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242. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

De jeunes Romains en étaient les Acteurs. 2.

243. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

La fréquentation, dit-on, diminue la fureur du célibat (et le scrupule de la fidélité conjugale), elle arrache toujours quelque jeune personne au petit collet et au voile (et au ridicule de la pudeur).

244. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Et le public, pour savoir s’il s’amuse ou s’il est ému, sera-t-il obligé de demander comme ce jeune étranger à son Mentor : mon Gouverneur, ai-je bien du plaisir ? […] Un homme flétri par une lâcheté, n’ose plus paraître à leurs yeux ; et si l’on interrogeait les cœurs, on verrait qu’elles ne sont pas oubliées dans la harangue intérieure qu’un jeune guerrier se fait à lui-même quand il marche à l’ennemi. […] Cette attention est un devoir pénible ; on le néglige, et l’on se plaint des égarements d’un jeune cœur livré à lui-même. […] Prenez un jeune débauché au dénouement de l’Enfant Prodigue ; s’il est attendri, s’il a versé des larmes, il est vertueux, au moins dans ce moment. […] Que vous demandiez si ces hommes si bien parés, si bien exercés au ton de galanterie et aux accents de la passion, n’abuseront jamais de cet art pour séduire de jeunes personnes ; votre crainte peut être fondée, et je sens qu’un bon Comédien doit savoir mieux que personne l’art de témoigner ses désirs sans déplaire, et de les rendre intéressants.

245. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

C’est le tombeau d’une jeune femme morte entre les bras de son mari (& qui n’est pas trop décent dans une église) ; on y voit ceux du Chevalier Venin, de l’Amiral Vailon, du Capitaine Hardic, du Musicien Drandel, du Philosophe Neuton, &c. tous ceux des personnes de leurs familles, même celui de Milton, qui lui seul valoit plus que toutes les actrices du monde, & qui pourtant fut élevé aux dépens de son neveu. […] C’est une réflexion que le Spectateur doit à la jeune & jolie Elisabeth Pirson, fille de l’hôte célebre du Jardin aux Ours, à qui il en rapporte la gloire.

246. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Mais on n’exigera pas que je prenne pour maître un vieux radoteur, ou un jeune étourdi, quelque habile homme qu’il ait été ou qu’il doive être, les étincelles et les éclairs sont de mauvais guides, et avec tout le respect qui est dû à ces astres brillants, à retrancher leurs taches, leurs éclipses, leurs aberrations, leur lever, leur coucher, on ne peut en espérer que bien peu de beaux jours et des lumières bien faibles. […] Le voyage est long, il y a loin d’une Ursuline, d’une Visitandine à l’auteur de l’Epître à Uranie.Dans son séjour à Paris, elle fit la conquête d’un jeune poëte qui, extasié des tragédies de l’oncle et des charmes de la nièce, se monta sur le ton tragique et fit imprimer plusieurs pièces adressées à Voltaire, pour le prier d’être le mentor de tous les deux.

247. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Ce sont tous ces traits répandus, qui forment le caractère des personnages ; ainsi dans l’Iphigénie tout ce qui entre dans la représentation d’un homme amoureux, mais violent, tel qu’était Achille ; tout ce qui sert à nous peindre un Roi fier et ambitieux, tel qu’Agamemnon ; une mère tendre, une jeune Princesse courageuse, telles que Clytemnestre, et Iphigénie ; c’est précisément ce que nous appelons mœurs. […] Cet usage était ordinaire ; de sorte que le sage Caton, assistant un jour au Théâtre, et étant averti, que les Romains, par le respect qu’ils portaient à son caractère, n’osaient demander que les jeunes filles et les jeunes garçons parussent tout nus sur le Théâtre ; il se retira, pour ne pas priver le peuple de ce plaisir brutal, et pour n’être pas lui-même témoin de cette infamie, dont la gravité de Caton aurait été offensée.

248. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Tandis que le Cardinal de Richelieu, par des Représentations où l’on admiroit les Décorations, les Perspectives, & les Machines, protégeoit en Ministre des Piéces qu’il affectionnoit en Pere, le jeune Corneille, par des Tragédies représentées avec moins d’appareil, sut anéantir non seulement les huit cent Piéces de Hardi, & tant d’autres ; mais cette Mirame dont la Représentation avoit couté, dit-on, cent mille écus, & ce Morus qui avoit couté la vie à quelques Portiers de la Comédie, & bien des larmes à son Eminence.

249. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

« Vix artibus honestis pudor retinetur, nedum inter certamina vitiorum pudicitia, modestia, aut quidquam boni moris retinebitur. » Nous voyons dans Pline le jeune,Plin.

250. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Vous ne sauriez croire de quel bouleversement en conséquence furent agitées ces jeunes et pétulantes cervelles.

251. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

. *** », p. 223-232, in Œuvres de Gresset, nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, Paris, Bleuet jeune, 1805, 3e partie. […] Nouvelle édition, suivie d’une pièce de vers du même auteur et de trois lettres de Jean Racine qui n’avoient point été imprimées, Paris, de Hansy le jeune, 1773, in-8º, XII-84 p. […] Par le P. le Jeune, dit le Pere aveugle, Prétre de l’Oratoire de Jesus, Toulouse, Jean Boude, 1689, (5 ff.) 857 p. (2 ff.). […] Rééditions • Le Missionnaire de l’oratoire, ou sermons pour l’Avent, le Carême & les Fêtes, dans lesquels sont expliquées les principales vérités Chrétiennes, que l’on enseigne aux Missions, tirées de l’Ecriture Sainte, des Conciles, & des Saints Peres, par le P. le Jeune, dit le Pere aveugle, Prétre de l’Oratoire de Jesus, tome troisième, Lyon, Perisse frères, 1825, (2 ff.) 498 p. […] Nogaret, Sur les spectacles, 1802 • Nogaret, François-Félix (1740-1831) : Sur les spectacles, par l’auteur de « Podalire » et de « l’Aristénète français », Paris, Le Petit jeune, an X-1802, in-8º, 16 p.

252. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Et quels seront les transports de sa noble allégresse, si même au-delà des mers, ce jeune plantf peut un jour s’étendre et se fortifier de nouveau ! […] Aussi, grâces à son empressement à satisfaire aux premiers besoins du peuple français, jouissons-nous déjà du bienfait de cette loi salutaire, qui autorise le rétablissement de ces pieuses maisons destinées à former nos jeunes lévites à la pratique de toutes les vertus chrétiennes et à l’enseignement de la morale céleste. […] C’est ainsi que sur la foi d’un modèle imaginaire, sur un air modeste et touchant, sur une douceur contrefaite, le jeune insensé court se perdre en pensant devenir un sage. » Sans adopter dans leur entier des principes aussi rigides, et qui tiennent peut-être un peu du paradoxe et de l’hyperbole, j’oserai dire que si la société, malgré sa corruption, peut encore offrir à nos poètes dramatiques plus d’un modèle de vertu, propre à figurer avantageusement sur la scène, le théâtre n’en sera pas moins dangereux pour la jeunesse, à raison des couleurs favorables sur lesquelles on affecte de lui présenter le tableau de l’amour. […] Et quelle est la puissance victorieuse qui peut arrêter aujourd’hui l’aveugle témérité de cet essaim de jeunes auteurs, dont beaucoup, privés même du secours d’une éducation achevée, s’épuisent dans des efforts prématurés, et prenant les fausses lueurs du bel esprit pour les étincelles du génie, osent de nos jours même, disputer à Sophocle ou Ménandre l’honneur des jeux scéniques ; et jamais peut-être il ne fut si vrai de dire avec Boileau : « Souvent l’auteur altier de quelque chansonnette, Au même instant prend droit de se croire poète. » Sans doute, il est temps de faire cesser ce scandale qui nous déshonore en France, et de purger le théâtre de ces productions frivoles, équivoques ou licencieuses. […] A la seule conférence de Saint-Sulpice, dirigée par des ecclésiastiques d’un savoir prodigieux, d’un talent bien rare pour la parole, et dont j’ai rencontré peu d’exemples encore, il est presque toujours impossible de pénétrer si l’on ne peut prévenir cette foule de jeunes auditeurs dans le local assez vaste où ils se rassemblent, mais beaucoup trop resserré pour le grand nombre de ceux qui aiment à voir pulvériser, avec tant de force et de vérité, les frêles arguments de nos déistes ou de nos athées contre la religion catholique.

253. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

A Nîmes, où il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère, il se représenta devant le Sieur d’Aubais et le Baron de la Casaigne Consuls, une excellente Tragédie des conquêtes de Pyrrus o, où les quatre principaux Ministres, à savoir le Faucher grand Controversiste, le Sieur Petit excellent en la langue Grecque, Pérol autrefois Jésuite, grand Philosophe, et le Sieur Roussel qui fut Ministre de Monseigneur de Rohan, assistaient avec quantité de leurs amis : A Montpellier pendant mes études il se fit quelques récréations entre lesquelles il se joua deux pièces, l’une tirée de Joseph, et l’autre de l’histoire de Perse, où plusieurs Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Ministres de la ville, qui étaient le Faucheur à présent Pasteur en l’Eglise de Charenton et le jeune Gigort.

254. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Per hæc, vitia ingredi solent. » Honorius et Théodose le jeune portèrent plus loin la délicatesse.

255. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

La voilà aux pieds d’un Jésuite (le P. le Jeune) cette fameuse Dame de la Grace, à qui Port-Royal éleva des autels. […] étoit un jeune Prince à qui on n’avoit rien à reprocher, & qui donnoit les plus grandes espérances.

256. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Ne dirait-on pas que plusieurs de nos Tragédies nouvelles, soient l’ouvrage de quelques jeunes Ecoliers ?

257. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Je conseille aux jeunes Auteurs de suivre leur éxemple, & celui de J.

258. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Syphax empoisonnant sa femme, le jeune Horace poignardant sa sœur, Agamemnon immolant sa fille, Oreste égorgeant sa mère, ne laissent pas d’être des personnages intéressants.

259. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Je ne vis personne qui eût mine d’honnête homme, sortir satisfait de sa Comédie ; La joie s’était changée en horreur et en confusion, à la réserve de quelques jeunes Etourdis, qui criaient tout haut que Molière avait raison, que la vie des Pères était trop longue pour le bien des Enfants, que ces bonnes gens étaient effroyablement importuns avec les remontrances, et que l’endroit du fauteuilu était merveilleux.

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