Après un arrêt prononcé par une bouche si respectable, oseroit-on faire grace à des ouvrages qui paroissent le plus la mériter ? […] Il essaya de se dérober aux yeux de Dieu : effort bien inutile, Dieu voit tout, & ne voit dans le corps humain que son ouvrage, dont sa sainteté infinie ne peut être souillée : Timui te, eo quòd nudus essem, & abscondi me.
Je ne sais où cet Auteur, d’ailleurs habile, et dont l’ouvrage a été bien reçu, a pu trouver ce sentiment, dont il ne donne aucun garant. […] Rousseau, dans son ouvrage contre le théâtre, Marmontel, dans son apologie, et tous, tant défenseurs qu’adversaires, en conviennent également ; qui pourrait en disconvenir ?
Mais en donnant au public la défense d’un de ses ouvrages, j’ai cru être obligé de laisser à la postérité un recueil de ses vertus ; et de rendre ce devoir à la mémoire de ce grand Prince, puisque j’ai eu l’honneur d’être à lui durant plus de vingt années, et que je l’ai accompagné dans ses voyages, et dans ses plus grands emplois. […] Il travailla à ces Ouvrages dans une maison des champs proche de ParisNoisy. […] Je ne m’étendrai pas davantage sur ce sujet, de peur qu’il ne semble que je veuille préoccuper les esprits de ceux qui prendront la peine de lire cet Ouvrage. […] que « les Théâtres sont des ouvrages d’impureté, et des occupations les plus honteuses de la vie ». […] Mais ils ne considèrent pas en eux la nature de l’ouvrage de Dieu ; ils ne regardent que l’iniquité de l’ouvrage de l’homme. » « Qu’est-ce que donner à l’ouvrage de l’homme « Quid est dare operi hominis ?
Ce changement nous a prouvé qu’un Auteur connoît mieux que personne ce qui manque à ses Ouvrages.
Isti enim infœlices, et miseri homines qui ballationes et saltationes ante Basilicas ipsas sanctorum exercere, nec metuunt nec erubescunt, et si Christiani ad Ecclesiam veniunt, pagani de Ecclesia revertuntur ; quia ista consuetudo ballandi de paganorum observatione remansit. » Tous les Pères de l’Eglise condamnent généralement dans plusieurs endroits de leurs Ouvrages tous les spectacles, comme contraires à l’esprit de l’Evangile, et à la discipline Chrétienne.
On regarde l’effet comme une partie si essentielle à la pièce, que, si elle manque par cet endroit, elle passe pour un ouvrage froid et insipide.
L’ouvrage est dédié au cardinal Cajetan.
Même je l’eusse fait d’autant plus, que, comme le reste des ouvrages de ce rare personnage, cetui-ci est très docte, et très exact. […] Il est vrai qu’en un autre ouvrage, il semble relâcher de cette sévérité, et concéder quelque chose, au grand désir qu’on avait pour ces passe-temps, Mais il y appose deux conditions, qui montrent combien il les condamnaitPlaton De Legibus lib. 7. […] cp , qui a été de grand nom, et a fait un ouvrage docte, et élaboré, touchant l’ordre qui doit être gardé en une République. […] Celui que nous lui adjoignons, est Jean Bodin, personnage excellent ès lettres, et duquel la République a été généralement bien accueillie, comme un ouvrage consommé, et où il a témoigné, outre son savoir très rare, un jugement du tout exquis. […] Mais au reste, c’est bien mal raisonné, saint Paul a lu Ménandre à son privé, pour de ce fientde, tirer quelque grain d’or, dont il enrichit le Sanctuaire, et aussi pour s’en servir contre les Païens, à qui ce Poète était de plus de poids que tout ce qu’il eût produit des Prophètes : Donc, il a approuvé tout le contenu de son ouvrage, où il y a diverses choses qui regardent l’idolâtrie Païenne, et d’autres qui sont tout autant de honteux maquerellages : Donc, comme il l’a lu en privé, il n’aurait point fait de difficulté d’aller publiquement aux Théâtres, où ces Comédiens se jouaientdf, combien qu’alors tous les Chrétiens les eussent en détestation : Donc, si aujourd’hui on avait ces mêmes Comédies entières, et que les Théâtres les jouassent, au grand détriment de la piété, et des bonnes mœurs, il aurait approuvé que les particuliers fidèles s’y allassent rendre, contre les défenses que leur en fait leur professiondg, et au grand scandaledh de toute l’Eglise : Je ne sais qui c’est qui ayant une seule étincelle de la lumière de la raison, pourrait dire que ces conséquences fussent raisonnables.
Nous devons rendre justice ici pour l’exposition, à un ouvrage que nous avons crû pouvoir condamner dans un autre endroit.
Nous avons vû que celle-ci n’étoit nullement favorable à sa cause : ajoutons le témoignage des Payens qu’il n’oseroit suspecter ; nous préluderons par les Docteurs de l’Eglise, sans avoir aucun égard à sa répugnance ; leurs sentimens font un ensemble d’un aussi grand poids que les Canons, & dès qu’ils se réunissent en grand nombre sur une assertion doctrinale, on ne peut la démentir, sans s’écarter des bornes de la foi dont ces grandes lumieres ont conservé le précieux dépôt dans leurs ouvrages respectifs.
Ceux qui se sont occupez à des ouvrages exterieurs, n’ont pas besoin de divertissemens pour réparer leurs forces, ils ont besoin seulement de cesser leur travail pendant un temps.
Il y revient sans cesse, & bien plus que les autres Pères, dont les ouvrages sont la plûpart des traités théologiques, des commentaires sur l’Ecriture, où cette matiere vient rarement.
Je renonce aux maximes de ce monde trompeur : je déteste ses Loix : je ne veux point de commerce avec un Peuple qui vous méconnoît : j’ai en horreur les fausses Divinités qu’il respecte : les Idoles qu’il adore ne sont point des Dieux comme le nôtre : ils sont l’ouvrage de ses mains ; vous seul, ô mon Sauveur, mérités qu’on vous aime, qu’on vous serve, qu’on vous adore ; & les Loix corrompuës de Babilone n’ont rien de commun avec les saintes Loix de Jerusalem.
La récompense d’un Ouvrage qui n’étoit ordinairement écouté qu’une fois, dépendoit d’un moment.
Molière l’a fait revivre en France ; et apparemment qu’Horace ne l’en désavouerait pas ; puisque nous ne lisons rien dans ses Ouvrages qui soit opposé à cet usage. […] Puis donc qu’Horace demande que les Poètes se règlent sur les principes de la Morale ; sans doute qu’il exige d’eux que l’honnêteté règne dans leurs ouvrages, et qu’il s’y trouve une distribution équitable des récompenses et des punitions.
Qu'on lise la vie des Comédiens dans l'ouvrage de M.M. […] Mais, sans abandonner son ouvrage, elle se déguisa ce que son expérience lui apprenait ; elle demanda à Racine un poème moral dialogué, dont l'amour fût banni.
Cet événement, si funeste à la religion, est l’ouvrage d’une comédienne. […] Ce n’étoit pas des ouvrages publics, des monumens durables, des décorations réelles. […] Le Romancier, comédien travesti, écrit si fort de caprice, qu’il n’est pas d’accord avec lui-même sur l’objet le plus essentiel de son ouvrage, la beauté d’Elizabeth.