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215. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

On croira que vous les louez sur la foi d’autrui, et que vous seriez peut-être aussi embarrassé à en marquer les beautés, que vous avez été peu heureux à trouver les défauts des Hérésies imaginaires.

216. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Vincent on mît au nombre de ses défauts de les avoir souffert sur son terrain.

217. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

Quant à la boisson, au jeu et au spectacle, outre qu’ils ont une influence pernicieuse et corrompent la jeunesse, il faudrait encore les éviter, n’eussent-ils d’autre défaut que de faire perdre beaucoup de temps, d’habituer les hommes à l’oisiveté et aux pensées frivoles, et d’allumer les passions, non seulement dans le moment même où l’on se livre à ces plaisirs funestes, mais longtemps encore après qu’on les a goûtés.

218. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

La Comédie, à parler régulièrement, est un Poème Dramatique qui représente une action commune et plaisante, dont la fin est gaie, qui d’une manière ingénieuse, corrige les défauts des hommes ; et divertit par la peinture naïve qu’elle fait de leurs différents caractères.

219. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Il faut prendre garde néanmoins de ne point tomber en deux défauts également blâmables ; car s’il n’est pas à propos de déférer à toutes sortes de jugements, il n’est pas raisonnable aussi de rejeter toutes sortes d’avis ; et principalement quand ils partent d’un bon principe, et qu’ils sont appuyés du sentiment des Sages, qui sont seuls capables de distribuer dans le monde la véritable gloire.

220. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Cette loi terrible contiendrait les faux braves, même par le défaut d’équité qu’on peut lui reprocher. […] Il serait injuste d’appliquer à leur profession leur dérèglement, après ce que j’ai dit des causes du désordre qui règne entre eux, et qui dépendent absolument du défaut de police.

221. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Et enfin depuis le seizieme Siecle jusques peu avant le Regne de Louis XIV, du défaut de considération que méritoient les Drames que l’on représentoit.

222. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Elle a de grands défauts, de plattes bouffonneries, des vers foibles & forcés, des caractères outrés, un dénouement peu naturel & sans vrai-semblance, des constructions louches.

223. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

On y voit une multitude de vers enjambés, vrai défaut dans la poësie noble, des rimes semblables très-voisines, de mauvaises constructions, des inversions forcées, des termes impropres, du précieux, du galimathias, des contresens, des idées fausses.

224. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

& à la Somme de Silvester, qui tous par le mot Histrions n’ont jamais entendu des Comédiens proprement dits, tels que les troupes que nous voyons, mais d’une maniere vague & générale des gens qui amusent le public par des jeux indifférens, que la simplicité des temps & le défaut de théatre rendoient alors bien plus nombreux & plus courus, & qui ne méritoient aucune animadversion, pourvu qu’ils ne s’échappassent point à dire ou faire rien d’indécent.

225. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Il fut permis de remettre sur le Théâtre les Piéces d’Eschyle : & comme elles avoient beaucoup de défauts, il fut permis à ceux qui les corrigeroient, de les apporter pour combattre contre ces Piéces nouvelles, & quelques-uns de ceux qui les firent jouer après les avoir corrigées, remporterent le prix.

226. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

Il sera aisé de le comprendre, si on réfléchit que cette faction religieuse ancienne et moderne, s’est toujours appliquée à étudier le cœur humain, à en connaître les défauts et les vices, et à flatter ses inclinations perverses.

227. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Si donc je me suis occupé de faire ressortir ici les défauts du grand Napoléon, c’est que mon plan n’était pas d’en composer un portrait complet et achevé, je n’avais besoin que d’en faire une esquisse prise sous un point de vue particulier, et je ne suis pas assez injuste pour vouloir atténuer ou obscurcir tout ce que tant d’écrivains plus habiles que moi ont mis au jour, sur les grandes qualités et les grandes actions de cet homme à jamais célèbre.

228. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Mais s'aperçoit-on, veut-on s'apercevoir des défauts de ce qu'on aime ?

229. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Dans un royaume héréditaire, les bâtards ne peuvent régner qu’au défaut de tous les Princes légitimes ; si la bâtardise étoient reconnue, tous les Stuart devoient lui être préférés : ces raisons sont évidentes, Philippe ne devoit pas demander, elle devoit tout uniment pour la refuser, non pas jouer la comédie, fait espérer par les plus grandes démonstrations, & échapper par des défaites ; mais le caractère perce par-tout même sans nécessité. […] Cette raison auroit suffi pour la décision de toutes les poursuites ; mais elle n’en convenoit pas, & quelle femme convient de ses défauts naturels ?

230. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Et le courroux du ciel, pour en purger la terre, Nous doit un parricide, au défaut du tonnerre. […] Lavons, mon cher Brutus, l’opprobre de la terre, Vengeons le Capitole au défaut du tonnerre.

231. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Ce seroit tomber dans le défaut que Boileau reproche à Scudéri, ce ne sont que des festons, ce ne sont qu’astragales, je saute vingt feuillets pour en trouver la fin, & je me sauve à peine à travers les jardins.

232. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Charles, pour donner la préférence à sa maîtresse, y trouvoit mille défauts ; celle-ci, pour justifier son triomphe, enchérissoit sur les plaisanteries ; c’étoient des traits d’enfant.

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