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423. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Nos anciens ont employé en ieusnes quarante iours immediatement auant ceste tres-saincte iournée, Amalar. l. […] , à Rome on ieusnoit l’aduent, ie reserue d’en parler plus au long sur les Capitulaires de nos Roys quand Dieu me fera la grace d’y apporter la derniere main & dõner à la Frãce vne œuure tant vtile & aduantageuse que rien plus, pour la conseruation de ses droicts & anciennes libertez, que l’on s’efforce de faire ployer soubs le ioug d’vne seruitude estrange & estrangere, Greg.

424. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Au reste, je ne comprends pas à quel dessein l’on va fouiller dans les tombeaux des Poètes anciens et troubler leurs mânes impurs ; si ce n’est pour faire revivre les impudicités du Paganisme et pour empoisonner les vivants par la corruption des morts. […] Avec tout cela, il en est peu parmi les Poètes anciens dont l’irréligion égale celle de nos Modernes.

425. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Ajoutez à cela, que la plus grande partie des jeunes gens, qui fréquentent ces Salles, sont des Spadassins, des Coupes-jarrets, des Recruteurs, & d’autres individus de cette espace, qui passent leur vie dans les Tricots de la Capitale, On n’ignore pas que ces êtres obscurs, qui ressemblent à ces anciens Capitans, si burlesquement peints par Corneille, puisqu’ils en ont toute la morgue & l’arrogance, sont les soutiens des Trétaux ; qu’eux seuls & les filles de joye y donnent le ton, sur-tout, aux représentations nocturnes. […] C’est lui qui, piquant la stupide vanité de vos Artisans & même de vos Villageois, les fait rougir de leur heureuse médiocrité, & les contraint de substituer les galons, à la simplicité de leurs anciens vêtemens. » Eh, qui produit le luxe effroyable, si ce n’est, comme le remarque très-bien M. […] Il est constant que depuis le funeste établissement des petits Comédiens, les mœurs des Habitans de tous ces endroits ont terriblement dégénéré de leur ancienne simplicité. […] Tabarin, Gauthier-Garguille, Turlupin, Gros-Guillaume, sont les noms des anciens Acteurs qui jouaient dans les farces & parades que donnait au Public la Troupe appellée : les Enfans sans souci.

426. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

L’ancien Parlement étoit plus indulgent, pouvoit-il ne pas l’être ?

427. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

L’unité l’indossubilité du mariage est une loi aussi ancienne que le monde ; c’est la premiere qui fut donnée à l’homme, & la plus nécessaire au genre humain pour sa conservation & sa propagation, pour la paix de la société, l’union des familles, l’éducation des enfans, l’état des femmes, pour fixer la légéreté de l’homme, réprimer ses passions, arrêter le débordement de ses vices, le rendre utile à ses semblables & à lui-même ; il n’est pas bon que l’homme soit seul , dit en le formant son adorable Créateur, donnons-lui une compagne qui lui ressemble .

428. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

On vient de découvrir à Arles un ancien théatre bâtit par les empereurs, qui le démontre.

429. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Ce jugement si peu attendu, si méprisé, lorsque ce monde si ancien & tant de fois renouvelé, sera consumé par le feu, quel spectacle, quel transport, quel ravissement !

430. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

.), et tous les anciens Auteurs.

431. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Martial, Petrone, tous les anciens Auteurs parlent & se moquent de ces artifices de coqueterie. […] Ne seroit-ce pas le fard gluant de l’Impératrice Poppés ( pinguia Poppeana viscantur labia mariti ) dont on a retrouvé le secret dans quelque ancien manuscrit de la Bibliotheque du Roi ?

432. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Elle avoit à sa Cour deux Savans distingués, Meibonius qui venoit de donner au public un traité sur la musique des anciens Grecs, & Naudé qui en avoit donné une sur la danse des Romains ; elle voulut que Meibonius chantât à la Grecque, & Naudé dansât à la Romaine selon les principes de leurs ouvrages ; ils ne savoient ni chanter ni danser, elle ne vouloit que se moquer d’eux : ainsi l’un avec la voix cassée, rauque & tremblante ; l’autre avec ses pas lourds, traînans & sans cadence, lui donnèrent la farce sur son théatre, Naudé n’en fit que rire, Meibonius s’en offensa, il sut que l’Abbé Bourdelot avoit suggéré cette idée burlesque ; il l’attend quelques jours après, lui donne des coups de bâton, & sans prendre congé de la Reine, monte à cheval & se retire. […] Gilbert résident de Suède ne manqua pas de s’y trouver ; il faisoit des vers, & pour faire sa Cour à son ancienne maîtresse, il y lut une comédie de sa composition qu’il savoit être de son goût, parce que la pièce étoit fort licencieuse.

433. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

La plupart de celles du château de Montagne que l’Editeur dit avec raison adaptées à son génie  ; ne sont que de maximes de pirrhonisme & d’incrédulité, prises des anciens sceptiques, entr’autre de Sextus empiricus qui lui étoit très-familier, qui toutes n’annoncent que la foiblesse de l’esprit humain & l’incertitude de toutes nos connoissances. […] Ce nouveau Juvenal qui a tout l’esprit & l’énergie de l’ancien par les sublimes beautés dont son ouvrage étincelle, & les affreuses vérités dont il est rempli, représente ce siecle comme le théatre de tous les vices.

434. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« Les Chrêtiens, dit-ila, ont pris des anciens Romains la folle coûtume de se masquer non pas un ou deux jours seulement comme eux, mais deux mois entiers avant le Carême, non pour honorer quelque fête, ainsi qu’il se pratiquoit autrefois à Rome, mais par le seule passion de faire les foüs. […] Saint Ephrem assûre que ce n’est ni Saint Pierre, ni Saint Jeana, ni aucun autre Apôtre de Jesus-Christ, qui a enseigné aux Chrêtiens à danser ; mais que c’est l’ancien serpent qui est un grand maître de toute sorte d’incontinence.

435. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Ne croyez pas, dit Saint Gregoire de Nysse1, que la pratique de l’Excommunication soit de l’invention des Evêques ; c’est la Loi de nos Peres, c’est la Régle de l’ancienne Eglise, qui a commencé dès Moïse, & qui a trouvé sa perfection dans l’Evangile : Saint Paul s’en servit contre un Corinthien engagé en un commerce incestueux avec sa belle-mere : j’apprends, dit ce grand2 Apôtre aux Corinthiens, l’horrible incontinence où l’un des membres de votre Eglise est tombé, c’est un désordre que les Gentils ne se pardonnent pas ; il a abusé de la femme de son pere, & vous n’en avez pas gémi devant Dieu, vous ne l’avez pas chassé comme une peste publique : quoique je sois absent de corps, je suis avec vous en esprit, & j’ai jugé ce coupable au Nom du Seigneur, je l’ai livré à Satan, pour votre édification ; car ignorez-vous qu’un peu de levain corrompt toute la masse, ainsi vous devez retrancher le mal, & l’éloigner de vous.

436. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Un nouveau Temple s’éleve sur les ruines de l’ancien après le retour des Juifs ; la pureté du culte se soutient, malgré la persécution d’un des Successeurs d’Alexandre : les Machabées chassent ce tyran, reprennent le Sceptre, qu’ils conservent jusqu’à l’usurpation d’Hérode.

437. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Saint Charles, dans ses Conciles, ne finit point sur le détail des maux que font ces images licentieuses, sur l’obligation de les bruler, sur le soin que doivent avoir les peres de familles, de n’en pas laisser dans leurs maisons ; & il ne fait que répéter les oracles des anciens Conciles, entr’autres le III de Constantinople in Trullo, qui le défend absolument, & les appelle les corruptrices des ames, des séductrices des yeux, des incendiaires.

438. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Ce n’est que pour s’en jouer qu’un Acteur en porte, et ils ne produisent d’autre effet que de faire rire ; il n’en est pas ainsi de l’habit militaire ou bourgeois, dont personne n’est frappé, des habits anciens ou étrangers, les plus bizarres, dont personne ne se moque, tout différents qu’ils sont de nos modes, parce que ce n’est que l’observation du costume.

439. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Les autres Conciles ont condamné par des motifs qui n’existent plus : c’étoit l’ancienne comédie, non la nouvelle.

440. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

La Musique qui jadis, si nous ajoutons foi aux discours des Anciens, enfanta de si grandes merveilles, dont les accords enchanteurs fesaient mouvoir les arbres & les rochers, nous rend témoins de nouveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait mal écrits, malgré notre amour pour les beautés du stile.

441. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Je pourrais ajouter à cela, qu’encore que toutes les comédies soient dangereuses, et qu’il fût à souhaiter qu’on les pût supprimer toutes, celles des anciens le sont beaucoup moins que celles qu’on fait aujourd’hui.

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