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402. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Non, Monsieur, ceux d’entr’eux qui liront votre brochure vous plaindront de négliger la partie la plus brillante de notre littérature, & porteront au spectacle l’arrêt de votre condamnation : pour moi je fais plus, j’entreprends aujourd’hui de le justifier à vos yeux.

403. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103

Ils nous font des reproches secrets, ils portent la rougeur sur notre front : n’en est-ce pas assez pour les procrire ?

404. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121

Enfin, pour nous convaincre que les Poëmes déja au Théatre, ne guident point le Comédien dans le jugement qu’il veut porter de ceux qu’on y présente, il ne faut que refléchir sur l’extrême différence qui se remarque dans les manieres des Auteurs, soit pour les sentimens, soit pour les pensées, soit pour l’expression.

405. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10

Les horreurs du théatre de Crébillon rendent brutal, cruel, en porté, sanguinaire ; les friponneries des acteurs de Moliere & de Regnard secouent les scrupules de la probité & la justice, apprennent & font imaginer une infinité de tours d’adresse pour s’emparer du bien d’autrui.

406. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

LEs Motifs, qui portent les Personnes du Monde a aller au Bal, a la Comedie, & a se trouver a des semblables divertissemens sont ordinairement mauvais ; c’est pour satisfaire leur curiosité, leur vanité ; c’est pour y voir, & pour être vû, & nul bon Motif ne peut justifier la coûtume, que l’on prend d’y assister.

407. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Nous ne manquons ny de grands Maistres ny de beaux Esprits, ny de richesses, ny de magnificence : Pourquoy ne porterons-nous pas la chose au point où l’on peut l’avoir dê-ja portée ?

408. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Même d’avoir une cuirasse sur le dos, et des armes à la main, cela n’est pas toujours pris pour l’équipage d’un homme, parce qu’on tient qu’il s’est trouvé des Amazones qui ont porté les armes.

409. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

On le fait porter en terre par ses Cuisiniers, parce qu’il est mort de débauche. L’Empereur, le Prince d’Orange, le Duc de Savoye, les Etats de Hollande, portent le drap : ils lui ont donné une pleurésie. […] La ville de Calais, osant presque lutter avec le Monarque, lui a donné des lettres de Bourgeoisie, comme l’on donnoit le droit de Citoyen Romain, si parva licet componere magnis, l’a fait peindre, & au lieu de la statue qu’on élevoit à Rome, a mis son portait dans la salle d’assemblée de l’Hôtel-de-ville au milieu de ses Magistrats municipaux les plus distingués, car la magistrature la plus auguste, & le plus grand service à rendre à une ville, c’est d’avoir fait une piece de théatre ; le chaperon vaut-il la scene ? […] Mais si les illusions la portent à des violences, à des cabales, à faire des assemblées, à troubler la paix, faut-il la laisser impunie ?

410. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Si j’avais à parler à quelque moins habile homme, ou bien à quelque faux dévot, qui pour se donner des airs de réforme, aurait la témérité de rejeter la doctrine de saint Thomas comme opposée à la Morale des Pères, et peu conforme en quelques endroits aux maximes les plus pures de la Religion ; je n’aurais pas de peine à lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Conciles, les Souverains Pontifes, et tous les grands hommes qui l’ont suivi n’ont pu lui refuser. […] Caton qu’assistant un jour à ces spectacles, et apprenant de Favonius son favori, que par le respect qu’on lui portait, le peuple avait honte de demander que les Comédiens parussent nus sur le Théâtre, ce grand homme se retira, pour ne pas empêcher par sa présence une chose qui Epître 97. […] De la manière qu’on la joue à Paris, je n’y vois rien de criminel : Il est vrai que je n’en puis porter un jugement bien décisif, puisque je n’y suis jamais allé, et qu’étant Prêtre et devant l’exemple aux fidèles, je ferais autant de scrupule de m’y trouver, que dans aucune autre assemblée de grand monde dont notre état nous doit éloigner : mais il y a trois moyens fort aisés de savoir ce qui s’y passe ; et je vous avoue que je me suis servi de tous les trois. […] [NDUL] Bibliothèque des Pères, nom que portaient plusieurs collections des ouvrages des Pères : Bilioteca veterum Patrum et antiquorum Scriptorum ecclesiasticorum, latine, par Margurin de La vigne, Paris, 1575, 8 vol.in-folio, Appendix, sive tomus nonum, 1579, in-folio ; nouvelle édit., Paris, 1589, 9 vol. in-folio ; Magna bibliothéca Patrum et scriptorum ecclesiasticorum, Paris, 1644, 17 vol. in-folio ; Maxima bibliotéca veterum Patrum, Lyon, 1677, 27 vol. – Caffaro désigne l’une ou l’autre de ces collections, à moins qu’il ne parle en général des ouvrages des Pères.

411. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Mais si tous n’y portent pas l’Eucharistie, tous y portent le Baptême, qui subsiste en eux par le caractere sacré, qui fut imprimé dans la substance de leur ame. […] Ne croyez pas, que ce soit porter la vertu à l’excès que de la réduire à cette gêne.

412. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

On conçoit sans peine après cela que, dans cet état d’exaltation morale, les accidents réels et ordinaires de la vie, le choc des passions sociales, pourront facilement porter à une triste et funeste réalisation. […] Il y a des occasions prochaines qui portent au péché mortel par elles-mêmes et de leur nature, comme les professions de comédiens, farceurs, etc. » Revenons encore aux acteurs et aux actrices, c’est un autre passage de Mgr Gousset qui nous y ramène.

413. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Cette idée s’étendra, on la portera sur des tabatieres, des pommes de canne, des boutons d’habit, des éventails. […] Ce désordre arrive presque toujours quand le théatre ose porter ses mains sacrilèges sur les choses saintes, ce qui a fait défendre absolument chez les Protestans toutes les pieces tirées de l’Ecriture.

414. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

La comparaison, le jugement des rapports trouvés par ces diverses opérations, appartiennent incontestablement à la faculté raisonnante, & ce jugement est souvent en contradiction avec celui que l’apparence des choses nous fait porter. […] Il tâchera de mettre à profit ses revers mêmes, comme un joueur prudent cherche à tirer parti d’un mauvais point que le hazard lui amene ; &, sans se lamenter comme un enfant qui tombe & pleure auprès de la pierre qui l’a frappé, il sçaura porter, s’il le faut, un fer salutaire à sa blessure, & la faire saigner pour la guérir.

415. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

mais si rude, et avec si peu d’élégance, que les Athéniens ne voulurent permettre, qu’elles fussent aucunement portées aux jeux de prix par les Poètes, qui vinrent après, si elles n’étaient corrigées par autres. […] Un jour on jouait quelque farce, en laquelle une putain s’abandonnait publiquement : et comme [selon que son rolet le portait] elle se découvrît déjà pour montrer ses parties honteuses, voyant entrerCato Censorius.

416. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

On sent combien une telle autorité doit être respectée ; mais si ce divertissement étoit pur & innocent, il ne mériteroit plus une telle censure ; car si le principe de la vie sérieuse que commande la Religion, étoit porté trop loin, contre la pensée de Bossuet lui-même, il excluroit les plaisirs les plus innocents.

417. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -

Cette difficulté doit être moins grande, toutefois, je le répète, sous une constitution aussi raisonnable que celle que nous avons eu le bonheur d’obtenir enfin ; parce qu’en respectant les hommes, elle doit nécessairement les porter à se respecter eux-mêmes.

418. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Lorsqu’après avoir admiré une Muse qu’éleve le Cothurne, & qui porte le Sceptre & la Couronne, on voit sa Compagne en brodequin, qui n’a d’ornemens que son Masque, on est porté à la mépriser : elle a donc un merite très-rare, quand malgré la bassesse apparente de sa condition, & la simplicité de son langage, elle parvient à se faire admirer.

419. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

Et cela se fit près de cent cinquante ans avant que la représentation des Poèmes Dramatiques fut reçue au Théâtre Romain, durant lequel temps les Bouffons et Bateleurs ont porté le nom d'Histrion Scénique.

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