Je ne lis point sans attendrissement ce qu’il dit à son Fils aîné, pour le consoler d’avance des critiques qu’il entendra faire de ses Tragédies. […] Lisez attentivement ce morceau : Je cours à mon supplice & non pas au combat, Cette tirade trop longue pour être citée toute entière, ne manque pas de force ni de vivacité. […] Je censure sans ménagement un de ces hommes dont on ne doit lire les Ouvrages, ni prononcer le nom qu’avec respect, & j’adresse ma critique à son Fils.
Quelqu’un qui n’en aurait jamais vu ni lu d’autres, s’y réjouirait certainement ; nous nous y réjouirions nous-mêmes à la fin, quand les autres seraient oubliées : l’habitude fait tout. […] Il faut que M.F. n’ait pas lu ce Discours avec attention, ou qu’il ait été aveuglé par un préjugé bien violent ; s’il l’eût seulement examiné d’un œil indifférent, il l’aurait trouvé absolument opposé à ses intérêts ; et il se serait bien gardé de dire que, c’« est tout ce qu’un esprit sage et orné peut produire de plus équitable ». […] Pour M.F. quoiqu’on voie bien qu’il l’a lu, on le prie d’y jeter de nouveau les yeux. […] Il y a apparence qu’il aura lu saint Jérôme avec les mêmes yeux, que ceux dont il a examiné le Discours du P.
Nous lisons, au ch.
Je laisse ces épines pour vous ramenez aux fleurs des Comédies de ce temps, qui sont autres que vous ne les figurez, nous en usons selon le conseil de saint Basile en l’épître à ses neveux comme il faut lire les Poètes, et se garder de la tête du Polybe.
Si on veut lire leurs brochures modernes, on y verra que cette infâme et audacieuse société, s’annonce très ouvertement pour être un ordre tout à la fois monastique et politique.
On en peut juger par ce que nous lisons dans le théâtre des Grecs au sujet d’Aristophane. […] De courageux esprits bravant Genève et Rome, Ont enfin démasqué le fanatisme affreux, Et quiconque sait lire est éclairé par eux. […] NDA « Delicta majorum immeritus lues Romane, donec templa refeceris Ædesque labentes Deorum et Fœda nigro simulacra fumo. » Horace. […] NDA Le même auteur d’après les anciens, assure que Platon envoya à Denis le Tyran, un exemplaire d’Aristophane, en l’exhortant à le lire avec attention s’il voulait connaître à fond l’état de la république d’Athènes. […] Si le fait est vrai (et quand il ne le serait pas, il peut le devenir), la société n’a-t-elle pas une grande obligation à l’auteur de lu i avoir ménagé un spectacle aussi moral et aussi heureux dans ses effets ?
La scene, la poësie, les romans rappellent sans cesse ce langage muer, & lisent dans les cœurs par les couleurs, les regards, les parures, les gestes, qui président à la toilette ; l’empire des passions, l’amour est le vrai baigneur, la vaie femme de chambre. […] Vous vous permettez de regarder des tableaux licentieux, de lire de mauvais livres, de chanter des chansons lascives ; quoique vous soyez sans témoins, la pudeur malheureusement exilée n’habite plus dans votre cœur.
Le directeur parut sur le théatre au jour marqué, suivi de deux acteurs tenant chacun une torche à la main, & lut à haute & intelligible voix l’excuse qu’on lui avoit donnée par écrit, conçue dans les termes précis qu’on avoit exigés. […] C’est une espece de concert où leur accord fait la consonnance parfaite ; & comme un bon musicien dirige la basse, le dessus & toutes les parties, un bon ballétiste doit régler la musique & la poësie, & pour ainsi lire battre la mesure pour tous les trois.
qui permettent à quelques personnes, dans la vue de quelque utilité, et non de quelque plaisir, de lire les Comédies et les Fables des Anciens ; mais on n’a jamais permis d’assister aux Comédies, et d’en être spectateurs. […] « Nam etsi quodam excelsi animi robore nihil inde contraxisti : attamen quoniam alios imbecilliores exemplo tui spectaculorum studiosus effecisti, quomodo ipse non commisisti qui causas committendi aliis præbuisti .… quare, quamvis animi tui modestia effecisti, ut nihil tibi inde abfuerit, quod ego fieri posse non arbitror, quoniam tamen alii causa ludorum multa peccarunt, graves propter hoc pœnas lues. […] L’on peut dire ici que les personnes qui mènent leurs filles à la Comédie, sont bien éloignées de l’esprit de la Mère de Sainte Macrine sœur de Saint Grégoire de Nysse. « La Mère de cette Sainte, dit ce Père, avait un grand soin de la faire instruire ; et entre autres choses elle ne lui permettait point de lire les fables ni les Comédies : car S. […] « Nam etsi quodam excelsi animi robore nihil inde contraxisti : attamen quoniam alios imbecilliores exemplo tui spectaculorum studiosus effecisti, quomodo ipse non commisisti qui causas committendi aliis præbuisti .… quare, quamvis animi tui modestia effecisti, ut nihil tibi inde abfuerit, quod ego fieri posse non arbitror, quoniam tamen alii causa ludorum multa peccarunt, graves propter hoc pœnas lues.
