C’est en empruntant principalement leurs sujets de la fable, qui leur offrait un paradis et un enfer, que les comédiens de l’antiquité, trouvaient si facilement, dans le séjour céleste des dieux du paganisme, et dans le royaume infernal de Pluton, un merveilleux surnaturel propre à relever et agrandir les objets. […] Ce que je viens d’exposer sommairement sur les prêtres qui ont joué la comédie, dont on trouve la preuve et les détails dans le livre des Comédiens et du Clergé, n’aurait pas dû irriter la susceptibilité de M. de Sénancourt.
par la grâce de Dieu Roi de France, savoir faisons, à tous présents et avenir : Nous avons reçu l’humble supplication de nos bien-aimés, les Maîtres, Gouverneurs et Confrères de la Confrérie de la Passion et Résurrection de Notre-Seigneur, fondée en l’Eglise de la Trinité à Paris : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de Saints, de Saintes, et mêmement du Mystère de la Passion, qu’ils ont commencé dernièrement, et sont prêts de faire encore devant Nous, comme autrefois avaient fait, et lesquels ils n’ont pû bonnement continuer, parce que Nous n’y avons pas pû être lors présents, ou quel fait et Mystère ladite Confrérie a moult frayé et dépensé du sien, et aussi ont fait les Confrères chacun d’eux proportionnablement ; disant en outre que s’ils jouaient publiquement et en commun, que ce serait le profit de ladite Confrérie ; ce que faire ils ne pouvaient bonnement sans notre congé et licence ; requérant sur ce notre gracieuse Provision : Nous qui voulons et désirons le bien, profit et utilité de ladite Confrérie, et les droits et revenus d’icelle être par Nous accrus et augmentés de grâce et privilèges, afin qu’un chacun par dévotion se puisse adjoindre et mettre en leur Compagnie ; à iceux Maîtres, Gouverneurs et Confrères d’icelle Confrérie de la Passion de Notredit Seigneur, avons donné et octroyé de grâce spéciale, pleine puissance et autorité Royale, cette fois pour toutes, et à toujours perpétuellement, par la teneur de ces présentes Lettres, autorité, congé et licence, de faire jouer quelque Mystère que ce soit, soit de la Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de Saints comme de Saintes qu’ils voudront élire, et mettre sus toutes et quantes fois qu’il leur plaira, soit devant Nous, notre Commun ou ailleurs, tant en recors qu’autrement, et d’eux convoquer, communiquer, et assembler en quelconque lieu et place licite à ce faire, qu’ils pourront trouver en notre Ville de Paris, comme en la Prévôté et Vicomté ou Banlieue d’icelle, présents à ce trois, deux ou un de nos Officiers qu’ils voudront élire, sans pour ce commettre offense aucune envers Nous et Justice ; et lesquels Maîtres, Gouverneurs, et Confrères dessus dits, et un chacun d’eux, durant les jours desquels ledit Mystère qu’ils joueront se fera, soit devant Nous, ou ailleurs, tant en recors qu’autrement, ainsi et par la manière que dit est, puissent aller et venir, passer et repasser paisiblement, vêtus, habillés et ordonnés un chacun d’eux, en tel état ainsi que le cas le désirera, et comme il appartiendra, selon l’ordonnance dudit Mystère, sans détourner ou empêcher : et en pleine confirmation et sûreté, Nous iceux Confrères, Gouverneurs et Maîtres, de notre plus abondante grâce, avons mis en notre protection et sauvegarde, durant le recors d’iceux jeux, et tant comme ils joueront seulement, sans pour ce leur méfaire, ou à aucuns d’eux à cette occasion, ne autrement. […] Après avoir obtenu ces Lettres, il ne fut plus question que de trouver un lieu commode pour leurs représentations.
Outre son goût pour le Spectacle, elle y trouve une diversion consolante. […] Elle y eut recours dans la suite ; elle n’y trouva qu’un ami de cour, qui refusa de la recevoir. […] Je ne trouve plus de force dans mon ame, je ne puis y songer sans mourir, & je ne puis penser à autre chose. […] Il la trouva dans son estrade, assise sur des carreaux, une de ses femmes lui donnoit un livre de piété. […] Ecrit trouvé après sa mort, dont on donne l’extrait.
On trouve chez les mêmes Libraires, le Tome Premier des Idées singulières, ou le Pornographe.
A quelle sorte de spectacle nous faut-il aller pour le trouver ? […] le Ministre trouveroit-il encore un sujet de triomphe dans ce qui couvre l’Apôtre de confusion & d’opprobre ? […] Ici pourtant, je l’avoue, je me trouve en suspens ; je vois bien le bras levé, mais je ne vois pas si le dernier coup qu’il va porter ira jusqu’à la racine, ou s’il ne fera qu’élaguer le tronc. […] Oui, & c’est cet accord parfait que nous y trouvions tous qui, autant que ta voix angélique, enlevoit nos applaudissemens. […] en guerre avec moi-même Où pourrai-je trouver la paix ?
