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229. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Lorsque les infernales Déités ouvriront les abîmes du Ténare, qu’on entende d’affreux mugissemens ; un bruit comme lorsque les vents & le bitume en flammés s’ouvrent avec violence au volcan horrible au sommet de l’Etna ; que la terre s’allume sous les pas des Furies : sur-tout de la précision ; un Dieu qui manque son coup, tombe au-dessous du dernier des mortels, & n’excite que le rire du mépris. […] Aussi les Italiens, qui ont des Opéras dont le sujet est puisé dans l’Histoire, c’est-à dire, selon les nouvelles idées, les meilleurs Opéras possibles, ne tardèrent-ils pas à sentir, combien il était insipide de faire chanter des Héros, agités par la colère, transportés par l’amour, dévorés par l’ambition, expirans sous les coups de leur ennemi : ils ont perdu de vue ces Héros devenus ridicules, & l’Opéra n’est plus pour eux qu’un recueil de beaux airs ; une carcasse sur laquelle on applique une Musique forte, terrible, ou voluptueuse : la Salle où l’on chante ces airs, est moins regardée comme un Théâtre dramatique, que comme le rendez-vous commun de la société, qui vient y former différens cercles. […] Je sais bien, qu’un Andronicus, un Labérius, un Roscius, un Esopus, n’étaient pas des Esclaves : mais un Stéphanion, qu’Auguste fit déchirer à coups de fouet dans les trois Théâtres ; un Hylas, traité de la même manière, dans le vestibule de sa propre maison ; un Pylade, qui, malgré sa célébrité, se vit banni d’Italie, à cause des factions Théâtrales qu’il occasionnait, n’étaient sûrement pas des Citoyens Romains. […] J’ai toujours été blessée, lorsqu’Alphonse, à la fin du troisième Acte d’Inès, après la scène la plus vive, s’écrie : Dans ces affreux momens, je ne me connais pas : de ce que le coup d’archet qui suivait sans intervalle, semblait nous dire : Ne craignez rien, ce n’est qu’une chanson.

230. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Laissons aux Italiens la manie de vouloir l’entendre une demi-heure de suite ; nous n’avons pas tant de patience ; & pour le coup nous sommes èxcusables.

231. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Ne pouvant tout à coup la bannir de notre Théâtre, il fut du moins la rendre Théâtrale, en la rendant nécessaire à l’Action.

232. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Ce mot dit tout ; il réunit tant de folies et de désordres, que d’un coup de pinceau il fait le procès à tout ce qu’il caractérise, et le livre au mépris.

233. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Tout à coup le peuple pousse un grand cri.

234. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

 » D’où il conclut derechef, que ce n’est donc pas un péché léger, mais un crime, qui donne à l’âme le coup de la mort

235. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Si Dom Sanche n’était, jusqu’à la fin, que le fils d’un Pêcheur ; si ce fils d’un Pêcheur ne se trouvait pas tout à coup, je ne sais comment, l’héritier légitime du trône d’Aragon ; si ce fils d’un Pêcheur ne devenait Roi que parce qu’il aurait mérité de l’être par ses vertus, je crois que la pièce aurait bien pu être sifflée : mais on ne reprocherait pas à l’Auteur de n’avoir pas fait servir son art à déraciner l’une des plus extravagantes et des plus anciennes préventions des hommes.

236. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Julien, dit-elle, prenez votre violon ; & jouez moi toujours jusqu’à ce que vous me voyez morte la defaite des Suisses le mieux que vous pourrez, & quand vous serez sur le mot tout est perdu, sonnez-le plusieurs fois, le plus piteusement que vous pourrez ; ce qu’il fit, & elle-même lui aidoit de sa voix ; & quand ce vînt tout est perdu, elle réitera deux fois, & se retournaut de l’autre côté du chevet, elle dit à ses compagnes : Tout est perdu à ce coup, & à bon escient, & décéda. […] Le beau coup de fillet !

237. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Le grand Bossuet voulant un jour éprouver l’effet de ce jeu d’instrumens, qu’on appelle le premier coup d’archet, fit venir chez lui les meilleurs Musiciens pour l’exécuter.

238. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Thomas, les partisans du théatre doivent être très-embarrassés à parer le coup mortel qu’il leur porte : Meretricium & histrionatus.

239. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

« Maintenant qu’il s’agit de mon seul intérêt, Vous demandez ma mort, j’en accepte l’arrêt, Votre ressentiment choisit la main d’un autre, Je ne méritais pas de mourir de la vôtre, On ne me verra point en repousser les coups, Je dois trop de respect à qui combat pour vous, Et ravi de penser que c’est de vous qu’ils viennent, Puisque c’est votre honneur que ses armes soutiennent, Je vais lui présenter mon estomac ouvert, Adorant en sa main la vôtre qui me perd. » « En vérité peut-on pousser la profanation plus avant, et le faire en même temps d’une manière qui plaise davantage et qui soit plus dangereuse ?

240. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Par une révolution romanesque, & un vrai coup de théatre, elle passa de la condamnation aux hommages, de la prison au trône. […] L’Auteur ajoute fort plaisamment : C’étoit un coup d’Etat de mettre le fardeau sur le cheval, qui étoit le plus propre à la tirer d’un mauvais pas.

241. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Beaucoup de Poëtes sont capables d’imaginer dans leurs Pieces des évènemens extraordinaires, d’introduire des personnages bizarres qu’on appelle neufs, d’éblouir le parterre par de bruyans coups de Théatre. […] Ce sont là de ces coups de maître que l’art exécute, mais que le génie seul produit.

242. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Lettre d'un théologiena Monsieur, Je m’étais toujours défendu de vous donner par écrit mon sentiment sur la Comédie, et j’avais tâché d’éviter ce coup, en vous apportant pour excuse et la délicatesse de la matière, et le peu de capacité de celui qui la devait traiter ; mais je ne puis plus tenir contre l’obstination et l’importunité de vos prières (si jamais cependant un Ami tel que vous est capable d’importuner) et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous estes que votre conscience ne soit intéresséeb dans les Ouvrages de votre esprit, je passe aujourd’hui par dessus ces deux difficultés, voulant bien m’exposer en votre faveur à ne pas répondre à la haute idée que vous avez conçue de mon peu de mérite, et m’engager pour vous tirer de peine, dans une des plus difficiles, mais des plus curieuses Questions qu’un Théologien puisse traiter. […] qui craint les coups de s’enfuir du combat, ou bien si une jeune Veuve qui ne s’accommoderait pas du Célibat, ferait un péché mortel de passer en de secondes Noces avant l’année de son veuvage ?

243. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Il n’y manque que d’être de murailles de cristal ou de diamans, & d’avoir été construit d’un coup de baguette ; parmi tant de merveilles, nous nous arrêterons à quelques particularités qui ont du rapport à la matiere que nous traitons ; & au but que nous nous proposons.

244. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Tel fut le commencement de ses inombrables désordres qui, jusqu’à l’âge de soixante ans où il se convertit par un coup extraordinaire de la grace, marquoient tous ses pas par des péchés & des malheurs.

245. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Cette Pièce fut représentée avec un succès prodigieux, que dès ce coup d’essai, l’on reconnut l’excellent génie de ce nouvel Auteur, et l’on jugea qu’il allait remettre la Comédie en crédit.

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