Qu’on lise leurs Regles ; qu’on examine leurs usages, & l’on ne pourra s’empêcher de reconnoître que tout ce qui leur est recommandé, que tout ce qu’ils doivent observer dans leurs cloîtres, les rappelle à Dieu. […] Pour peu qu’on lise avec attention les Pieces du Théatre Grec qui sont parvenues jusqu’à nous, on reconnoîtra que les Poëtes ne se proposoient pas seulement, comme les nôtres, d’amuser ; ils travailloient tout-à-la-fois & pour le peuple & pour les gens d’esprit. […] Page 4 ; lisez-y ligne 28, 1772, au lieu de 1770.
Ils auront beau être mauvais, on m’accordera sans peine que dans le tems que je les lis renfermé dans mon cabinet ou couché sur la fougere, je ne fais pas tant de mal que si j’étois ailleurs à faire pis. […] Nous lisons (p. 10.) […] Je n’ai plus qu’un mot à vous dire, Nations entieres : Quand vous lisez en tête du cinquiéme volume de l’Encyclopédie dans l’éloge de M. de Montesquieu qu’il renonça à une premiere Place de Magistrature, parce qu’il sentoit qu’il y avoit des objets plus dignes d’occuper ses talens , ne croyez pas que le Panégyriste ait voulu parler ici à la louange de son héros : il n’est personne d’entre nous qui ne regarde cette pensée du Démocrite François comme une tache pour sa mémoire ; sans doute il a voulu qu’elle demeurât toujours cachée ; peut-être même ne l’a-t-il jamais communiquée ; mais il n’en a pas moins fallu la mettre au grand jour, & pour la mettre à la portée du plus grand nombre, qui n’est pas celui des Souscripteurs de l’Encyclopédie, notre Mercure de Nov. 1755 lui a donné place parmi ses galanteries.
Les Académiciens y lisent leurs ouvrages, après la semonce de Mr. le Directeur, ensuite on distribue les prix ; savoir : à l’Auteur du meilleur ouvrage & aux deux Curés des filles qui ont été jugé les plus vertueuses de la Paroisse, & les plus digne de la couronne, lesquels doivent le leur livrer lorsqu’elles se marieront & en faire mention dans le Contrat de mariage.
Il était à la comédie, il entretenait une Actrice, il étudiait un rôle, il lisait Molière.
7.) donne un fort bon extrait d’un livre Espagnol contre la comédie, et il nous apprend que les Magistrats ayant lu cet ouvrage, en avaient été si frappés, qu’ils avaient abattu le théâtre qu’ils venaient de construire, qui avait coûté vingt mille ducats.
Quiconque a lu le Droit canonique sait que la plus grande partie des Décrétales & du sexte n’est composée que des réponses des Papes aux consultations des Evêques François, & des décisions sur les proces de France. […] Que vos enfans, dit-il, lisent & relisent tous les jours Corneille ; interrogez-les, instruisez les sur le détail & les intérêts de chaque scène : Je doute que vous puissiez leur donner une meilleure éducation.
Jamais il ne composa que de goût & de génie : il lut quelques comédies Espagnoles, il y prit des intrigues, des bons mots, des situations théatrales, qu’il enchassoit dans ses farces. […] Qu’on lise son poëme du Val de Grace, où tout exigeoit la diction la plus soignée (& qu’il composa à loisir), on en sera peu satisfait (qui le lit !).
on ne prêche pas, ni on ne baille pas des Méditations, mais on a quelques bons discours qu’on peut entendre sans se bander ; et on peut y être honnêtement recréé : à quoi encore peut servir quelque lecture récréative, avec liberté à chacun de dire son petit avis sur ce qu’on dira, ou qu’on lira. […] qui est là présent, et sans renouveler votre intention, lui offrant cette action unie à la semblable que les Saints ont fait çà bas en terre, et par laquelle ils ont mérité le Paradis ; et unie à celle, non pas que nous lisions que Jésus-Christ ait fait, mais qu’il pouvait faire, et qu’il eût fait, si la gloire de son Père, et le salut des âmes l’eût requis : outre cela, dis-je, (qui doit être ordinaire à toutes vos actions,) pour ne faire rien qu’en homme, et en homme Chrétien ; et pour n’avoir jamais une action vide et oisive : Il faut que vous vous gardiez de cinq défauts qui peuvent arriver au jeu, ou pour mieux dire que vous ayez grand égard à cinq choses qu’on doit considérer au jeu.
Ils n’attendent pas qu’on deffende les spectacles, ils preuiennent eux-mesmes, & demandent hardiment ; qui les peut impreuuer puisque la Saincte Escriture les appreuue ; le Prophete Helie n’a t’il pas mené le chariot d’Israël ; Dauid n’a t’il pas dansé deuant l’Arche d’Alliance à la face de tout son peuple ; ne lisons nous pas qu’aux plus Sainctes réjoüissances on a fait des concerts de voix & d’instruments ; qu’on y a fait retentir les Harpes, les Tambours, les Trompettes, & les Psalterions.