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307. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Les papiers publics pouvaient-ils être mieux employés qu'à célébrer le triomphe d'une Actrice qui traverse toute la France pour répondre à l'admiration d'une grande ville, et la gloire d'une grande ville dont l'entrée d'une Comédienne illustrera les fastes ? […] On disait partout, on lui écrivit de vingt endroits, qu'il était indécent de produire ses nièces et des filles de qualité rassemblées de tout le royaume, que c'était mal répondre à l'espérance des parents, et à l'idée qu'on avait de sa Communauté, d'en faire des Comédiennes.

308. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

brutal, grossier, enthousiaste, ne répondant que des duretés à la confiance d’un homme respectable qui le prie de voir sa fille : Je sais ce que je dois faire, je ne trahis ni vous ni mon ministere. […] La mère répond en forcenée, Par un sentiment vil, cruel, abominable, trop indigne de l’honneur, l’esclave est sans vertu, Il déteste en autrui tout ce qu’il a perdu. […] Elle lui répond en insensée, se tue, le beau trait de génie !

309. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Tous deux répondirent au choix du Prince, celui-ci par des pieces de théatre qui corrompent les mœurs, celui-là par les plus beaux ouvrages qui forment l’esprit & le cœur à la vertu. […]  5. ce célèbre controversiste, cet éloquent Académicien, ce respectable Précepteur des enfans de France, je rougis de le comparer à un Tabarin : On répond, pour excuser le théatre, qu’il purifie l’amour, & lui ôte ce qu’il a de grossiereté & d’illicite, & se termine par le nœud conjugal. […] Celui de Julien l’Apostat, qu’on vient de faire dans l’Evangile du jour, misérable brochure, attribuée à Voltaire, à laquelle on a fait l’honneur de répondre, qu’elle ne mérite pas.

310. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

.), où Léontine, Gouvernante d’Héraclius, comme Caton de Brutus, vante la belle éducation qu’elle lui a donnée en le préparant à l’assassinat de l’Empereur Phocas : « C’est du fils du Tyran que j’ai fait ce Héros. » Elle ajoute, en parlant à l’Empereur lui-même de son fils : « C’est assez dignement répondre à tes bienfaits Que d’avoir dégagé ton fils de tes forfaits. […] Je vais le couronner, Madame, et j’en réponds. […] Je brûle de répondre à leur suprême loi Par des coups dignes d’elle, et de vous et de moi.

311. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Thespis lui répondit, qu’il n’y avait point de mal de faire, ni de dire ces choses par jeu et par divertissement. […] Et certes c’est avec grande justice qu’elles ont fait cette ordonnance ; car si notre vie doit être soumise à la puissance de la Justice, à la censure et à la connaissance légitime des Magistrats ; elle ne doit pas être en proie à la licence des Poètes : et il ne doit point être permis de nous dire une injure, sinon à condition que nous y puissions répondre, et que nous ayons la liberté de nous en défendre, et d’appeler l’autorité publique à notre secours... » « Cicéron passe ensuite à d’autres discours ; et pour conclure il montre enfin que les anciens Romains ne pouvaient souffrir qu’un homme vivant fût ni loué, ni blâmé sur le Théâtre » « …Dicit deinde alia ; et sic concludit hunc locum, ut ostendat veteribus disciplicuisse Romanis, vel laudari quemquam in scena vivum hominem, vel vituperari. » Idem. […] , et qu’on lui demanda de quel droit il avait entrepris sur une Chrétienne ; il répondit qu’il l’avait fait justement, puisqu’il l’avait rencontrée dans son empire. » « Et lorsqu’il veut rendre raison aux Païens pourquoi les Fidèles refusaient d’assister à leurs spectacles, il dit en un mot : In Apolog.

312. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Je vous avoue, répondit la Princesse, que quelque gaie que je sois en allant à la comédie, si-tôt que je vois les premiers acteurs paroître sur la scene, je tombe tout-à-coup dans la plus profonde tristesse ».

313. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Vous me répondrez peut-être que ce n'est pas vous qui dites ces choses infâmes.

314. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

on lui répond qu’il se porte mieux ; il le peut bien faire, dit-il, car je suis assuré qu’il est guéri de tous ses maux. […] On sait ce qu’il répondit autrefois à l’occasion d’une femme possédée. […] Proposez-lui deux personnes, dont l’une a cultivé la terre un jour de fête, l’autre est allée au bal : Demandez-lui laquelle est la plus coupable, il vous répondra que la seconde a fait un plus grand péché que la première. […] Ne doit-on pas répondre, que c’est une folie de quelques heures : Si on me contraignait à dire, qui est le plus blâmable ; je serais obligé de donner le plus grand blâme au Danseur : Les autres ne peuvent pas quitter leur folie à tous les moments du jour. […] Monsieur, répondit le Philosophe ; je vous prie seulement de vous souvenir que vous êtes fils de Roi.

315. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Est-ce prudence dans ses associés, qui ne veulent pas adopter ses façons de penser, & en répondre ? […] La relation répond au nom de Greffier.

316. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

de Buffon, homme vraiment éloquent, répondant à M. le Maréchal de Duras, lorsque ce Seigneur fut reçu à l’Académie Françoise, fait une réflexion contre les sujets de nos tragédies, que nous avons souvent faite. […] Mon ami , lui répond ce grand homme, la gloire est belle, mais elle altere & ne rafraichit pas.

317. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

L’endroit le plus ordinairement choisi pour la construction de ces sortes d’edifices estoit une place publique, où l’intelligence de l’Architecte pût travailler sans contrainte & sans obstacle, & répondre plus surement à l’attente du Peuple, & à la magnificence de l’entreprenneur.

318. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Les Comédies appelées d’un nom qui répond a notre bas-comique ; dont les Sujets & les Personnages étaient pris du bas-peuple, & tirés des tavernes : (tels sont plusieurs de nos Opéras-comiques) : les Acteurs y jouaient en robes longues, sans manteaux à la Grecque.

319. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Dans le 14. il se propose l’objection que font encore aujourd’hui les protecteurs de ces divertissements, qu’il n’y a point de commandement de Dieu dans les Écritures Saintes qui le défende expressément, et qui oblige de lesl fuir ; A quoi il répond qu’il ne faut lire que le premier vers, du 1.

320. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

L’instinct du Christianisme va si fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un homme était devenu Chrétien dés qu’ils ne le voyaient plus dans ces lieux, et la curiosité y ayant un jour conduit une Chrétienne, le démon prit possession d’elle aussitôt, et comme on le conjurait dans les exorcismes de dire ce qui l’avait rendu assez insolent pour s’emparer du corps de cette servante de Jésus-Christ, il répondit par sa bouche qu’il l’avait trouvée dans sa maison, in meo inveni.

321. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Telles sont les mesures que, les pères de la foi veulent adopter, depuis qu’ils sont poussés à bout, par les arguments irrésistibles, auxquels ils ne peuvent plus répondre, malgré le système de dénégation qu’ils ont adopté et qui leur est commun avec tous les scélérats effrontés qui paraissent sur le banc des cours d’assises.

322. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

L’ennemi peut se fier à la corruption des mœurs : sans combat et avec combat elle répond de la défaite.

323. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Mais écoutons ce qu’il dit, & tâchons de luy répondre. […] Il raconte même ce que vous avez sans doute ouy dire, que cet esprit seducteur s’estant saisi d’une femme qui assistoit aux spectacles, répondit aux Exorcistes, qu’injustement on vouloit luy ravir une conquête, qui luy appartenoit dès là qu’il l’avoit trouvée dans le lieu de sa domination, in meo inveni.

324. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Que voulez-vous faire de cet enfant, lui dit-on, laissez-moi faire, répondit il, je lui aurai bientôt appris son métier en perfection. […] Les Chapitres 13 & 14, couvrent de ridicule un des abus de la peinture ; c’est d’adresser la parole à des tableaux, des statues inanimées, comme si c’étoit des personnes vivantes ; tant, il est vrai, que les images entretiennent la passion jusqu’à s’épencher en vains discours, à des actes sans vie, qui ne peuvent ni leur répondre, ni les entendre ; non erubescit loqui cum ille qui est sine animâ, il demande la protection d’un bois mort, pro vila rogat mortuum ; car ils ont des yeux, & ne voient pas ; des oreilles, & n’entendent pas ; des pieds, & ne marchent pas ; des mains, & ne touchent pas ; une bouche, & ne parlent pas.

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