Il n’y a, Messieurs, aucune de ces Piéces où il n’y ait du venin ; nous oserions même vous assurer qu’à chaque page, pour ainsi dire, il a des propos indécens, ou des erreurs, ou des impiétés : j’en citerai seulement quelques traits. […] Les momens précieux de la Cour ne me permettent pas, Messieurs, de faire l’analyse du second Mémoire à consulter, contenant deux cens vingt pages.
[NDE] Cette page est numérotée 331 au lieu de 361, et cette nouvelle numérotation est suivie jusqu’à la fin du texte. Pour éviter toute confusion, les numéros de pages jusqu’à la fin sont suivis d’un astérisque.
Nous, conformément aux ordres de Sa Majesté, avons fait et faisons très expresses défenses à tous vagabonds et gens sans condition, même à tous Soldats, de se trouver aux environs du lieu où l’Académie de Musique est établie, les jours des représentations qui y seront données au Public, à peine de prison ; et à tous Pages et Laquais, d’y faire ni exciter aucun bruit ni désordre, à peine de punition exemplaire, et de deux cents livres au profit de l’Hôpital Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus des violences et désordres qui auront été faits par lesdits Pages et Laquais. […] Comme aussi faisons très expresses défenses à tous Pages et Laquais de s’y attrouper, d’y faire aucun bruit ni désordre, à peine de punition exemplaire et de deux cents livres d’amende au profit de l’Hôpital Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus de tous les désordres qui auront été faits ou causés par lesdits Pages et Laquais. […] Nous, conformément aux ordres exprès de Sa Majesté ; avons fait et faisons très expresses défenses à tous vagabonds et gens sans condition, même à tous Soldats, de se trouver aux environs du lieu où l’Académie de Musique est établie, les jours des représentations qui y seront données au Public, à peine de prison ; et à eux et à tous Pages et Laquais d’y faire ni exciter aucun bruit ni désordre ; et généralement à tous gens de livrée, sous quelque prétexte que ce soit, de se présenter à la porte de l’Académie pour y entrer, même en payant, à peine de punition exemplaire.
Page 1.
[NDA] Voyez le Tome IX, n° 110, page 262, du Mercure du dix-neuvième siècle, in-8°.
ÉÉ sur le Registre N°. 3. de la Communauté des Libraires et Imprimeurs de Paris, page 823. n°. 1011. conformément aux Règlements, et notamment à l’Arrêt du Conseil du 13.
de Sénancourt ne pourra pas assurément m’accuser ici d’hypocrisie, et encore moins de chercher à décliner la juridiction ecclésiastique en matière d’excommunication, car on trouvera à la page 154 du livre intitulé des Comédiens et du Clergé, l’indication d’une catégorie assez nombreuse de ceux qui encourent les anathèmes et que l’église réprouve et condamne : on y verra un vaste champ ouvert au Code pénal religieux ; mais au moins le comédien, en se trouvant confondu dans l’immense majorité des pécheurs de chaque catégorie, ne verra pas sa profession spécialement et uniquement frappée de l’animadversion des prêtres ; il aura un sort commun avec tous les autres infracteurs des pratiques de notre religion, et ne subira pas une spécialité outrageante pour avoir exercé une profession dans laquelle il a été institué, soutenu, encouragé et honoré par le prince et par nos lois.
Dans une fête qu’elle donna, tous les honnêtes gens de la Cour firent des livrées, dépenses si excessives, que le moindre justaucorps de leurs Pages coûtoit trente louis, (ducats sans doute). […] Un Page du nouveau Roi joua la sienne en Page. […] Le Page s’évada, & fit fort bien. […] Celle-ci, ayant tout découvert par le moyen d’un Page, amant de la Danseuse, qui s’étoit brouillé avec elle, engagea un Officier, son amant, à faire l’amoureux de sa rivale, moyennant cinquante louis, qu’elle lui remit, afin d’en obtenir un rendez-vous.
Nota pour la page 30.
I’ay soûpiré aprés une galanterie qui manquoit à la Pompe de l’une & de l’autre, & qui estoit une des plus singulieres beautez dont on pouvoit les orner ; c’étoit une ou plusieurs Escadres des belles Dames montées, ou sur Palefrois, ou sur des Chariots avec leurs Escuyers & leurs Pages, & les autres accompagnemens dont elles pouuoient se parer.
Nous donnons donc les pages de l'édition de référence de P.
Elles sont toutes les deux analogues à la Lettre que ce célebre Académicien donna au Public en 1759, & qui est rapportée toute entiere, page 477 de ce Volume, comme un monument précieux, & capable de fixer les idées sur l’effet moral de nos Spectacles.
A Académiciens ; devoirs des gens de Lettres, Tome a, Page 260 Adélaïde (Madame) de France. […] Incertitude de l’ame, lorsqu’après s’être écartée du bien, elle pense à y retourner, b, 502 Boileau (l’Abbé), Editeur d’un Ecrit de la Duchesse de Liancourt, dont il est parlé tome 1, page 231 ; & tome 2, 449 Boileau (Despréaux). […] L’une de ces vues nouvelles est de proposer, page 371, la suppression de ce qu’on nomme le quart des pauvres qui se retient sur la recette des Spectacles ; retenue que l’Auteur dit vexer les Comédiens, & les mettre hors d’état de fournir, sans s’obérer, à la pompe & à la dignité de leur Spectacle. […] Il en a déjà été question dans cette Table, page 579 ; mais on a omis d’y indiquer la page 326 du premier Volume, où il en est aussi parlé. […] Rectifier à cet égard la page 596 du premier volume, & les pages 596 & 598 de cette Table, où cet Evêque se trouve nommé par erreur, Pouillac.
PLANDU THEATRE et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage.
Je ne veux citer ici qu’une faute grossière contre le bon sens, qui est après qu’il dit dans la page 38 […] » Car après que ce prétendu Théologien a voulu justifier la Comédie par cet exemple, il se contredit dans la page 58. […] C’est en la page 38. de la première Edition de cette Lettre, où saint Antonin Archevêque de Florence se trouve cité comme approbateur de la Comédie.
Despreaux lui-même qui ne sera peut-être pas fâché que je le venge de l’injure qu’on lui fait d’employer son nom et ses vers pour autoriser une chose qu’il a expressément condamnée dans la même page d’où les Vers que je viens de rapporter sont tirés.
Le Père Bouhours, jésuite que nous avons déjà cité à la page 136 du Chapitre VII, qui précède, a dit que « la comédie purgée de la turpitude des spectacles licencieux, et rectifiée sur le plan d’Aristote, est un amusement agréable, qui n’a rien de pernicieux ». — M.