Personne ne la crut ; elle avoit été suspecte à tous les partis, elle ne reçut point les derniers sacremens, & donna pour dernier conseil à son fils, qu’il n’eût garde de suivre, d’accorder à tous ses Sujets la liberté de conscience.
J’en suis touché au dernier point. […] Hecube qui après avoir vu périr sa Ville, son Palais, son Mari, ses Enfans, dans le moment même qu’on lui est venu arracher sa fille pour l’immoler, trouve le cadavre du dernier de ses fils qu’elle croyoit avoir sauvé, souffre des maux qu’elle n’a point mérités, & Euripide a excité la Pitié par cette Tragédie qui offre le Spectacle des miseres humaines, accablant un Personnage ordinaire, dont les qualités personnelles n’excitent en nous ni admiration, ni haine.
Tout doucement : ces dernières obligations-là ne me plaisent pas tant que les autres. […] Dites-moi votre dernier mot.
On a démontré combien il étoit aisé de lutter contre ces tourbillons d’esprits follets, qui ne débitent que des fables ridicules & grossieres, dignes de ces petits romans à papier bleu, que leur adeptes vantent & colportent dans nos villages ; je m’attends qu’en élevant la voix contre les spectacles, ils déclameront contre moi, effrayés par la perte qu’éprouveroit la caisse philosophique, dont les Opéra & les Comédies font les plus clairs revenus, & dont les derniers ne sont accordés qu’à des forbans de littérature : n’importe, je proteste contre tout ce que la cohorte pourra dire ou écrire.
Le Moine la voyant si résolue, prend son parti, fait des reproches à la mère, & un dernier compliment à la fille, à qui seule il attribue sa conversion : Je t’obéis bien plus encore qu’à Dieu.
Informez-vous de l’excès où s’emporta Mademoiselle Lecouvreurc dans les derniers temps de sa vie : vous saurez que furieuse d’une infidélité que lui faisait le Comte de Saxed, et le voyant entrer dans l’orchestre un jour qu’elle jouait le rôle de Phèdre, dans le moment qu’elle dit à Hippolyte, au défaut de ton bras, prête-moi ton épée ; elle sauta sur Hippolyte, lui arracha son épée, et la lança dans l’estomac du Comte, à la face de trois mille âmes.
Ils veulent qu’on ne gouverne les peuples que par la terreur et la violence, et ils n’aspirent qu’après les exécutions sanguinaires de la sainte inquisition, tandis que ces deux dernières expressions hurlent d’effroi, de servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés de sang humain.
Enfin cet Auteur s’est retranché à dire dans le 12me et dernier Chapitre, que la représentation des Comédies et des Tragédies ne doit pas être condamnée tant qu’elle sera modeste et honnête ; pourquoi il cite saint Thomas.
Ses derniers & véritables sentimens sur les Spectacles, 312. […] Efforts de l’ignorance pour justifier ce qui est défendu, 190 ; b, 256 Testament spirituel, ou derniers adieux d’un Pere mourant à ses enfans, a, 606 Théatres.
« Songez, continue le sublime écrivain, si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en crainte d’être violée par les derniers attentats, je veux dire par les expressions les plus impudentes, à qui l’on ne donne que les enveloppes les plus minces. » (Traité sur la comédie.)
Son dernier mariage avec Madame d’Apremont fut bisarre ; il avoit soixante deux ans, & quoique d’un tempéramment vigoureux, il s’étoit usé par tant de guerres, de travaux, de débauches ; elle étoit dans sa troisieme année.
Il est pris par la trahison de deux filles de joie, & condamné au dernier supplice.
Ericie est une imbécille, qui s’accuse d’abord elle-même avant qu’on la soupçonne, & contre la vérité se fait croire coupable des derniers crimes avec son amant : Non, mon cœur ne cherche point d’excuse : Dans ces lieux un mortel digne de ma tendresse, Pour moi jusqu’en son temple a bravé la Déesse.
Qui s’est jamais avisé de balancer l’autorité des premiers par celle des derniers ? […] Pour commencer par les derniers, j’admire leur silence, et leur affectation à ne point invectiver contre ces infamies des Spectacles. […] Je vous prie pourtant de remarquer que Valère Maxime que vous citez page 17 et Lampridius page 18, sont des Historiens qui ne font que rapporter des exemples, ou parlent de certains faits avec une liberté convenable à des Historiens, sans pourtant se mettre en état de déclamer que fort légèrement contre ces désordres : et quand vous trouveriez d’autres Auteurs qui vous seraient favorables, ramassez tout ce qu’ils ont dit sur ce sujet, et comparez-le avec ce que nous lisons dans les Pères, vous comprendrez mieux l’affectation des premiers, et la raison qu’ils ont eue de se taire, par la violence et la fermeté des derniers qui n’étaient pas retenus dans le silence par la même considération. […] Que si les derniers Conciles ne les ont pas condamnées, c’est qu’ils supposaient qu’elles l’avaient été suffisamment par les précédents.
L’Eglise veut qu’on regarde tous les comédiens comme gens excommuniés ; elle leur refuse les derniers Sacremens à la mort, quand ils ne promettent pas d’y renoncer en cas de convalescence, & la sépulture ecclésiastique après leur mort, quand ils ont refusé de le promettre.
Tandis que tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de tems en tems des trompettes couvertes de crêpes, qui rendoient un son lugubre, sourd & enroué, comme la trompette qui appellera les morts au dernier jugement.
Mais il est singulier que pour l’engager à venir à Berlin, ce grand Roi lui promette de lui fournir des pucelles à son usage, & qu’elles seront plus traitables qu’une certaine Grisette qui dans son dernier voyage se refusa à ses embrassemens .
L’Église est si persuadée des péchés de l’odorat que dans le premier & dernier Sacrement qu’elle administre aux Fidèles, le Baptême & l’Extrême-Onction, elle fait sur les narines comme sur les yeux, les oreilles & la bouche une onction & une prière particulière pour demander à Dieu la grâce de préserver ses enfans des péchés qu’ils pourroient commettre par l’odorat, & de pardonner aux mourans ceux qu’ils pourroient avoir commis.