Alors de la céleste trope Commence à parler Calliope, Disant, notre los abattu S’écoulait ainsi comme l’onde ; Quand ce Prince, l’honneur du monde, L’a relevé par sa vertu.
Mais il s’agit de faire parler des idées, de donner du corps à des ombres, de la couleur à des apparences, du relief à des sentimens : c’est un genre tout différent. […] C’est un croquis informe, tout au plus une esquisse ; mais au moment du Spectacle, l’ombre fuit : c’est à la lumiere à paroître ; c’est là que tout s’anime & prend vigueur : l’idée parle, le sentiment éclate ; gestes & tous : tout fait rolle. […] Quand on parle ici de cette vérité célébre, il ne faut pas imaginer que ce soit l’expression naïve de ce qui se passe sous nos yeux. […] Ainsi quand elle parle chez les uns, si elle est muette dans les autres, il n’y a point de preuve plus précise que la Piéce est manquée : car enfin que joue-t-on ? […] Non : l’horreur du vice est naturelle & le goût ne s’en acquiere, s’il est possible de parler ainsi, que par un habitude consommée : j’atteste l’Univers entier qu’à la vue de quelque chose de mauvais on se sent intérieurement offensé.
Ainsi quand un Comédien fait les plaintes dont nous venons de parler, qu’il craigne qu’on ne lui dise : « Les Auteurs abondent chez vous ; recevez-les, vous le devez.
» C’est Saint Augustin qui parle, mes Pères, mais il avait en vue tous ces Pasteurs qui négligent les besoins des âmes quand ils s’appliqueraient, autant que votre Esculape, à guérir les maladies corporelles.
Il faudrait insérer ici une partie des décrets des Conciles tenus en France après le Concile de Trente, Si je voulais rapporter tout ce qui regarde la condamnation du Théâtre, et des spectacles, dans les jours que l'Eglise ordonne de sanctifier, sans parler des anciens Canons, ni des décisions des Pères.
On dira peut-être que ce sont des païens qu’ils font parler, lesquels, s’étant formé une autre idée que nous de la Divinité, se moquaient de l’impuissance et de la méchanceté de leurs dieux.
Ce n’est pas qu’il soit défendu de se réjouir ; mais remarquez que toutes les fois que l’Ecriture parle de se réjouir, elle ajoute toujours : En Notre Seigneur.
Nous parlons ailleurs de Confucius, mais pour Mango-Capac, le premier des Rois du Pérou dont le théatre Péruvien nous a rappellé l’idée, voici de quoi apprécier ce délire philosophique qui met la loi naturelle au-dessus de tout, pour mieux secouer le joug de l’Evangile. […] On ne peut, sans rougir, parler des mœurs des Babyloniens ; la dissolution y regne souverainement. […] Elle me parla (langage de l’Opéra) livre tes sens aux doux plaisirs, dédommage-toi des peines d’une longue captivité, profite des avantages de la jeunesse ; c’est maintenant le temps de la joie, avant que la vieillesse languissante t’ôte cette vigueur, ces agrémens. […] Dieu parle en Dieu dans les choses les plus communes. […] Elles avoient un objet, parloient religion, disoient des choses utiles, elegantes pour le temps, quoique très-groffiérement.
Ces précautions ne sont pas exigibles dans la censure dont nous parlons, le fait ayant été discuté par les puissances ecclésiastiques, elle a été prononcée avec connoissance de cause. […] Ce nouveau Canon dont le sieur de la M… ne parle pas, soit qu’il ne se rencontre point dans la Brochure, soit qu’il ait jugé à propos de le passer sous silence, est positivement la décision qui nous intéresse, elle fait tomber en poussiere la premiere difficulté (p. […] Enfin, le Mémoire insiste sur l’inconséquence de la censure dont nous parlons : le coupable seroit puni deux fois pour le même crime.