Les Sujets d’invention me sont toûjours un peu suspects : & ie crains d’y trouver, ou de la secheresse & de la pauvreté, ou des richesses & de l’extravagance. […] Pour ce qui est de la longueur des deux parties de l’Air, il est indifferent qu’elles soient égalles ou non : & le Musicien en usera comme il trouvera le mieux. […] Mais on ne peut jamais s’asseurer sur le vent, l’halene manque, les poulmons s’epaisissent, l’estomac se fatigue, & enfin, on sent une notable difference de la fin & des commencemens, & on n’y trouve plus de justesse. […] Le consens aisément au Burlesque : mais je ne puis souffrir des objets épouventables, des masques qui sont horreur : & je ne puis trouver du plaisir en ce qui me fait de la peine. […] Il y auroit peut-estre a adjouster une Priere au Roy, qui de l’adveu de tout le monde, aime l’ordre & la perfection, & qui par consequent ne sçauroit la trouver mauvaise.
Les raisons de douter, sont que les spectateurs de la Comédie sont comme en possession de jouir d’un divertissement qu’ils trouvent déjà établi. […] On trouve des Canons Can. […] » Quel plus grand plaisir peut-on avoir, que celui que l’on trouve dans le dégoût du plaisir même ? […] on doit retirer son esprit de ces sortes de choses ; le Chrétien peut, s’il le veut, trouver des spectacles plus solides et meilleurs. […] Si on avance vers le siècle où nous sommes, on ne trouvera pas que la Comédie ou les Comédiens aient été traités plus favorablement.
Vous le devez trouver bon, Mes Pères, pour peu que vous ayez de Christianisme, et prendre pour une marque que l’on vous aime, de ce que l’on vous fait cette charité, selon cette belle parole de S.
Mais aujourd’hui qu’on a trouvé l’art de concilier le devoir avec le plaisir, on ne se contente pas de les fréquenter ; on veut encore qu’ils soient innocents.
Il faudrait pour y trouver quelque rapport, que la profonde science de votre Héros, se réduisit à bien savoir la musique, à faire des vers, et à bien danser.
Les philosophes sont ennemis de la superstition, &, sous ce nom, attaquent les cérémonies de l’église ; Julien étoit le plus superstitieux des hommes, & adonné à la magie On trouva après sa mort quantité de cadavres cachés qui avoient servi à ses opérations magiques. […] C’est, dit-on, un homme ambitieux & avare, qui, né dans l’obscurité & la misere, a trouvé le moyen, par les intrigues, les extorsions & les sacriléges, en vendant les choses saintes, de se pousser à la cour & de devenir extrêmement riche. […] Lorsqu’au milieu de son palais, A travers plus de vingt Laquais Entouré d’une cour nombreuse, Il faut aborder Monseigneur, Souvent le seul nom de Grandeur M’interdit & me rend honteuse : Mais lorsque, dépouillé de l’air majestueux, Je le trouve auprès d’un théatre, Je suis contente comme quatre, Je ris & saute de mon mieux.
S’il a le bonheur de trouver un métier quelqu’obscur qu’il soit, dont l’Opéra-Bouffon n’ait point encore tiré parti, il est certain de remporter tous les suffrages. […] Je suis au désespoir de me trouver forcé de le contredire. […] Elle y trouvera toujours des éxemples de fureur, d’héroisme & d’amour.
Quoique Aristote son disciple aimât à le contredire, et qu’une philosophie plus accommodante lui ait fait attribuer à la tragédie une manière qu’il n’explique pas, de purifier les passions en les excitant (du moins la pitié et la crainte) il ne laisse pas de trouver dans le théâtre quelque chose de si dangereuxPolit. 7. 17.
Boileau, et je l’ai trouvée comme vous me l’aviez écrit.
tu la trouveras en Dieu, et Dieu te la donnera à toi-même ; car tu deviendras glorieux et plein de lumière par le commerce que tu auras avec lui.
Quel moment favorable la grace a-t-elle pû trouver pour parler à votre cœur ? […] ) Le Caffre, l’Iroquois, le Japonois, l’habitant de la froide Siberie, enfin tous les Peuples qui composent ce bas monde, trouveront en cet ouvrage le sujet de leur admiration & de leurs éloges.
Il ne faut pas non plus s'imaginer que les Comédies et les Tragédies aient jamais fait partie essentielle et nécessaire des Jeux Scéniques ; car ils furent institués et joués sans elles durant cent cinquante ans ou environ, depuis le Consulat de Stolon, jusques au temps de Plaute et de Nevius, devant lesquels je ne trouve point que Rome les ait connues, et si tôt qu'elles eurent acquis de l'estime, on les fit passer dans la célébration de tous les Jeux pour en augmenter la magnificence et le plaisir, comme on sait que les Comédies de Térence ont été représentées aux Jeux Megaliensc, Romains et autres. […] Encore est-il certain que s'étant abandonnés de nouveau à ces Farces ridicules et malhonnêtes que feu Monsieur le Cardinal de Richelieu avait bannies de la Scène, et ayant ressuscité les Turlupins, les Gaultiers Garguilles et les Jodelets, qui sont les vrais Histrions, ils ne doivent pas trouver étrange qu'on leur donne le nom des personnages qu'ils jouent.