/ 518
345. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

les cheveux serpentent, & entrelacés de furies forment le plus parfait contraste avec les ondulations des cheveux flottans de l’amour  : en saisissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames tient donc au génie , c’est un art libre & libéral. […] C’est une suite nécessaire, de leur amour pour le corps. […] Cette Cour étoit digne d’un Prince aveuglé de l’amour des femmes. […] Un vieillard, dit Ausone, oubliant les loix de la vertu, & la decence de son âge, sollicitoit la fameuse Laïs, il en fut méprisé ; il attribua à ses cheveux blancs, le mauvais succès de ses amours ; il les peignit pour faire le jeune homme.

346. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56

Car que voit on en ce tems autre chose, que des objets capables de nous seduire, & de nous inspirer l’amour de la vanité ? […] Ce qui en fait le sujet, n’est-ce pas toûjours une passion d’amour, conduite par une intrigue ingenieuse, qui tient l’esprit attentif par divers incidens, dont le dénouëment se termine par la conquête & la possession de l’objet, que l’on a poursuivi avec tant d’ardeur, & tout risqué pour l’obtenir ? […] Que si l’on s’est quelquefois avisé de faire paroître sur la scene des Martyrs ; au lieu de leur donner des sentimens Chrétiens, on les a rendus profanes, en y mêlant tant d’intrigues d’amour, tant de sentiment d’ambition, tant de fierté & d’orgueil, qu’on pourroit dire que ce sont des Martyrs qui parlent en Payens. […] Il n’est pas moins inutile d’ajoûter, que quoyque l’on ne voye guere de pieces de Theâtre sans amour, & que pour l’y faire entrer, on n’a pas même égard à la verité de l’Histoire, pourvû qu’on ne sorte point de la vray-semblance ; neanmoins on n’y represente que des passions legitimes, qui ont pour fin le Mariage, que Dieu même a authorisé, & institué le premier ; parce que l’esprit de ceux qui les voyent representer, ne s’attache qu’à ce qui lui plaît, & fait abstraction des circonstances qui les peuvent justifier ; car ce n’est pas une chose que les Acteurs puissent regler dans ceux qui écoutent, ni arrêter dans les limites qui sont permises, comme fait le Poëte dans ses Vers ; au contraire les spectateurs n’en reçoivent souvent que ce qu’elles ont de criminel ; & elles agissent ensuite selon la difference des dispositions qu’elles rencontrent ; & l’on peut dire, que souvent la representation d’une passion couverte de ce voile d’honnêteté, a plus infailliblement son effet, que les autres les plus illegitimes, parce qu’on est moins sur ses gardes, qu’on s’en défie, & qu’on s’en défend le moins ; aussi agit-elle plus à coup sûr, & sans qu’on se précautionne des remedes qui pourroient en empêcher l’impression : d’où il s’ensuit que ces spectacles sont toûjours dangereux pour tout le monde, & qu’un Chrétien ne doit jamais se fier à sa propre vertu.

347. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Des gémissements remplacent les chants joyeux de l’oiseau de Lubin 16, et des incendies, des combats et des pillages se renouvellent chaque soir sur le terrain où la Vigne d’amour 17 charmait jadis leurs pères… Pauvres gens ! […] Dans les derniers spectacles de celle dite Saint-Germain, les trois pièces qui figuraient le plus souvent ensemble sur l’affiche (mais beaucoup moins souvent que la Petite Sœur, le Mariage Enfantin, le Comédien d’Étampes, sur celle du Gymnase), étaient d’abord : ce bon Roi, dont le règne exemplaire lui valut le surnom de père du peuple32, qui faisait applaudir à ses vertus, précédé ou suivi de Cartouche 33, et des Amours de Montmartre 34. […] Le hasard fit qu’à travers la cloison, qui me séparait de la pièce voisine, j’entendis la conversation suivante, entrecoupée de beaucoup de choses étrangères à mon sujet et que, par amour pour les mœurs, je m’abstiendrai de rapporter ici : eh ! […] j’oubliais que le vertueux Mauduit périt victime de son amour pour ses princes, et que les cendres de tant de familles allèrent combler depuis peu des marais désignés aux décharges publiques.

348. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Les donations entre mari et femme sont défendues, dans la crainte qu’abusant de l’amour et de l’empire qu’ils auraient pris l’un sur l’autre, ils ne se dépouillassent de leurs biens par des libéralités indiscrètes ; à plus forte raison sont-elles prohibées à des femmes de mauvaise vie qui en sont indignes, et mille fois plus avides et plus séduisantes : « Hæc ratio fortius militat in impudicis quæ solent esse blandiores et rapaciores, nec debent esse melioris conditionis quam uxor legitima », dit Dumoulin. […] Elle sait à propos faire la dévote, affecter du repentir, annoncer une résolution de changer de conduite, pour réveiller une passion qui commence à se relâcher, ou déguiser le dégoût, l’inconstance, une nouvelle intrigue, ou faire d’autant plus valoir son amour, qu’elle lui sacrifie jusqu’à la conscience. […] « L’amour règne dans ce séjour ; il préside aux parties de masque sous différents déguisements. […] « C’est ici le séjour des jeux et de l’amour.

349. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Les applaudissements qu’on leur donne font avaler plus agréablement le poison : « Blandientis autoritas auditu molliore pernicius obrepit. » On y représente les amours de Vénus, les débauches de Jupiter, c’est toujours quelque Divinité, comme si on voulait faire du crime un acte de religion : « Fiunt miseris religiosa delicta. » Quel est le spectateur qui peut y conserver son innocence et sa pureté ? […] David qui a dansé devant l’Arche, a-t-il paru au théâtre, pour y représenter les amours des Divinités Grecques par des mouvements indécents ? […] Plus les auteurs de ces fables ont de talents, plus ils sont dangereux ; ils s’insinuent par leurs grâces, se gravent plus profondément, et se font mieux retenir par l’harmonie et la beauté des vers : « Facilius intrant in memoriam versus numerosi et ornati. » Des tragédies ne représentent que les fureurs et les amours des mauvais Rois ; ce ne sont que des forfaits montés sur le cothurne : « Regum malorum cothurnata scelera. » Les gestes et les mouvements licencieux des Acteurs, la mollesse de leurs corps efféminés, leurs déguisements en femmes, à quoi servent-ils ? […] Les spectacles sont des voluptés qui souillent l’âme par tout ce qui s’y fait : « Voluptates quæ inquinant per ea quæ his geruntur. » Les tragiques ne s’occupent que des forfaits des Rois, les comiques des amours et des intrigues des coquettes ; le théâtre n’est qu’un lieu de débauche, « theatrum prostibulum ».

350. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Consultez pour cela les personnes à qui je vous ai adressé, et vous saurez quel préjudice peut porter à un jeune cœur une passion de tendresse bien exprimée ; quel préjudice peut porter à une âme, dont l’innocence est chancelante, le récit honteux de mille intrigues d’amour. […] Mais tant qu’on ne représentera sur le Théâtre que des Pièces pleines de sentiments d’amour impur, de haine, de vengeance et d’ambition, etc. la fin de ces Pièces sera d’inspirer ces mêmes sentiments à ceux qui les verront représenter ; et ce ne sera pas par hasard que leurs passions seront excitées. […] En effet quand un homme veut corrompre le cœur innocent d’une fille et lui inspirer de l’amour, a-t-il de plus sûr moyen pour en venir à bout que de la porter à lire les Romans et à aller à la Comédie ou à l’Opéra. […] Mais pour ce qui est des femmes qui ont plus de faiblesse, dont la conduite a plus d’éclat, et pour qui on est moins indulgent ; combien s’il vous plaît a-t-on vu de Comédiennes qui n’eussent ou qui n’eussent eu dans leur temps des intrigues d’amour ? […] Ni l’importunité d’un ami, ni l’amour de la vérité, ni l’intérêt, ni le désir de plaire aux Comédiens, ne sont pas, à ce que je crois, les motifs qui vous ont fait agir.

351. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

L’amour de la comédie et du bal qui les favorisent presque toutes n’a garde de demeurer muet. […] La représentation d’un amour pudique et de celui qui ne l’est pas produisent à peu prés le même effet et excitent un pareil mouvement, le voile d’honnêteté dont le premier est couvert en laisse considérer la peinture avec moins de précaution, et par conséquent plus de danger.

