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62. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

La cérémonie fut faite le lendemain par l’Evêque de Senlis, premier Aumônier du Roi. […] Cette Fête enchérit sur celle de 1640, ou la Reine n’envoya point de présens ; & ou aucun Evêque ne fit la cérémonie. […] On doit l’exemple de cet établissement à Madame la Marquise de Segur & à Monsieur Elie de Beaumond qui l’avoient imité à l’imitation de Salenci, instituée dans le sixieme siecle par saint Medard, Evêque de Noyon. […] de Breteuil, Evêque de Montauban, a bien voulu se rendre à l’assemblée, autorisé & couronné par sa présence un établissement si utile.

63. (1704) Des Bals et Comedies « [frontispice] »

A Toulon Chez la Veuve de Pierre-Loüis Maillard, Imprimeur du Roy, de Monseig. l'Evêque et de la Ville. 1704.

64. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « [frontispice] »

[frontispice] INSTRUCTIONS sur les principales vérités de la religion et sur les principaux devoirs du christianisme Adressées par Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime Évêque, Comte de Toul, Prince du Saint Empire, au Clergé Séculier et aux Fideles de son Diocese, A Rouen, Chez la Veuve de Pierre Dumesnil Imprimeur Libraire, rue de la Chaîne.

65. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 9. SIECLE. » p. 185

Si un Evêque, ou un Ecclésiastique assistent aux Spectacles du Théâtre, qu'on leur interdise la fonction de leur ministère pendant trois ans, et qu'on les enferme dans un Monastère.

66. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

L’Auteur de Don Sébastien porte des coups aux Evêques à l’aide du Musti, et badine sur le nom de Chrétien à l’abri du nom de Turc. […] En Hongrie, les Evêques sont très considérés, et quelques-uns d’eux remplissent les postes les plus importants. […] Nobles, précisément parce qu’ils sont Evêques. […] Odo frère de Guillaume le Conquérant était Evêque de Bayeux et Comte de Kent. Le frère du Roi Etienne était Evêque de Winchester.

67. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Bossuet, Evêque de Meaux, sur son Livre touchant la comédie, reprise in Desprez de Boissy , éd. 1771, 1re partie, p. 595-604. […] E. de Belley, 1632 • Camus, Jean-Pierre (1584-1652 ; évêque de Belley) : Les Leçons exemplaires de M.  […] → Texte : Satire à Mgr Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux sur son livre touchant la Comédie, p. 46-48. […] Godeau, « Sonnet sur la comédie » 1654 • Godeau, Antoine (1605-1672 ; évêque de Grasse 1636-1653, évêque de Vence 1639-1672) : « Sur la Comedie. […] [Couet ou Couot], docteur de Sorbonne, sur le poème dramatique, où l’on examine s’il est permis d’aller à la comédie, d’en faire et d’en représenter, et où l’on répond aux objections de Mgr le prince de Conty, Mgr l’évêque de Meaux, M. 

68. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Tout homme qui nie en sécret une vérité revelée & proposée par l’Eglise, est incontestablement Hérétique ; cependant il appartient encore à l’Eglise, & s’il est revêtu d’un caractere, que ce soit un Pasteur, un Evêque, il conserve toute sa Jurisdiction, l’Eglise ne jugeant pas des choses cachées. […] Ne croyez pas, dit Saint Gregoire de Nysse1, que la pratique de l’Excommunication soit de l’invention des Evêques ; c’est la Loi de nos Peres, c’est la Régle de l’ancienne Eglise, qui a commencé dès Moïse, & qui a trouvé sa perfection dans l’Evangile : Saint Paul s’en servit contre un Corinthien engagé en un commerce incestueux avec sa belle-mere : j’apprends, dit ce grand2 Apôtre aux Corinthiens, l’horrible incontinence où l’un des membres de votre Eglise est tombé, c’est un désordre que les Gentils ne se pardonnent pas ; il a abusé de la femme de son pere, & vous n’en avez pas gémi devant Dieu, vous ne l’avez pas chassé comme une peste publique : quoique je sois absent de corps, je suis avec vous en esprit, & j’ai jugé ce coupable au Nom du Seigneur, je l’ai livré à Satan, pour votre édification ; car ignorez-vous qu’un peu de levain corrompt toute la masse, ainsi vous devez retrancher le mal, & l’éloigner de vous. […] Concile d’Arles que l’Apologiste ne manque pas de traiter avec un souverain mépris, sous le prétexte qui lui est suggeré par l’irrésolution du Pere Hardouin, touchant la canonicité de ce Concile : le Moine Gratien est le seul qui soit favorable, & ce Compilateur n’est nullement digne de foi, pour avoir inséré dans son Livre une lettre de Constantin, où cet Empereur mandoit aux Evêques de juger le différend survenu entr’eux, touchant les affaires du Schisme, sa puissance étant bornée aux contestations temporelles : ainsi raisonne le sieur de la M… Ceux qui connoissent les regles de la critique, en trouveront-ils le moindre vestige dans sa censure ? […] Le Concile de Trulle, ainsi nommé, parce qu’il se tint dans le Dôme du Palais, à Constantinople, l’an 692, fut convoqué pour la discipline : Deux cens onze Evêques y assistérent.

69. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

, qui vont à la Comédie, il y en a quelques-uns, qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux et surtout les plus réformés, et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et tout les gens constitués en dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des spectacles mauvais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle, outre que leur présence en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale. […] Les Statuts Synodaux de vos Evêques et la voix de tous vos Prédicateurs nous font entendre qu’on vous a fait une plaie sensible, en laissant ouvrir le Théâtre plusieurs jours de Fête, et que toute votre consolation est d’attendre que les fidèles seront détournés des Spectacles par les pressantes exhortations des Prêtres. […] Si des Evêques sont effectivement tombés dans le péché dont il les accuse, ne devrait-il pas étendre le manteau, pour les couvrir ? mais il ne faut pas écrire légèrement qu’il y ait des Evêques qui aillent à la Comédie.

70. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12

« Je le veux, reprend l’illustre Evêque de Meaux.

71. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114

Qui oserait en douter, après ce que les Evêques ont fait et écrit sur ce sujet, et la rétraction solennelle du Père Caffaro ?

72. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67

Mais ce n’est nullement en cela que consiste la profonde science d’un Evêque.

73. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

nos Rituels, nos Conciles, nos Evêques, nos Théologiens, ne défendent-ils que les pantomimes de Rome ? […] Les rituels & les mandemens des Evêques ne sont qu’une suite des décisions des Conciles. […] Fléchier, Evêque de Nîmes, porte plus loin la précaution ; il ne veut pas qu’on imprime des écrits en faveur du théatre. […] C’est un amas d’erreurs, de bévues, de faux raisonnemens, de propositions téméraires, injurieuses aux Saints, aux Evêques, à l’Eglise, dont elle attaque audacieusement la morale & les censures, pour défendre l’un des plus grands maux du Christianisme.

74. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

écrivant à l’Evêque de Poitiers : Quæ canonicis obviat institutis, nullius debet esse momenti. » Mais comme les Fauteurs des Comédiens soutiennent, que S. […]  » Voilà une Loi expresse, qui prouve évidemment, que ces Empereurs, non plus que les Evêques, ne voulaient pas qu’on admit aux Sacrements les Comédiens, quoiqu’ils se trouvassent malades au lit de la mort, à moins qu’ils ne fissent une promesse authentique, entre les mains des Magistrats, de ne plus jamais exercer leur Profession ; et que même en ce cas, on ne leur donnât les Sacrements, que lorsque les Evêques le trouveraient à propos ; c’est-à-dire, qu’encore qu’on ne leur refusât pas l’absolution, quand ils donnaient des marques d’une sincère pénitence on ne leur accordait néanmoins la sainte Communion qu’avec l’approbation de l’Evêque.

75. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9

Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches injustes de M. de Sénancourt, sur le même sujet.

76. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

 15,) ce n’est point assez, Mademoiselle, la Communion Romaine est indispensable ; il faut une chaire principale pour établir l’unité de l’Eglise, l’Evêque de Rome est notre chef, tous les Prélats du monde qui sont de droit divin, sont toutefois soumis à ce Pontife Œcuménique. Sa Primatie n’est pas un simple titre d’honneur, comme votre Avocat l’insinue, elle emporte une vraie Jurisdiction & le droit de proposer le dogme, de convoquer les Conciles, & de prononcer un jugement infaillible en matiere de foi, de concert avec la pluralité des Evêques.

77. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

La fête des foux, celle des ânes étoient établies dans presque toutes les Eglises ; on créoit en ces jours solemnels un Evêque des foux, on faisoit entrer dans la nef un âne en chape & en bonnet quarré ; les danses dans l’Eglise, les festins sur l’Autel, les dissolutions, les farces, souvent obscenes, étoient les cérémonies de ces fêtes, dont l’usage extravagant dura plusieurs siécles. […] Le ridicule y étoit par tout mêlé, il s’habilloit en cavalier, quoiqu’Evêque ; & après avoir écrit sur la théologie, & donné des réglemens à son Diocèse, il faisoit l’amour en plumet. […] Les hommes les moins faits pour jouer cette comédie, les Jurisconsultes, les Evêques & l’Archevêque de Tolede, furent à la tête de la faction formée contre le Roi. […] Dans les Diocèses à nouveaux Bréviaires on a changé les couleurs des ornemens, pour employer plus souvent que les autres celle de la livrée de l’Evêque. […] La Cour s’occupoit de jeux, de ballets, de la comédie, qui n’étoit pas encore un art, & de la tragédie dont Corneille fit un art sublime ; ce ne fut qu’un enchaînement de plaisirs, de fêtes, de galanteries, de spectacles, & pour en faire part à tout le monde, il y eut à la comédie un banc distingué, pour l’Académie Françoise, un autre pour les Evêques, Mazarin y ajouta des opéras Italiens qu’il fit exécuter à ses dépens, disoit-il, par des voix venues d’Italie.

78. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Bonnin de Chalucet, Evêque de Toulon, du 5 Mars 1702, contre les Spectacles. […] Esprit Fléchier, Evêque de Nîmes, du 8 Septembre 1708, contre les Spectacles. […] Henry de Barillon, Evêque de Luçon, mort en 1699. […] de Roquette, Evêque d’Autun. […] de Belloi, Evêque de Marseille.

79. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Medard, Evêque de Noyon, natif & longtemps habitant de Salenci, à une lieue de Noyon, donna à sa Paroisse vingt cinq livres de rente, somme alors considérable, pour laquelle il affecta son domaine, qu’on appelle le Fief de la Rose. […] S’il eut voulu favoriser quelqu’un, c’eût été plutôt les Evêques diocésains, dont il avoit fixé le siége à Noyon, auparavant à Vermand, capitale du Vermandois, que les barbares ruinerent. […] L’Evêque ayant connu sa vertu, l’éleva au Sacerdoce, le chargea des fonctions du Ministere, qu’il remplit avec tant de fruit, qu’on le demanda pour son successeur. […] L’Auteur du Mémoire invoque un autre Evêque, qui, quoiqu’il ait vécu dans la Cour la plus fastueuse, & formé de grands Princes, n’en avoit pas moins les modestes sentimens & l’aimable simplicité des bergers. […] Pourquoi aller chercher un village & un saint Evêque, qu’on défigure & qu’on profâne, & faire parler des paysans comme des gens de cour ?

80. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Godeau, évêque de Vence, avec qui elle eut de si grandes liaisons. […] La même année elle eut la petite-vérole ; pour la consoler, le pieux Evêque de Vence lui écrivit : Pour votre visage, on m’a écrit qu’il ne sera point gâté. […] Tous les ambassadeurs en très-grands nombre, le Nonce du Pape, les Evêques lui formoient une cour dont on n’avoit point vu d’exemple. […] Ce galimatias comique, tragique, galant, dans un vieux Evêque dont on veut faire un Pere de l’Eglise, inspire aussi de la pitié, mais peu de respect. […] La passion d’un Evêque pour une Princesse est-elle bien canonique ?

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