Car j’avoue que ce n’est ni un de mes amis, ni une personne de qualité, ni une espèce de défi (discours d’Auteurs si rebattus dans les Préfaces) qui m’ont engagé à ce travail.
D’un autre côté l’on entend bien des clameurs contre l’usage et la nécessité d’avoir des Procès : et généralement tout le monde voudrait les éviter en s’accommodant à l’amiable pour ne pas se ruiner et pour ne pas se charger des peines et des inquiétudes d’esprit qu’ils apportent : cependant il n’est que trop vrai qu’il y a des personnes qui ne sauraient vivre sans Procès, qui les cherchent, et qui sur des prétextes très frivoles, attaquent leurs parents, souvent même leurs amis, seulement pour avoir le plaisir de plaider.
Ces personnes infâmes qui font métier de corrompre le chasteté, n’ont rien en leur bouche, ni en leurs actions, qui jette la honte sur le visage, ce ne sont que civilités, que courtoisies, que protestation de fidélité, car leur dessein principal est de gagner doucement le cœur d’où dépend tout ce qu’ils prétendent.
Ilme suffit de présenter le remède au mal, sans m’attacher aux personnes. […] Il est vrai que ceux qui y montent se sont avisés de cette souplesse, selon les lieux, et les personnes qui y assistent, de se réprimer et contrefaire. […] Premièrement il ne permet point à aucun Citoyen, ou personne libre, de se produire sur le Théâtre, pour aucun Batelage, et renvoie cela aux seuls Esclaves, ou aux Etrangers. […] ed . 2 Tout ce que Dieu commande, par cela même devient nécessaire en soi, et d’une nécessité simple, sans que la circonstance du temps, ou du lieu, ou de la personne, en varie la nature. […] Mais si cette règle doit être gardée, lorsqu’il est question de condamner les vices en général, il en va un peu autrement lorsqu’il s’agit des personnes qui en peuvent être coupables.
C’étoit un esprit caustique qui ne menageoit personne, & ses. […] On ajoute cependant que lui-même faisoit fort peu de cas de son ouvrage, qui n’étoit qu’une traduction en prose fort mauvaise (car il écrivoit mal) ; qu’il n’y avoit que quelques endroits brillans, quelques descriptions, qu’il avoit essayé de traduire en fort mauvais version témoin le poëme du Val-de-Grace, dont personne ne peut soutenir la lecture, quoiqu’il eût la liberté toute entiere, n’étant point gêné par les idées de l’auteur qu’il traduisoit.
Le saint abbé Nilus, qui vivait dans le cinquième siècle, dit aussi26 qu’une personne zélée pour sa sanctification, et craignant les blessures de l’âme, était obligée de s’interdire les spectacles publics, où la volupté siégeait comme sur son trône.
C’est un ciel où l’on voit les trois Personnes divines dans la gloire, la Sainte Vierge environnée des chœurs des anges, & au-dessous des différens ordres des saints de l’ancien & du nouveau Testament, patriarches, prophêtes, apôtres, martyrs, docteurs de l’Eglise. […] Le danger & le crime du Théatre est de séduire jusqu’aux personnes de mérite, & d’avilir les gens de qualité. […] Le mot a passé de la Peinture au Théatre, où l’acteur doit être habillé, coëffé, chaussé, agir, parler, chanter, danser, comme feroit la personne qu’il représente.
Personne sans doute n’aurait plus d’intérêt que nous à desirer, comme le voulait cet Auteur, que les Comédiennes fussent pour jamais bannies du Théâtre réformé : mais cette proposition me paraît également odieuse à faire, injuste & inadmissible. […] Le jeune-homme qui vient d’être ému, troublé, transporté hors de lui-même, s’est mis à la place de l’Amant ; il a cru voir dans celle qui représentait l’Amante, l’objet qui doit faire sa félicité ; son âme abusée ; s’est élancée vers l’Actrice ; la personne a fait oublier le rôle : dès le lendemain, il court revoir son enchanteresse, & dans la bouche de cette femme, les maximes saines, salutaires ne font plus que parer des charmes de la vertu l’idole de la volupté.
