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308. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

La Beaumelle dit qu’il ne garantit pas ce fait rapporté dans les Mémoires de Langalerie qui dit avoir été un des Acteurs ; il n’y a rien de contraire à la vraisemblance, la galanterie de Louis XIV, jusques dans ses armées, & notamment au siège de Namur, est attestée par tous les Historiens ; la hardiesse des Officiers François est dans leur caractère, & la timidité des Religieuses devant leurs vainqueurs, est très-naturelle. […] Pendant les troubles du Royaume & la prison des Princes, les deux Princesses leurs femmes n’en passoient pas moins leur temps en comédies, jeux, bals, ballets, chansons & conversations galantes ; & la Duchesse de Longueville depuis devenue dévote à Port Royal, alors fugitive hors du Royaume, faisant l’Amazône à la tête des troupes qui combattroient contre le Roi sous les ordres du Vicomte de Turenne, entretenoit un commerce de galanterie avec le Duc de la Rochefoucauld son amant, qu’elle avoit entraîné dans la revolte, & qui l’adoroit comme une Divinité ; toutes étoient pleines d’intrigues, au milieu des horreurs de la guerre civile, chaque Dame avoit sou amant, chaque Seigneur sa maîtresse ; le Duc de Bouillon qui en fut le chef à Bordeaux, entretenoit une femme, le Duc d’Epernon, Chef du parti contraire, avoit la sienne, & l’Auteur Ministre de la Princesse, le sieur Lenet avoue qu’il en avoit une à Paris.

309. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Illusion, mes frères ; erreur dangereuse, très contraire à la véritable religion, et à la parfaite obéissance que nous devons à Dieu : c’est ce que j’ai principalement résolu de vous démontrer. […] Ainsi l’on ne saurait regarder comme une chose contraire à la volonté de Dieu, ce qui a été créé par lui-même.

310. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Quelques-uns sentent bien, quoiqu’ils assurent le contraire, qu’il n’est pas possible de vous justifier, dès que l’on écoute la raison & la foi.

311. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Je sçai que le mélange de la Réligion avec l’indécence, est une profanation qui forme un second crime ; que cette profanation est contraire aux régles de l’art & au Costume, c’est-à-dire, à l’usage & aux mœurs de la personne représentée ; mais outre cette multiplication de crime, la seule immodestie forme le même danger, & le même péché.

312. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Il arriva chez les Romains tout le contraire de ce qu’on avait vu dans la Grèce.

313. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

C’est tout le contraire dans notre Opéra.

314. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

C’est une décharge que l’amour propre recherche au lieu qu’il vaudroit bien mieux qu’on sentist le poids de ses pechez durant quelques jours, qu’on s’en humiliât devant Dieu, & qu’on les reparât par de bonnes œuvres contraires, que de mettre tout comme l’on fait dans la confession aprés laquelle on ne s’en souvient presque plus, ce qui fait qu’aprés plusieurs années de confessions si frequentes on ne voit point que la plûpart de ces personnes en soient plus mortifiées & moins imparfaites.

315. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Outre que la question ayant été depuis peu réveillée dans cet auguste Parlement de Paris, touchant la réception de Laffémas 1que l’on accusait de l’avoir exercée, (sans preuve toutefois), où les plus beaux esprits de la Cour assistèrent, et nombre de Docteurs en Théologie pour vider ce différend ; il fut conclu et arrêté, après les diverses contestations d’une part et de l’autre,s que la Comédie n’ayant plus rien du Paganisme et de contraire aux bonnes mœurs, elle pouvait être reçue entre les honnêtes récréations, puis même que le Concile de Trente ne l’avait décidée que comme action indifférente ; Et que quant au regard dudit Sieur de Laffémas soit qu’il l’eût professée ou non, il jouirait pleinement de la charge de Lieutenant Civil, avec injonction et défense de ne jamais opposer ce reproche à ceux qui voudraient être admis aux offices de judicature, comme superflu et de nul effet ; Jugez par là si ce Docteur particulier, a raison de vouloir contester une proposition que les plus savants de la Sorbonne ont définie.

316. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Diana, malgré son penchant à l’indulgence, n’ose pas être d’un sentiment contraire ; il se contente de rapporter celui de Baldellus (Tom.

317. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Ils n’ont réussi qu’à les purger des grossières indécences, aussi contraires au respect qui leur est dû, qu’à la religion et aux bonnes mœurs.

318. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

On n’y voit point un entassement de mots ampoulés : on n’y voit rien de guindé, rien de contraire à la nature et à la vraisemblance, rien de pareil à Don Sébastien le Roi des Atomes r. […] que les Héros, les grands hommes, et à plus forte raison les Dieux ne fassent rien paraître qui ne réponde à leur supériorité sur les Etres vulgaires ; il est absurde et ridicule de donner aux premiers le langage ou les manières des autres : Aristophane lui-même n’ignorait point une règle si essentielle, quoiqu’il pratiquât le contraire.

319. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Ces Arbitres de la corruption sont le contraire des Reviseurs ordinaires : ceux-ci élaguent l’arbre, en coupent ce qu’il y a de mauvais ; les autres en arrachent tout ce qu’il y a de bon.

320. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Socrate dit le contraire à la fin du Banquet : mais comme c’est après avoir bu dans une coupe très-profonde, & devant deux Auditeurs qui aiment mieux s’endormir que de le refuter, je crois, malgré l’autorité de Socrate, qu’il est presque impossible que le même homme excelle également dans deux Genres aussi opposés que le Terrible, & le Plaisant.

321. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Tachons, sans accuser les autres, de nous justifier, ou plutôt de nous excuser en remontant à l’origine du mal, qui fut général, & commençons par avouer que les Anciens nous avoient donné un exemple tout contraire.

322. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Et voyant qu’il choquait toute la Religion, et que tous les gens de bien lui seraient contraires, il a composé son Tartuffe, et a voulu rendre les dévots des ridicules ou des hypocrites : il a cru qu’il ne pouvait défendre ses maximes, qu’en faisant la Satire de ceux qui les pouvaient condamner.

323. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Comme elle embellit les choses qui sont sous sa direction, de même elle ne touche point à celles qui lui sont contraires que pour les anéantir. […] Nous sommes pressés de deux désirs contraires, l’un est de savoir, l’autre est de produire et de débiter ce que nous savons : Comme le premier veut toujours acquérir, le second est d’inclination à toujours donner ; l’un n’est jamais plein, l’autre n’est jamais vide. […] Aristote qui parle des choses assez sainement, et ne se plaît point à l’hyperbole, condamne les joueurs de larcin, il dit que leur gain est injuste, et qu’il faut une grande bassesse de cœur pour se vouloir faire riche d’un si honteux métier : Dans sa pensée il n’y a pas grande différence entre un joueur et un larron : Pour continuer dans le Jeu, il faut de quoi ; si on ne le trouve point chez soi, on est en danger de le chercher ailleurs : Si l’appétit du jeu cessait aussitôt que la bourse est vide, il ne serait pas si dangereux ; mais il arrive tout le contraire ; plus on perd, et plus on a d’ardeur pour le jeu. […] Qui est l’impertinent qui ait obligé son serviteur à deux commandements contraires pour être exécutes en même temps, de monter et de descendre tout à la fois ? […] Avant que de rien prononcer là-dessus, il faut discuter, si la Chasse est licite ou non ; elle ne doit point être permise, si elle est contraire à la vertu :« Affer mihi de venatione tua. » Genes. 27.

324. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Il ajoute qu’il est impossible qu’un établissement si contraire aux anciennes maximes de sa patrie, y soit généralement applaudi. « Supposons cependant, poursuit-il, supposons les Comédiens bien établis dans Genève, bien contenus par nos lois, la comédie florissante et fréquentée, le premier effet sensible de cet établissement sera, comme je l’ai déjà dit, une révolution dans nos usages, qui en produira nécessairement une dans nos mœurs. […] « Je sais, dit-il, que la poétique du théâtre prétend faire tout le contraire, et purger les passions en les excitant ; mais j’ai peine à bien concevoir cette règle. […] Sur ce goût il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lequel il a pris ses caractères comiques, et dont il a distribué les divers traits dans ses pièces. […] Rousseau, qu’il règne en d’autres pays des coutumes contraires à celles des Anciens : mais voyez aussi quelles mœurs elles ont fait naître.

325. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

 » Il est vrai que dans le Canon 61. de l’Eglise d’Afrique, on demande aux Empereurs Théodose et Valentinien, qu’ils défendent les spectacles aux jours de Dimanches et autres grandes Fêtes de la Religion Chrétienne : mais cela ne prouve pas que l’Eglise ait cru qu’ils fussent permis les autres jours, puisqu’il est marqué dans ce Canon que ces spectacles sont contraires aux Commandements de Dieu. « Qu’il ne soit pas permis, dit Ibid. can. […] « Comædias, ludos scenicos vel theatrales et alia hujus generis irreligiosa spectacula sub anathematis pœna prohibet hæc sancta Synodus… » des Décrets de cette Province, par lesquels on défend sous peine d’anathème de faire les jours de Dimanches des festins publics, des danses etc. des Comédies, des jeux de théâtre, et autres spectacles de la sorte, qui sont contraires à la Religion ; et dans le même Concile tit. 11. de la célébration des Fêtes, on appelle les Comédies Fallaces Satanæ Blanditiæ. […]  » , combien les spectacles, les jeux et les divertissements semblables qui tirent leur origine du Paganisme, sont contraires à la discipline de l’Eglise.

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