Ericie est une imbécille, qui s’accuse d’abord elle-même avant qu’on la soupçonne, & contre la vérité se fait croire coupable des derniers crimes avec son amant : Non, mon cœur ne cherche point d’excuse : Dans ces lieux un mortel digne de ma tendresse, Pour moi jusqu’en son temple a bravé la Déesse.
Le Roi de Sicione Clistene ayant mis sa fille au concours, & la promettant au plus digne, plusieurs partis se présentèrent pour la disputer.
[NDE] Le texte de Gaule est accompagné d’une approbation datée du 18 octobre 1607 par Robert Berthelot, suffragant de Lyon, qui atteste « n’y avoir rient trouvé qui ne soit conforme à notre sainte foi et religion catholique : ains être digne de lumière, à fin de faire connaître les mauvais artifices dont usent d’ordinaire les mal affectés à la vérité » (ibid.
Je passe maintenant aux Philosophes, desquels la doctrine est fort ample et copieuse, digne certainement d’être apprise et reçue soigneusement de chaque bon citoyen.
N’est-ce pas là, Monsieur, un personnage bien digne du Docteur Angélique ? […] Mais il faut voir comment il la brode : « Vous me ferez plaisir, continue-t-il, en parlant à son Ami, de prier ceux qui vous apportent de ces sortes d’arguments, de vous dire la différence qu’ils mettent entre les autres jeux et les Comédies ; car pour les Rituels, les Canons et les Conciles, ils n’y en mettent aucune, défendant également tous les jeux. » Et après avoir fait montre de son érudition, en citant quelques endroits des Conciles et des Pères, où les jeux de hasard sont étroitement défendus, comme si quelqu’un en doutait, il tire une conclusion tout à fait digne de lui : « Cependant, dit-il, vos Docteurs qui font sonner si haut les Pères et les Conciles, n’en suivent pas si scrupuleusement les décisions contre les jeux : nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de jouer, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des Pères de l’Eglise, ne doivent s’entendre que de l’excès du jeu. […] Et refuser de justes adoucissements en sa faveur, puisqu’on en trouve si facilement à l’égard des autres jeux. » Je dis que cette conclusion est tout à fait digne d’un Docteur de Théâtre : elle en a toute l’impudence, en blasonnant d’un seul trait tout l’Etat Ecclésiastique, et en composant non pas un Concile, mais une Académie de Joueurs, « de tout ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques ».
Car quand les spectateurs les approuvent et les voient volontiers, ils font eux-mêmes ces choses, par leur vue et consentement, tellement que ces mots de l’Apôtre les regardent particulièrement79, « que non seulement ceux qui les commettent, sont dignes de mort, mais aussi ceux qui favorisent à ceux qui les font ». […] Voudrions-nous par aventure, et estimerions-nous digne, que Dieu nous voyant dans les Cirques et Théâtres, regarde aussi avec nous avec plaisir, ce que nous regardons, et qu’il voie volontiers avec nous, les infametés que nous voyons ? […] Car quand nous jouons ès Théâtres et cirques nous périssons, selon le dire du Sage90, « C’est comme un jeu au fou de faire quelque méchanceté. » Par quoi, quand nous rions entre les choses déshonnêtes et déshonorables nous commettons des péchés, qui ne sont pas petits, mais d’autant plus dignes de punition, pource que quand ils semblent en apparence être petits, ils sont très pestilents par les choses pernicieuses qui en résultent.
» Cette même Loi, si digne de la piété de Théodose, contient quelques autres règlements qui ne purent être qu’agréables à l’Eglise. […] Il dit nettement que le Théâtre est l’école de toute sorte d’infamies et de débauches : « Schola fœdiatis omnis et lasciviæ ; que les Vers qu’on y récite amollissent la vigueur de l’âme, et allument le feu des passions, et que tous ces divertissements sont dignes des larmes des Chrétiens. […] » L’Université de Paris est surtout très jalouse de cette discipline, si digne des Maîtres Chrétiens. […] Fléchier Evêque de Nîmes publia un Mandement contre les spectacles, où il déploya toute la force de son éloquence : comme cette pièce est courte et digne d’être conservée, nous avons cru devoir l’imprimer à la fin de cet ouvrage, pour ne pas trop interrompre le fil du Discours. […] Or à mon avis, l’un des plus dignes soins de la bonté d’un Souverain envers ses sujets, est de les empêcher tant qu’il peut d’être oisifs.
Le Cardinal Quirini est bien digne du temps des spectres & des sortileges.
Jean dit, il est vrai, je ne suis pas digne de délier le cordon de ses souliers.
N’est-ce pas un vieillard octogénaire bien respectable, & bien digne d’être tous les jours cité avec éloge par les beaux esprits.
digne apologie des intentions, de la pureté & des effets du théatre).
Ce sont des troupes auxiliaires, que vous appelez pour votre ruine ; ce grand Saint exprime sa pensée avec des termes dignes de son esprit, et que je vous prie de remarquer.
Et c’est particulièrement en cette occasion qu’a lieu cette maxime de saint Paul ; que « non seulement ceux qui sont ces choses sont dignes de mort ; mais aussi tous ceux qui les approuvent, et qui y prennent part de quelque manière que ce soit ».
Voilà ce qui l’a rendu digne de la doctrine de saint Augustin.
C’est dommage qu’il ait prodigué ses talents pour un client qui en était si peu digne.
Que ces traits sont dignes d’une bouche si éloquente et si sainte !
Des exemples généraux si je passe aux particuliers ; parmi les Auteurs sacrés, j’entends un Augustin qui se cite lui-même en témoignage ; & avec cette noble franchise, si digne d’un vrai Pénitent, avoue que c’est sur le théâtre qu’il respira par les oreilles & par les yeux tout le venin qui corrompit son cœur.
Il formera une collection piquante des têtes dignes des petits cabinets.