Lazare crurent devoir à la gloire de leur fondateur, et se devoir à eux-mêmes, de faire tous leurs efforts pour abolir le théâtre de la foire, et la Cour de Versailles, qui protège cette Congrégation, et qui s’intéressait à la canonisation d’un Saint à qui l’Eglise et l’Etat étaient redevables des plus importants services, donna cette satisfaction à la Cour de Rome, et supprima ce théâtre, qui par sa licence l’avait d’ailleurs bien mérité.
Sans elles on n’échappera pas à ses anathèmes, même dans le vénérable Institut ; on les y méritera encore plus parce qu’on ne se conformera pas à ces traits de sagesse qui l’ont rendu vénérable.
En permettant de diffamer les Dieux par la représentation de leurs crimes, ils laissaient la liberté de diffamer les hommes : les hommes méritent-ils plus de respect que les Dieux ?
Voilà les titres du théâtre, et les faits sur lesquels il établit son innocence, ou plutôt sa sainteté, et la foi que méritent ses défenseurs.
Parce que l’espérance de remporter quelques-uns des prix, qu’on y distribue à la fin à ceux qui les ont mérités, les porte à étudier avec plus de soin. 4°.
Voilà en peu de mots ce que l’on peut dire de plus obligeant et de plus avantageux pour Molière : et certes, s’il n’eût joué que les Précieuses, et s’il n’en eût voulu qu’aux petits Pourpoints et aux grands Canons, il ne mériterait pas une censure publique, et ne se serait pas attiré l’indignation de toutes les personnes de piété : mais qui peut supporter la hardiesse d’un Farceur, qui fait plaisanterie de la Religion, qui tient École du Libertinage, et qui rend la Majesté de Dieu le jouet d’un Maître et d’un Valet de Théâtre, d’un Athée qui s’en rit, et d’un Valet plus impie que son Maître qui en fait rire les autres.
C’en était trop pour ne pas mériter une belle statue au milieu d’Antioche. […] Aussi mérita-t-elle de périr comme avaient péri les Villes d’Afrique et des Gaules L. […] Que les Evêques qui manqueraient de zèle en ce point pour les répréhensions et les corrections nécessaires, méritent eux-mêmes et encourent la déposition, qui suppose un péché très grief. […] Alexandre d’Alès, sous qui saint Bonaventure étudiait environ l’an 1240. et qui a mérité le titre de Docteur irréfragable, traite la question sans entrer dans aucune supposition métaphysique. […] , à cause qu’il avait tiré par force de l’Eglise un homme qui s’y était retiré, et que par cette action il avait mérité l’excommunication.
La recette eut été bonne, leur singularité eût attiré bien du monde, & ces Seigneurs (de fraiche datte) n’auroient pas regretté le séjour de leurs terres & de leurs chateaux, ni mérité les réproches du Prince Clenerlow.
C’est à tout prendre un ouvrage médiocre, & sans le goût du libertinage & de l’irréligion qui a fait sa fortune, elle ne seroit pas sortie de la foule de trente autres poëmes qui ont autant & mieux mérité les lauriers poëtiques sans les obtenir.
De pareils sentimens méritent ces cachots.
Le mot d’Histrion est devenu un terme de mépris dont les Comédiens s’offensent, quoiqu’ils le méritent.
Voici un passage de cet Auteur, qui étant tout nouveau, puisqu’il est pris dans le Dictionnaire de Musique, semble mériter plus d’attention ; mais on découvre toujours la forte prévention qui anime M.
Eschyle fut appellé le pere de la Tragédie, parce qu’il la tira de son état rude & grossier, comme dit Quintilien, rudem ac impolitam Tragædiam aliquantulum illustravit, & il mérita surtout ce titre, pour avoir compris le premier, qu’il falloit écarter des yeux des Spectateurs la vue des meurtres : c’est ce qu’on lit dans Philostrate.
Je ne réclame point contre leurs arrêts ; mais j’en conclus qu’ils n’épargneront pas les théâtres, qui à ce double titre méritent plus la proscription.
Ce moyen de s'avancer s'est tourné contre eux, l'estime et la confiance qu'ils méritaient, s'est affaiblie ; la religion et les mœurs ont perdu à vue d'œil par le théâtre, et ne se rétabliront pas tandis qu'il subsistera.
Qualités qu’elles doivent avoir pour mériter l’applaudissement, a, 21-23. […] Falbaire de Quingey a donné sous le titre de l’Ecole des Mœurs, & qui fut représentée sans succès le 13 Mai 1776 à la Comédie Françoise, ne méritoit point le titre d’Ecole des Mœurs.
La proposition d’un mariage ne méritoit pas la haine d’Elisabeth ; cependant elle fit pendant tout son règne une guerre implacable à Philippe, elle l’attaqua par tout, dans les Pays-Bas se liguant ouvertement avec les rebelles ; en Portugal donnant du secours au Prince son concurrent ; à Naples & en Sicile suscitant contre lui le grand Turc ; en Espagne prenant & saccageant la ville de Cadix ; en Amérique faisant ravager ses provinces par le Capitaine Drack, sur toutes les côtes par des pirateries contre les vaisseaux Espagnols ; en France animant contre lui la Cour, Henri IV, les Protestans ; à Rome se liguant avec Sixte V, malgré son aversion pour les Papes. […] Jesus-Christ n’a pris que des hommes pour les Apôtres, il n’a pas même élevé au ministère sa Très-Sainte Mère, la plus parfaite de ses créatures qui méritoit mieux qu’Élisabeth de gouverner son Église.
C’est un tribut de justice & de piété de donner à ses Proches les louanges qu’ils méritent. […] Son exemple a déjà été suivi dans Mérope avec un succès éclatant & bien mérité.