/ 312
250. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Quels éloges ne mérite pas le religieux Prince qui arrête ces désordres, & en punit les auteurs ! […] Les Chinois nous appellent des demi-diables ; ils disent que nous n’entendons rien à l’agriculture, à la morale, à la police, & que s’ils n’avoient pris la sage précaution de nous arrêter sur leurs frontieres, nous aurions corrompu leurs peuples & bouleversé leur empire.

251. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

En voici l’idée elle est prise de l’Arrêté centenaire de Moliere, qui fait grand bruit du théatre. […] Un homme fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont, en rit d’abord, mais s’arrête à la morale qu’on en tire.

252. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Et comme vous êtes l’héritier de sa piété, aussi bien que de sa grandeur ; c’est à vous, Monseigneur , que la Vertu s’adresse aujourd’hui pour être maintenue dans son rang, et dans ses droits ; n’ayant point de plus puissants moyens pour arrêter l’injustice de ses adversaires, que de leur opposer la Vie de cet illustre Prince, et la Conduite de la vôtre dans l’exacte observation des règles de notre Religion. […] Je ne décrirai point aussi le cours de son enfance, parce que les grandes actions qu’il a faites dans la maturité de son âge, ne me permettent pas de m’arrêter à des choses qui n’en sont que les images : « Lusus puerorum simulacrum est negotii majoris. […] « Heureux celui qui met son espérance au Seigneur, et qui ne s’arrête point aux folies, et aux vanités du siècle. […] , de plus pernicieux, ni de plus nuisible aux bonnes mœurs, que de s’arrêter à quelque Spectacle ; car alors les vices se glissent plus facilement dans l’âme, par le plaisir qu’on y prend. […] C’est pourquoi comme tout le monde demeure d’accord de ce point, je ne m’y arrêterai pas.

253. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Le Mahomet de Volaire a été arrêté à la quatrieme représentation ; mais les intrigues de la cabale dévote n’ont pas empêché le Pape d’écrire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de cette piece hardie.

254. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Si l’on considère chacun de ces objets en particulier, l’on n’en trouve aucun qui n’ait ses inconvéniens, puisqu’il n’en est aucun qui n’excite les passions, & qui ne puisse en rendre l’émotion dangereuse : la Musique, par ses accens efféminés ; la Danse, par ses voluptueuses attitudes : je ne dois m’arrêter ici qu’aux principales sources du danger des Représentations : je renvoie pour les autres au § II, où je les envisage par le côté favorable.

255. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Ce qui le trouble & l’agite, c’est la douleur & la passion ; ce qui l’arrête & le contient, c’est la raison & la loi ; & dans ces mouvemens opposés, sa volonté se déclare toujours pour la derniere.

256. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

« Le temps, ajoutes-tu, se brouille tout à coup, une nuée crève, une ravine d’eau s’épand, etc. » ai Trois jours devant l’action, le temps gros de pluie avait menacé de fondre ses nues, et les excessives chaleurs présageaient que les tonnerres n’arrêteraient guère de se faire ouïr, comme déjà il était arrivé le dimanche précédent à heure de vêpres.

257. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Si on ne peut les morigéner en effet, qu’on sauve au moins les apparences, qu’il y ait une ombre de bon ordre : « Teneat scenicos, si non veras saltem umbratilis ordo. » Que l’honnêteté en impose à des gens sans honneur : « Honestas imperet inhonestis. » Qu’il y ait quelque loi pour ceux qui n’ont aucune connaissance de la bonne vie ; il faut un gouvernement à ceux qui ne savent pas se conduire eux-mêmes, il faut un tuteur à ces troupeaux d’hommes, « gregibus hominum », pour arrêter leurs passions effrénées, comme on en donne aux enfants dans la faiblesse de l’âge.

258. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Finalement, pour y ajouter le comble des attraits et allèchements, on produit sur le théâtre de jeunes hommes ; et quiw est encore pire et plus contagieux, des femmes et des filles, parées et déguisées d’habits somptueux, lesquelles ne sont pas seulement capables d’émouvoir une populace, mais aussi d’attirer et arrêter les yeux des hommes, qui sont d’ailleursx graves et prudents. […] Mais nous trouvons qu’à cette espèce appartient, ce qui est dit au commencement des 36 Psaumes, ‘Bienheureux est celui qui n’est point allé au conseil des méchants, et ne s’est point arrêté au chemin des pécheurs : et ne s’est point assis en la chaire des pestes’ . […] Rivet s’arrête à la p. 217 dans le texte latin et au f. 130 dans la trad. fr.

259. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Mariée à Rome, séparée aussi de son mari, elle revint en France, comptant de ranimer les feux du Roi, il la méprisa ; elle courut le monde, & par ordre du Roi d’Espagne, elle fut arrêtée en Flandres ; transférée à Madrid, & renfermée dans un couvent.

260. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Beaubourg, qui jouoit Horace, au lieu de la suivre, s’arrête, ôte fort poliment son chapeau d’une main, & lui présente l’autre pour l’aider à se lever, & la conduisit au foyer.

261. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Tous ces défauts littéraires ne nous auroient pas arrêté ; mais il est des fautes contre la religion, les mœurs & la décence, que la piété ne permet pas de pardonner, 1.° un esprit caustique qui n’épargne personne, même les Rois & les Pontifes.

262. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Ce fouguex Poëte lui alloit jetter son assiette à la tête, si M. le Duc n’eût arrêté son bras.

263. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Je souhaiterois que la fable du Loup & de l’Agneau fût jointe à celle de l’Os arrêté au gosier du Loup, afin qu’il fût puni de sa gloutonnerie, que la Cigogne, au lieu de le soulager, s’en excusât par la crainte du sort de l’Agneau, & lui fit un beau sermon, pour l’exhorter à la patience ; qu’ainsi le criminel trouvât toujours son châtiment dans son crime.

264. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Ce qui arrêta dans l’Empire, & par conséquent dans tout le Nord, les progrès du théatre ; ce fut une ordonnance de Charles-Quint, donnée à Ausbourg l’an 1548, rapportée par Gregor.

265. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Voilà des désordres dont les comédies de Moliere ont un peu arrêté le cours, car pour la galanterie, les fourberies, l’envie, l’avarice, la vanité, & autres crimes semblables, il ne faut pas croire qu’elles leur ayent fait grand mal.

266. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

En effet, quelle doit être celle d’une fille qui se dispose à parler devant 2000. personnes, qui ont tous les yeux arrêtés sur elle ?

267. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est d’arrêter le cours de certains désordres publics, qui sautent aux yeux, tels que sont, par exemple, ceux des jeunes gens qui font les Marquis, et qui parlent incessamment de leur noblesse : des femmes qui font les précieuses et les coquettes : des Procureurs qui ruinent leurs parties par des chicaneries honteuses.

/ 312