352. (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92

Comme l’amour est la passion dominante du théâtre, il est aisé de comprendre à quelles fins tendent toutes ces plaintes amoureuses, et tous ces recits tendres qui s’y font. De jeunes personnes qui se font un point d’honneur de plaire, et qui sont gagéesb pour exprimer de la manière la plus vive une passion ; des gens qui n’ont d’autre gloire que de se distinguer sur un théâtre, en inspirant la passion qu’ils expriment ; des voix douces et insinuantes, accompagnées de mille manières séduisantes, mêlées de paroles tendres, et de vers composés avec art, pour inspirer l’amour ; tout cet assemblage prodigieux de dispositions, et de choses, dont la moindre, prise séparément, est une tentation, ne sera tout au plus, au sentiment des mondains, qu’un amusement indifférent, un divertissement licite et innocent des gens du monde.

353. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Ce ne sont pas jeux défendus de représenter quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette pas trop de temps ; qu’on n’en fasse que rarement, comme trois ou quatre fois l’année ; qu’on n’y parle point d’amour, sinon de l’amour divin avec l’âme dévote, et ne s’y passe rien contre la modestie ; qu’on laisse l’habit de dessous, sans jamais se revêtir de ceux des hommes, ni rien qui leur ressemble. […] On ne représentait au moulin d’Issy aucune pièce qui n’eût été vue, corrigée et approuvée par le Supérieur, on n’y souffrait pas même le mot d’amour, il ne s’y dansait jamais, on retranchait tous les rôles de femme.

354. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Mazarin se piquait encore de goût et de magnificence, et quoique bien inférieur en génie et en noblesse de sentiments à Richelieu, son prédécesseur, il crut devoir l’imiter dans son amour pour les spectacles. […] Il la suivit en France, où il espérait qu’une plus grande liberté qu’en Italie, ses vers, sa musique, ses ballets couronneraient son amour. […] Enfin pour célébrer le mariage du Roi et les amours, sous le grand nom d’Hercule, il fit donner un troisième opéra Italien intitulé, Hercole amante.

355. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

Les animaux que vit Ezéchiel,41 avaient des ailes, et des pieds ; avec les ailes ils volaient en haut, avec les pieds ils marchaient sur la terre : voilà la figure des deux sortes de récréations, que j'ai mis au commencement de ce paragraphe ; l’intérieure que l’âme reçoit volant vers Dieu, s’occupant en la connaissance, et amour des choses Divines. […] La pensée et l’amour de Dieu, le désir de lui plaire, l’affection à votre salut, la crainte d’être tant soit peu désagréable aux yeux divins, ne pourront-ils pas vous servir d’un coton qui estoupe vos oreilles, pour n’entendre les infamies qui se disent en telles récréations ? […] Si vous suivez mon conseil, vous respecterez certains temps en l’année, èsquels pour l’amour de Dieu vous retrancherez le jeu,Certains temps en l’année èsquels il est bienséant de retrancher le jeu. […] car il est dommage que le cœur de l’Ame Chrétienne, capable de grandes, divines, et héroïques affections, s’occupe à celles qui sont de si peu de valeur, et mette sur le même autel, l’amour des choses spirituelles, et d’une frivole danse, laquelle outre qu’elle est en soi vile et basse, est fort dangereuse, comme maintenant on la pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps, un divertissement de l’esprit, une récréation de soi indifférente, laquelle vous pouvez rendre bonne, la rapportant à Dieu. […] ou d’être cause que les autres l’offensent : l’amour que vous devez à Dieu, vous oblige à cela, trouvez quelque excuse pour vous en exempter ; le salut de votre âme, et de votre prochain, vaut bien plus que le plaisir d’une danse, c’est folie se mettre en danger de perdre celui-là, pour jouir de celle-ci.

356. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

La bravoure & l’amour de la gloire ne sont-elles pas les premières vertus des Sujets de Louis ? […] 30 Tout état embrassé pour l’amour du gain dégrade donc l’honnête Homme ? […] Si son état est avilissant, il ne peut être vertueux ; l’amour de la Vertu ne pouvant s’accorder avec son état, il est impossible qu’elle l’emporte sur l’ascendant de sa profession. […] les Auteurs encouragés par le Monarque, travailleraient-ils avec tant d’amour à procurer des nouveautés au public ? […] Elle eut de ses amours Dom Juan d’Autriche, Grand Prieur de Castille, & Généralissime des Armées de Terre & de Mer.

357. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

si tout cela, comme il advient le plus souvent, est composé et disposé pour être rapporté aux passions et dissolutions de l’amour impudique ? […] Que souvent es Temples très saints, principalement ès actes de la fable, on récite, en façon de chœur, les larcins des adultères, et les sales amours. […] Fuis-les donc, de peur que cet amour ne naisse en toi. […] Par quoi en ces images de sales amours et paillardises, tous les assistants paillardent en leur âme. […] Peut-il regarder vers ceux qui font les insensés ès cirques à la façon des bacchantes, et qui prennent plaisir de voir imiter les sales amours ès théâtres ?

358. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

La Tragédie les met pour quelques heures dans une situation qui leur paroît si agréable ; son sujet en lui-même, les mœurs ou le caractere de ceux qu’elle met sur la Scène, leurs pensées, leurs sentiments, leurs expressions, tout conspire à réveiller ou à flatter les inclinations que nous avons tous pour la gloire, pour la grandeur, pour l’amour, pour la vengeance, qui sont les mobiles secrets du cœur humain ; & plût à Dieu qu’ils ne le fussent que dans la Tragédie ! […] Telles sont la valeur, la générosité, la grandeur d’ame, l’amour de la patrie, la haine de la violence & de la cruauté, l’horreur de la servitude & le goût de la liberté. On est charmé de voir que l’ambition, que le desir de la vengeance, que les foiblesses de l’amour ne soient pas toujours incompatibles avec ces vertus, qui nous plaisent d’autant plus dans les héros du Théâtre, que nous les y trouvons souvent jointes à nos défauts. […] Ou s’il va encore plus loin, s’il veut nous effrayer, suivant le but & les loix de la Tragédie, par une catastrophe qui nous montre sensiblement les funestes effets d’un amour criminel, ou d’une ambition démesurée, nous ne manquons guères d’attribuer le malheur du Héros à son imprudence plutôt qu’à sa passion ; nous nous flattons que nous serons plus sages ou plus heureux ; peut-être même toutes ces pensées sont-elles souvent bien éloignées de l’esprit du spectateur. […] Tantôt c’est le désir de surpasser ses rivaux, & de vaincre ses ennemis ; tantôt, & presque toujours, c’est la soif de la grandeur, ou l’amour de la Gloire qui lui prête le sien : ainsi soit par son éclat naturel, soit par tout ce qui l’accompagne, l’image de la Vertu affecte toujours l’ame du spectateur.

359. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114

Parce qu’on a tant célébré leurs tendres amours, les douceurs de la vie champêtre, & leurs prétendus plaisirs, qu’on en a fait des êtres chimériques & des hommes à la mode.

360. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249

Il atteint vingt-deux ans, est assez bien fait ; il a l’œil ardent plutôt que vif, le caractère sombre ; je crois que ses passions seront intraitables : l’amour les absorbe toutes aujourd’hui, heureusement pour un objet capable de lui faire aimer la vertu !

361. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446

Les Parodies de nos Opéras demandent moins de précautions que celles des Tragédies ; l’amour est ordinairement l’âme des premières ; l’héroïsme de la vertu s’y montre rarement, quoiqu’à tout moment on y voye des Dieux & des Héros : dans les dernières au contraire, à côté d’une fadeur, il peut se rencontrer une maxime sage, qu’il faudra bien se donner de garder de présenter sous une face ridicule, en fût-elle susceptible.

362. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22

Cependant cela n’aurait pas été plus impie, que de faire danser l’Amour divin, c’est à dire, le S.

363. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

Nous pouvons tenir pour malhonnête tout ce qui flatte la concupiscence de la chair ; et si Saint Antonin n’a pas prévu le cas de nos comédies ni les sentiments de l’amour profane dont on fait le fond de ces spectacles, c’est qu’en ce temps on songeait à de toutab autres représentations, comme il paraît par les pièces qui nous en restent.

/ 518