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87. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Examinons sans préjugé le mal qu’ils ont causé, & qu’ils peuvent causer dans les cœurs mêmes qui se vantent d’être les plus insensibles. Supposons un jeune homme au sortir du college, qui entre dans un monde où les bons principes qu’il a reçus sont déjà mal accueillis ; ne croit-il pas devoir se procurer une nouvelle éducation ? […] Attacher son cœur sur la scene, c’est annoncer qu’il est mal à son aise. […] Ne sont-ce pas des hommes qu’il faut empêcher de mal faire ? […] Il n’est guere de situation plus pénible, quand on pense, que d’avoir la conduite en contradiction avec les principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi.

88. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

C’est oublier la religion, & se trop borner aux sentimens de la nature, que d’exagéres si fort le mal, pour inspirer des terreurs paniques & éloigner de l’état religieux. […] La décoration n’est pas moins mal entendue que les circonstances mal choisies. 1.° Il n’y a point de Communauté où chaque particuliere ait dans sa cellule une biere avec une lampe allumée nuit & jour, & y couche dedans, ce qui seroit d’une incommodité singuliere. […] Connois, sens tous les maux que l’homme peut souffrir. […] Ce Moine apostat parle fort mal de la mère de sa maîtresse : Auteur, dit-il, de tous nos maux, tu parle de parens à moi, qui n’adorai jamais, n’idolâtrai que toi (expressions dévotes). […] Il y a dans les comédies de Moliere les plus morales des traits que la police n’approuveroit pas, comme dans l’Ecole des femmes : (Et qu’il est en enfer des chaudieres bouillantes où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes ; & ce que je vous dis ne sont pas des chansons).

89. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

ad 2. ce même Saint examine si on doit payer la dixme de tous les biens, & en particulier des choses mal acquises. […] On ne peut pas dire qu’elle soit nécessaire au soulagement, au délassement de l’homme, que le métier n’en est pas mauvais par lui-même, qu’on peut faire des dons aux femmes débauchées, pour les entretenir ; & quoiqu’on les tolère en quelques endroits, c’est de sa nature un mal absolu, sans modification. […] On voyoit tout cela fort indifféremment, & sans croire qu’il y eût aucun mal, pourvu qu’on n’y mêlât point de choses déshonnêtes. […] Tout cela peut être diversifié, multiplié, adouci, voilé, assaisonné de mille manieres, augmenter ou diminuer le danger & le mal ; mais dans la totalité du spectacle public, dans l’état où il se trouve & sera toujours, pour peu qu’on écoute la voix de la conscience, il ne peut pas y avoir deux avis sur sa condamnation. […] Pour prévenir le mal que ces écrits pourroient faire, le Pape chargea d’y répondre le P.

90. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

C’est la demande de l’eloquent Salvien, qui y ajoute : « Si Dieu daigne vous regarder quand vous vous trouvez à la Comedie, il doit par une suite necessaire se plaire aux choses qui s’y passent : mais puisqu’il en detourne les yeux, il les detournera aussi de vous. » Mais je veux qu’une personne soit de bronse ; & qu’au milieu du feu elle n’en sente aucune affection, aucun mouvement qui l’amollisse : cependant c’est cette prétenduë insensibilité qui est la plus vaine illusion, & en quoi consiste son mal : car la vanité, cette dangereuse passion, qui s’attache aux plaisirs du monde, fera du progrés, qu’elle n’appercevera pas d’abord, mais qui ne deviendra ensuite que trop sensible par l’insensibilité, qu’elle aura bientôt à tous les mouvemens d’une devotion chrétienne. […] Vous conclûrez donc, Madame, que ces Dames, qui vous édifient si souvent, & qui sont assidües aux devoirs de la Religion, qu’on les voie si souvent à la Table du celeste Epoux, si elles ne feront point de mal à la Comedie par elles-mêmes ; elles contribueront au mal, que les autres y commettront. […] Faute de crainte, on n’a point d’idée du malheur qui peut arriver à l’ame, & par consequent point de mouvement d’aversion pour le mal : faute de défiance, loin de se ténir sur ses gardes, & de se mettre en disposition de repousser l’ennemi du salut, on y apporte une imagination vive, un esprit dissipé, un cœur volage, des sens ouverts & subtils, dispositions fatales & propres à donner de l’entrée au peché. […] C’est conniver à un moindre mal, afin qu’il n’arrive pas de plus grand. Une tolerance donc suppose toujours un mal : c’est ainsi qu’on souffre dans quelques Roiaumes, aussi bien qu’à Rome & ailleurs des maux, dont les personnes, qui nous objectent ceci, ne voudront pas assurement nous donner exemple, & dont toute ame, qui a de la pudeur, sent de l’horreur & de l’aversion.

91. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Afin que nous expliquions ce point avec plus de clarté, il faut aller jusques au fondement, et supposer ce principe qui est incontestable, qu’on ne peut se mettre dans le danger de pécher sans faire tort à sa conscience, et qu’on est indispensablement obligé de fuir toutes les occasions qui peuvent porter au mal. […] Celui de Sichem est encore épouvantable, qui ayant vu la beauté de Dina en devint passionné, et attira par ce crime des maux inconcevables sur sa ville et sur son peuple f. […] Le mal va si avant par une négligence criminelle, qu’il s’en trouve plusieurs qui ne font aucun scrupule des pensées déréglées que leur esprit reçoit avec agrément, ni des délectations sensuelles et honteuses dans lesquelles ils s’entretiennent. […] Mais ceux qui vont au bal et qui fréquentent la danse, ne sont pas les seuls coupables ; les hautbois, les violons, les joueurs de tambour, et toutes les autres personnes qui servent à cet exercice, pèchent aussi grièvement, parce qu’elles contribuent au mal que les autres font ; et leur métier est illicite à l’égard des bals et des danses, parce qu’il est employé pour des actions qui sont toujours accompagnées du péché.

92. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

On peut représenter, Monsieur, que ces désordres n’arrivent pas toujours, et que les Comédiennes sont quelquefois si mal faites, et ceux qui les voient si peu disposés au péché, qu’ils peuvent se regarder les uns les autres sans aucun péril. […] C’est unei horrible présomption, de se persuader que le secours de la Grâce (sans lequel nous ne pouvons éviter le mal, ou faire le bien, et qui ne nous manque jamais, tant que nous marchons dans la voie où Dieu nous a mis pour aller à lui) nous suive jusques dans ces lieux où l’on ne se peut trouver avec affection, qu’en se détournant de Dieu, et transgressant toute sa Loi. […] Quand il n’y aurait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en mal édifieraient, les autres qui sont plus forts, suivant la règle de la Charité, ne seraient-ils pas très étroitement obligés et sous peine de péché, de s’en abstenir, leur devant cette condescendance avec plus de justice, que celui dont parle S. […] Psaume du même Prophète : Je ne me suis point trouvé dans le conseil de la vanité, et j’ai fait toujours profession de m’éloigner de ceux qui se portaient au mal : J’ai haï l’assemblée des méchants, et je n’ay point voulu m’asseoir avec les impieso. […] Contentez-vous, s’il vous plaît, de ce petit essai, que j’ai fait plutôt pour satisfaire votre pieuse inclination, que pour vous persuader une vérité constante parmi les vrais Chrétiens, et que ceux-là seulement veulent rendre douteuse, qui s’aveuglent volontairement eux-mêmes, et qui ressemblent à celui qui renonce à la lumière pour se porter au mal avec plus de liberté « Noluit intelligere ut bene agat », Ps. 35.

93. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Les Citoyens alors ne s’occuperont que de choses frivoles, parce que déchargés du fardeau des affaires, ils s’embarrasseront peu du tour qu’elles prendront, sûrs qu’allant bien ou mal, il n’en résultera pour eux ni gloire, ni reproche. […] Molière s’est dit à lui-même, au moins je me l’imagine : « Les Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce un mal que d’aimer le plaisir ? […] Il s’agit de savoir si le goût que Molière a reconnu dans ses compatriotes, était un mauvais goût en lui-même, et si en le respectant c’était entretenir les défauts, les ridicules et les vices que ce goût mal dirigé pouvait produire. […] Je me trompe fort si vous n’avez imaginé un très beau dénouement pour quelque Tragédie ou Comédie dans laquelle le point d’honneur mal entendu serait l’objet de la critique. […] Je vous entends : il m’est défendu d’être meilleur que les autres ; et si je rends le bien pour le mal, je serai donc un homme sans honneur ?

94. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Car la morale est comme la médecine ; beaucoup plus sûre dans ce qu’elle fait pour prévenir les maux, que dans ce qu’elle tente pour les guérir. […] Ce serait, je crois, pour elle un grand bien et un grand mal. […] que le dérèglement des femmes est la suite ordinaire des mariages mal assortis où la vanité a présidé ; dans Le Bourgeois gentilhomme ? […] Philinte m’a toujours paru, non pas absolument comme vous le prétendez, un caractère odieux, mais un caractère mal décidé, plein de sagesse dans ses maximes et de fausseté dans sa conduite. […] Je ne sais si vous êtes du petit nombre des sages qu’elles ont su quelquefois rendre malheureux, et si par le mal que vous en dites, vous avez voulu leur restituer celui qu’elles vous ont fait.

95. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Il avouera que ce mal existe à Genève sans le spectacle, à moins que boire, jouer et fumer ne lui semblent des occupations utiles. 2.  […] que de maux, s’écria le bon Vieillard, d’un ton de douleur ! […] Rousseau me dise où est le mal, et en quoi le goût du siècle a nui aux mœurs du théâtre de Molière ? […] Voilà comment et pourquoi l’amour a été introduit sur nos deux théâtres : est-ce un bien, est-ce un mal pour les mœurs ? […] Est-ce un mal ?

96. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Ce ne fut que dans sa prison à Bender, où pour se désennuyer dans une solitude de plusieurs années, on lui présenta Corneille, Racine, Despreaux : Moliere n’en fut pas ; il eût été mal accueilli. […] Quand il lut l’Epître à Louis XIV, où l’auteur traite Alexandre d’écervelé & de fougueux, il déchira le feuillet, indigne qu’on traitât si mal un prince auquel il faisoit gloire de ressembler. […] Auguste, qui avoit éprouvé le pouvoir de ses charmes, se persuada que Charles ne résisteroit pas à l’épreuve de tant d’esprit & d’agrémens : il l’envoya au camp du Suédois négocier un traité secret, & sacrifiant la jalousie à l’intérêt, il s’expose à avoir un rival heureux ; &, pour obtenir des conditions favorables, il permet à son Ambassadrice de n’être pas trop difficile : c’étoit mal connoître son ennemi. […] Voltaire a voulu faire honneur à la Philosophie, en lui donnant trois Hommes célebres : mais son arrangement mal conçu lui est d’ailleurs inutile. […] Lorsque ce Prince si fameux en bien & en mal alla voir Madame de Maintenon à Saint-Cyr, il la trouva dans son lit, ses rideaux fermés, sans pouvoir admirer ce beau visage dont les attraits avoient charmé Louis le Grand.

97. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

En adoptant même son principe, comme le bien est plus efficace le soir que le matin, le mal doit l’être. […] Qui male agit odit lucem. […] Il y a donc plus de mal que de bien, plus à risquer qu’à espérer, plus à perdre qu’à gagner. […] A nombre égal, le vice l’emporte toujours sur la vertu, un mauvais exemple fait plus de mal que vingt bons exemples ne sont de bien, un mauvais livre perd plus d’ames que plusieurs bons livres n’en sauveront, une actrice sera commettre plus de péchés que dix femmes de bien ne feront pratiquer de bonnes œuvres, sur-tout au théatre où les cœurs sont si mal disposés, & les prétendus prédicateurs appuient si peu le bien par leur exemple, & au contraire favorisent le mal, & travaillent à le répandre. […] Ce discours distingue deux sortes de modesties, l’une bonne, qui rougit du mal, qui a honte de l’indécence, selon le mot de ce philosophe, à qui on reprochoit sa timidité.

98. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43

Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. […] « Que ceux qui consentent à un mal y participent. » Des âmes « si délicates et si scrupuleuses » ne sont point touchées de ces règles de la conscience.

99. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Dis que ce foudre qu’ils ne virent, ni ne sentirent jamais, leur a de male peur fait rendre les derniers abois. […] L’on n’a point remarqué qu’autre mal y soit arrivé, que d’effrayer une femme qui était dedans, et fondre la pointe d’un poinçon servant à sonder les ballesay. […] Peut-être aussi sera-ce, parce que selon les lois de la discipline reformée, il est inhibébu de transformer les livres de la Bible en tragédiebv, et il lui fait mal que dans Lyon telles ordonnances ne sont point gardées. […] Si c’est mal fait de représenter les choses saintes, ces réformés qui l’ont fait, seront avec les jésuites coupables. […] Les « mal affectés à la vérité » représentent les calvinistes.

100. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Je vis venir vers moi une femme d’une beauté extraordinaire & pleine d’attraits ; il étoit mal aisé de s’en défendre ; l’amour, la joie, les plaisirs étoient peints sur son visage. […] Ces réflexions me donnoient du scrupule, mais je ne pouvois me dégager, on connoît le mal plus aisément qu’on ne l’évite. […] Il n’y a point de genre de littérature où l’on ait plus mal écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. […] La corruption des mœurs est un nuage qui aveugle ; elle éleve une foule de nuages, d’erreurs, des préjugés, de penchans, qui font mal écrire & mal juger. […] Les meilleurs acteurs prêcheroient for mal, s’ils débitoient un sermon comme une scene ; & le meilleur Prédicateur seroit sifflé, s’il jouoit comme il prêche.

101. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

« Vous les avez lues, dites-vous, tantôt avec plaisir, tantôt avec dégoût, selon qu’elles vous semblaient bien ou mal écrites ». […] Cela ne va pas mal pour une petite histoire, et sur ce pied-là, du moindre sujet du monde vous feriez un fort gros roman. […] Ce ne sont pas ces endroits déshonnêtes qui empêchent le mal que ceux-ci peuvent faire. […] Cet entêtement pourrait bien vous jouer quelque mauvais tour, et vous ne feriez pas mal de vous en défaire. […] Desmarets, vous ne lui ferez pas grand mal, non plus qu’à tous les autres que vous intéressez dans la querelle que vous lui faites.

102. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

On peut déclamer fort bien la plus mauvaise piece & fort mal la meilleure. […] En effet, tout y est faux & assez mal imaginé. […] Dorat dissimule ces faits pour débiter des sarcasmes sur un séminariste qu’il dit avoir été à l’enterrement avec le Curé son complice ; choix mal adroit. […] On l’a mal traduit, on l’a defiguré. […] Quoique Voltaire soit son héros, il en dit plus de mal que de bien sur sa licence & la méchanceté.

103. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Le premier s’est rétracté solemnellement ; le second a prévenu l’abus efficacement dans le même discours, en faisant voir combien la réalité du mal l’emporte sur la possibilité du bien. […] L’amour, les flêches à la main, montre ses blessures, moins pour guérir, que pour blesser ; verse des larmes pour allumer, non pour éteindre ; déplore les maux pour exciter le désir, non le repentir. […] Quel mal y a-t-il à composer, à déclamer de beaux vers ? […] L’ennemi est trop rusé pour proposer grossierement le mal ; son intérêt est de rassurer par un air de paix & de décence. […] Quand on ne peut en obtenir le mieux, on tolère un moindre mal, par condescendance pour sa légèreté.

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