Les Saints Peres nous apprennent qu’en plusieurs occasions, comme celles dont nous venons de parler, il ne se faut pas contenter des paroles & des promesses des penitens, qu’ils ne se mettent plus en peine d’executer, comme l’experience ne le fait que trop connoistre, quand ils ont une fois receu l’absolution, mais qu’il est necessaire de les éprouver pendant un temps pour juger de leur contrition, & de leur conversion par leurs œuvres. […] Car alors il auroit receu le sacrement de penitence in voto comme parlent les Theologiens : ainsi que les catecumenes qui mouroient estant bien disposés à recevoir le baptesme & n’ayant pu le recevoir estoient censez l’avoir receu dans le desir qu’ils en avoient. […] Cette ignorance, ou cette bonne foy pretenduë dans laquelle se trouve le penitent, ne l’excusant point devant Dieu, & ne l’exemptant pas de peché, le Confesseur trahiroit sa conscience s’il l’y laissoit sans l’en avertir ; & c’est en ces occasions qu’il doit prattiquer cette liberté d’esprit dont il a esté parlé cy-dessus.
. — C’est la chose la plus naturelle : mille fois on a vu… — En vérité, lorsqu’elle s’exprimait, je croyais vous entendre ; & maintenant que vous parlez, je crois que c’est elle : ce ton intéressant… Pardonnez, Madame, cette attention à vous chercher dans une autre pourrait m’attirer de votre part… — Ah Monsieur ! […] Le Conseiller ne desaprouva que le secret qu’elle lui avait fait de ses goûts ; ensuite il lui parla de l’Actrice nouvelle, mais en homme transporté : & comme pour vanter la beauté de l’inconnue, il répétait souvent à sa femme qu’elle lui ressemblait, elle lui demanda si cette jeune personne surpassait la *** ?
Et voilà qu’elles s’étalent elles-mêmes en plein Théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme ces Syrénes dont parle Isaïe, qui font leur demeure dans Ch.
Car on dit que soutenant dans une Thèse quelqu’une de ces Propositions condamnées, sur ce qu’un des Disputants objecta le Décret de Sa Sainteté, votre Président répondit gravement, Que le Pape n’y avait pas parlé ex Cathedra .
Les premières, et qui furent introduites de bonne heure en ces divertissements furent les Fables Atellanes, ainsi nommées de la Ville d'Atelle dans la Campanie, qui fut toujours la Province des délices et des voluptés d'Italie, et d'où elles furent transportées à Rome ; Elles étaient comme des Satires agréables, sans aigreur et sans turpitude, et que la vertu Romaine avait accompagnées de bienséance et de modestie, et dont les Acteurs étaient en bien plus grande estime que les Scéniques et Histrions, et jouissaient même de quelques privilèges particuliers, entre autres de sortir du Théâtre avec les habits dont ils s'étaient servis dans leurs représentations ; ce qu'à parler franchement je ne saurais bien comprendre, quoique les Auteurs en fassent grand bruit ; car si l'on entend qu'ils sortaient ainsi de la Scène où ils avaient paru, je ne vois pas quel était leur avantage, ne croyant pas que les autres Histrions y reprissent leurs vêtements ordinaires avant que de disparaître aux yeux du peuple ; et si l'on veut dire qu'ils pouvaient même sortir de ce grand lieu que l'on nommait Théâtre, et aller à travers la Ville jusques dans leur logis, avec les ornements qu'ils avaient portés en jouant leurs Fables, je ne connais point quelle était l'excellence de ce privilège ; car c'était les exposer en mascarades publics aux petits enfants et aux grands idiots, qui n'étaient pas plus sages, à mon avis, dans la Ville de Rome, que dans celle de Paris ; et qui sans doute les auraient suivis avec beaucoup de bruit et de tumulte.
J’ai fait cette petite Digression sur l’obéissance qui est dûe aux Souverains, quoiqu’elle ne fût pas de mon sujet, parce qu’elle est assez de saison ; et que ce Docteur en parle dans le lieu, où il fait l’apologie de la Comédie.
Il n’en était pas de même des Mimes et des Pantomimes, ni de ces Farces Atellanes, que nous venons de nommer, où les Acteurs parlaient et dansaient à visage découvert et dans leurs figures naturelles.
Voici comme il parle du fard : Liv. […] L’Ecriture parle souvent du fard, mais ce n’est que sur les femmes de mauvaise vie. […] Un des points essentiels du rôle d’une actrice est de savoir par quelle coulisse elle doit entrer, de quel côté elle doit se poster, & sous quel des lustres elle doit parler. […] Ne semble-t-il pas que c’est un Chrétien qui parle ?