“Une personne de Théatre, dit M.
LE Dialogue est la représentation naïve d’un discours que tiennent ensemble deux ou plusieurs personnes.
TABLE DES MATIERES Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. […] Eloge de cette Maison, & à cette occasion réflexion sur l’éducation des personnes du sexe, a, lxxvj. 325, 496-502 Cyrus. […] Peu de personnes sont en état d’y aller pour juger des Pieces, a, 21. […] Citation non suspecte, qui prouve que le suffrage des personnes vertueuses n’est pas celui que les Poëtes dramatiques cherchent à se concilier, b, 546.
Une jeune personne élevée dans un couvent, avec beaucoup de piété, revient dans sa famille. […] Le cothurne vouloit passer avant le brodequin ; mais la robe prétendoit le pas sur l’épée, sur-tout celle de Marmontel, arborée depuis deux jours, qui n’avoit versé le sang de personne : Cedant arma togæ.
Il savoit mieux que personne jusqu’à quel point un cœur pouvoit être sensible sans danger.
Sa Versification est la seule qui convienne à la Comédie, & sa Prose même a un agrément que peu de personnes remarquent.
» « Dans quelle crise doit se trouver le physique d’un homme, qui se tenant dans une posture immobile et gênée, l’espace de trois ou quatre heures, dans une place hermétiquement fermée, respire cinquante ou soixante mille fois l’haleine de trois ou quatre mille personnes asthmatiques, pulmoniques, scorbutiques, hydropiques, éthiques, lépreuses, effrayant mélange d’air épaissi encore et détérioré par la fumée de quelques centaines de chandelles, lampes, bougies, flambeaux ; qui, en même temps, éprouvent toutes les commotions de volupté, de haine, de tristesse, de vengeance, que le spectacle fait naître.
Utiles aux Curez & autres Ecclesiastiques, pour s’aquiter de leur devoir : Aux Chefs de Familles pour l’instruction de leurs Enfans & Domestiques, et à toutes sortes de Personnes qui veulent vivre selon Dieu. […] = Histoire critique des personnes les plus remarquables de tous les siècles, Paris, Urbain Coustelier, 1699, t. […] Utiles aux Curez & autres Ecclesiastiques, pour s’aquiter de leur devoir : Aux Chefs de Familles pour l’instruction de leurs Enfans & Domestiques, et à toutes sortes de Personnes qui veulent vivre selon Dieu. […] • Plus ancienne édition au catalogue de la BnF : Réflexions chrétiennes sur divers sujets de morale, utiles à toutes sortes de personnes et particulièrement à celles qui font la retraite spirituelle un jour chaque mois, par le P. […] Que les personnes de ceste Ordre ne puissent aller aux banquets deshonnestes, ny aux Comedies, & qu’ils ne donnent rien au Farceurs & Comediens », p. 106-108.
Sans recourir aux synonimes de l’Abbé Girard, personne n’ignore quel est dans la religion & la morale le synonime de volupté, de voluptueuse ; & sans faire tort aux Actrices Payennes, on peut en sûreté de conscience accorder la palme aux Actrices Françoises. […] Il faut que ce goût, ou plûtôt cette fureur soit bien dominante, pour avoir fait penser à une personne qui paroît d’ailleurs sage & pieuse, qu’une éducation théatrale formera de bonnes mœurs, qu’en dégradant l’Écriture on donnera de la religion, qu’une tête pleine depuis l’enfance de décorations, de parures, de farces, fera une bonne fille, une bonne mère, une femme chrétienne, & que les Communautés Religieuses porteront l’aveuglement jusqu’à adopter un systême d’éducation qui choque les premiers principes de la religion & de la vertu.
Que penserait-on d’une jeune personne qui découvrirait ainsi son caractère ? […] C’est une jeune personne qui s’èxprime ainsi à son amant ; Quelquefois dans le boccage, J’entens les petits oiseaux, Leurs plaisirs sous les rameaux, De nos amours sont l’image.