[NDE] A portes ouvertes.
Il me semble que cette question est vidée il y a longtemps, et qu’il n’y a personne dans le Christianisme qui ait besoin d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre conscience, quelque artifice dont il se serve pour la tromper, en lui représentant cette action avec toute l’innocence qu’il pourra, si la syndérèse n’est tout à fait étouffée, elle lui donnera toujours de la crainte de le prendre, et de l’inquiétude de l’avoir pris.
Par cette conduite téméraire, le prêtre se met également au-dessus de Dieu et au-dessus de l’autorité des rois, auxquels il doit compte de sa conduite lorsqu’elle porte le trouble dans la société, il frappe, il damne, il couvre de mépris et d’opprobres ce que Dieu glorifie et ce que l’autorité des rois honore et protège !
Le second remède et le plus sûr, serait de chasser les Comédiens : il appuie cet avis par celui de Menochiusu, qui porte que les Princes et les Magistrats sont obligés de faire leurs diligences pour les chasser des Villes ; et par celui de saint Charles Borromée, qui dit la même chose en son 1.
Athènes lui ouvrit ses portes, l’investit d’une magistrature protectrice des lois de l’Etat et des mœurs publiques.
Sur quoi porte donc cette visible paternité ? […] Le poëte a t-il d’autorité sur les graces, dont il n’est que l’adorateur, dont il porte les chaînes ?
Les Lois civiles ne punissent que les crimes qui sont contraires à la société humaine ; les faux témoignages, les vols, les assassinats, les blasphèmes, les impiétés publiques, et d’autres crimes scandaleux : Si l’on permet de certaines choses, qui sont visiblement mauvaises, c’est pour empêcher que les hommes ne s’abandonnent à de plus grands dérèglements ; mais la complaisance des Magistrats ne dispense pas de la Loi de Dieu, qui condamne tout ce qui porte au péché : Or il est visible que la Comédie, et ce qui l’accompagne, augmente la corruption de la nature, rend l’homme plus sensuel, et le porte insensiblement à l’oubli de Dieu.
de façon que l’âme mélancolique s’assoupit, et s’endort en la pratique d’icelles ; et dit avec David, « Mon âme s’est endormie à raison du dégoût qu’elle avait »,6 ou comme porte la version des Septante, Mon âme a distillé comme l’eau qui distille d’un alambic, ou comme la cire qui se fond goutte à goutte auprès du feu, et se perd. 2. […] Les intérieures en l’âme car l’exercice et la pratique de la vertu, porte avec soi une grande paix, joie, et tranquillité de cœur, qui est comme un avant-goût des joies, et des délices du Paradis : comme à l’opposite, le péché traîne avec soi sa peine, et est un commencement de celle à laquelle il engage le pécheur dans un Enfer éternel : ce qui a fait dire au Philosophe Sénèque, « Que la plus grande peine du péché est d’avoir péché.
La Doctrine de laquelle nous parlons, est inseparablement vnie à la Fable ; ne passe point du particulier au general ; entre dans l’esprit, sans dire son nom, & sans frapper à la porte : La leur au contraire se destache du corps de la Fable ; nâge au dessus du sujet, & ne se mesle point auec luy ; s’adresse au Peuple & aux Spectateurs ; & seroit bien faschée de n’estre pas reconnuë à l’instant mesme qu’elle se presente.
ne paraissez pas plus marcher sur les traces de ces hommes ombrageux et aveuglés par leur passion ; modérez la fougue de vos sentiments tendres, repoussez par un air calme les méchants et leurs propos malins, ne vous faites pas remarquer, ne vous affichez point par des plaintes éclatantes, ou des démarches insensées, ne laissez même pas apercevoir vos inquiétudes, si vous en avez ; mais faites avec prudence tout ce qui dépend de vous pour prévenir le mal ; soutenez la faiblesse de votre épouse contre les séductions qui l’entourent, écartez tout doucement les dangers qui la menacent, encouragez-la, répétez lui souvent que sa vertu vous est bien chère, qu’elle fait votre bonheur, comme elle vous porte à faire le sien, ce que vous devez lui prouver par vos bons procédés, et puis observez-la silencieusement, croyez à son innocence jusqu’à ce que vous ayiez acquis la preuve certaine de votre malheur, que, selon les circonstances, en homme sage, vous dévorez encore secrètement, et vous ne serez jamais regardé comme un jaloux ; parce que vous n’en aurez aucune apparence.
Les mariages, comme les troupes, ont un exercice à la Prussienne, le commerce est le vrai Sacrement, & il ouvre la porte à la plus grande licence.
C’étoit dans sa jeunesse, & avant sa conversion : elle en porte la date sur le front.
plûtôt contemplez, adorez, aimez un Dieu qui ne connoît point de bornes à son empire, de taches dans sa sainteté, de nuages dans sa sagesse, de termes dans sa durée, qui marche sur l’aîle des vents & la cime des ondes, qui porte l’univers dans sa main, devant qui toutes les créatures sont comme si elles n’étoient pas.
Une Actrice est un chêne qui ne porte que du gland pour nourrir des pourceaux : son amour a poussé dans votre cœur de profondes racines ; il en coûte de les arracher.
Et enfin, quatre differentes portes par où l’on y entroit.
Auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne la regardent pas avec un mauvais dessein, lorsque leur voix, leurs gestes étudiés, et la douceur de leur chant les porte à la volupté ?
Sa tête est ceinte de plusieurs diadèmes ; elle joue toutes les Reines et les Princesses de la terre, elle porte à sa main une coupe pleine de volupté, qu’elle fait boire à tout le monde ; une foule de beaux esprits, enivrés de ses attraits, s’épuisent pour assaisonner et faire goûter le breuvage empoisonné, par tout ce qu’ils peuvent imaginer de plus séduisant.