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288. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

D’où vient donc ce dissentiment ou cette divergence de vues ou d’opinions ?

289. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Aussi voilà le motif qui m’a fait prendre la plume pour en avertir mes Camarades qui pourraient prendre le change, & le traiter à la premiere vue comme il le mériterait. […] Elle accourut au bruit que faisait la populace, & voyant le corps de son père sanglant, que son cocher lui montrait saisi d’horreur, cette vue ne fit que l’irriter, de sorte qu’oubliant non seulement les sentimens de la nature, mais même ceux de l’humanité, elle fit passer son char sur le corps de son père, quoique les chevaux, épouvantés à ce spectacle, en eussent horreur. […] Après s’être enfermé, il lui demanda ce qu’était devenu son Frère, ce Prince lui répondit froidement qu’il l’avait perdu de vue dans la poursuite du Cerf.

290. (1647) Traité des théâtres pp. -

Car tout publiquement, et à la vue d’une multitude innombrable de Spectateurs, ils se produisent en toutes les postures les plus éhontées qui soient, et dégorgent des propos vilains et sales, auxquels toute oreille chaste se dût boucher ; Ce qui est étaler tout ouvertement 1e vice, et en donner les leçons à la vue du Soleil. […] De fait une telle rébellion, est vue péché de devinement et de Marmousets, c’est-à-dire, des plus criants, selon que Samuel le disait jadis à Saul1.

291. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Le meilleur philtre est ce qui reveille en eux les tentations de l’impureté & il est certain que ces parures y sont très propres, les femmes le savent bien, y comptent, & les emploient dans ces vues.

292. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Si du faîte des cieux il abaisse sa vue, Il voit d’un œil égal la rose & la cigue.

293. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Ce que nous avons remarqué ci-dessus demontre que sa plume a très-souvent mal secondé la droiture de ses vues : Je ne puis croire qu’une saine morale, modérément assaisonnée de quelques bonnes plaisanteries, puisse être condamnée.

294. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

Mais vous ne cherchez qu’à tout le temps, vous n’avez en vue que vos amusemens & vos plaisirs.

295. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Ouvrage de génie plein de grandes idées, de vues utiles, de réflexions profondes, mêlées avec bien des choses répréhensibles ; mais qui n’est point fait pour des enfans ni pour former des précepteurs.

296. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

La magie du Spectacle, la vue d’une aimable Actrice ; les beautés qui remplissent les loges ; tout nous porte assez à l’amour, sans qu’il soit nécessaire de composer des Drames dont l’intrigue agréable & galante, dont le stile léger & délicat, nous invitent à nous livrer à la tendresse.

297. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

On y admire, avec l’érudition la plus variée, la morale la plus saine, le plus sincère amour de la justice, les vues les plus sages pour le bien public.

298. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

), étend cette décision aux Comédiens qui n’exercent pas par un intérêt mercenaire (s’il en existe quelqu’un), mais par des vues bien mal entendues de vanité et d’amour de la gloire : « Etiam eos qui ambitiosa ostentatione in scenam prodeunt. » On ne voit point d’exemple de ces dérogeances ; aucune famille n’a eu besoin de se faire réhabiliter.

299. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Il oublia que les Comédiens étant excommuniés, il ne pouvait pas leur donner cette marque authentique de communion, les recevoir en corps dans son Eglise, et faire à leur intention un service en faveur d’un Poète, qui à la vérité fut plus modeste qu’un autre, puisque la teinte sombre et lugubre de ses pièces inspire plutôt l’horreur et la crainte que la tendresse, mais Auteur tragique, uniquement connu et honoré comme tel dans cette occasion, et dans la vue de marquer par là qu’on ne tenait pas la Troupe pour excommuniée.

300. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Les Acteurs Français, qui n’ont en vue que le bien public, sans aucun intérêt, les examinèrent de près, et trouvèrent que dans leurs prétendus monologues un Acteur parlait tout haut, et l’autre répondait tout bas ou par gestes, ou s’enfuyait dans les coulisses, d’où il faisait la réponse ; ce qui formait de vraies conversations.

301. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Cette maxime est claire, premièrement dans l’intention des fondateurs, qui n’ont donné leur bien à l’Eglise, que dans cette vue : secondement dans l’intention même de l’Eglise, qui ne peut avoir dessein de tendre un piège au salut des Bénéficiers, en fomentant leur avarice, et leur cupidité ; mais qui prétend plutôt que le bien qu’elle leur donne, leur serve à acquérir le Ciel par les aumônes qu’elle les oblige de faire. […] , que les Spectacles signifient la vue des choses. […] , vont au Théâtre pour voir, et pour y être vues. […] Mais je ne crois pas qu’il y ait des gens si abandonnés à leurs plaisirs, que dans les délibérations ils n’aient en vue autre chose que la volupté ; il faut nécessairement qu’il y ait toujours quelque autre motif qui précède, savoir celui de l’honneur des Dieux en ce qui regarde les Jeux ; et à l’égard du Théâtre, celui de l’utilité que produit le relâche du travail ; ce qui serait désagréable et incommode au peuple à cause de la presse, s’il n’y avait point de Théâtre. » « Nous y ajoutons aussi le motif de la Religion, en disant que le Théâtre est comme une espèce de Temple, où l’on rend aux Dieux ces honneurs sacrés« Et nihilominus eadem illa religio, cum Theatrum veluti quoddam illius sacri templum vocabimus. » », c’est-à-dire, où l’on fait des Jeux à l’honneur des Dieux.

302. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Et quand il n’y auroit, ajoute Saint Augustin, que la rencontre de l’un & de l’autre sexe, sans parler de ces criminelles afféteries de femmes sans pudeur, qui par leurs airs languissants, leurs voix pénétrantes, leur action empoisonnée ne cherchent, selon l’expression de Saint Basile, qu’à vous percer, vous déchirer des traits des passions qu’elles représentent : sans tout cela, dis-je, quand il n’y auroit que la vue d’un sexe toujours dangereux, qui affecte de venir y montrer une beauté relevée par-tout ce que le faste & le luxe ont imaginé de plus enchanteur : ah !

303. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Il semble que Salomon dans ses Proverbes ait eu en vue les Actrices sous le nom de femmes étrangères, dont il recommande en divers endroits de fuir avec soin le commerce ; les fréquenter, les voir même, est un danger extrême.

304. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Les Romains par d’autres vues avoient une infinité de masques de toute espèce, qui représentoient toute sorte de personnes, vieillards, jeunes gens, &c & toute sorte de sentimens, joie, tristesse, fureur, &c.

305. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Vous n’avez peut-être pas commis les crimes qu’on représente ; mais vous avez vu ce qu’il ne faut pas commettre, et c’est par la vue de la volupté qu’on vous conduit à l’idolâtrie et au vice : « Oculos per libidinem ducit. » Vous venez de recevoir le Saint-Esprit ou l’Eucharistie, et vous le portez au théâtre parmi les femmes débauchées !

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