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417. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

On aura de la peine à me croire ; mais ce n’est que par défaut de vertu que cette vérité paroît nouvelle & peu croyable.

418. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

Dire que la plus-part des Poèmes du Théâtre moderne, n’ont aucune liaison dans leurs Scènes, & que l’entrée & la sortie de leurs Acteurs se font souvent en dépit des règles & du bon sens ; c’est soutenir une vérité qui est sous les yeux de tout le monde, & dont on conviendra sans peine.

419. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

« Religionem ludorum crescentibus opibus secuta lautitia est. » de ces vérités historiques, Valère Maxime parlant des Spectacles qui se firent sous Catulus durant trois nuits avec plusieurs Sacrifices, les nomme la Religion des Jeux séculaires, aussi bien que les magnificences que les Magistrats y ajoutèrent avec le temps.

420. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Pour vous convaincre de cette vérité, jetez les yeux sur nos soldats.

421. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

à peine a-t-elle l’usage de la raison, qu’elle est le témoin de la vérité ; ses mains, novices au combat, ne le sont pas à la victoire ; à peine en état de souffrir, elle fait recueillir des palmes : « Nondum idonea pœnæ, et jam matura victoriæ, certari difficilis, facilis coronari. » Est-ce au théâtre qu’on cueille de pareilles couronnes, ou qu’on apprend à les cueillir ?

422. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Un poëte soi-disant, amant de la jeune comédienne, a célébré ses talens comiques par des vers pesans, à la vérité, & trop sérieux pour cette farce. […] La plupart des auteurs & des acteurs ne sont à la vérité que des misérables débauchés : mais, dans le grand nombre, il en est qui auroient servi la Religion & l’Etat, si leurs talens avoient eu un objet digne d’eux.

423. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

A la vérité, tandis que la raison est sur ses gardes et que la conscience ne gauchit point, il n’y a guère lieu d’appréhender qu’on leur impose ouvertement. […] Voici donc en raccourci le tableau du vrai galant-homme ; c’est de siffler toutes les vérités chrétiennes, de blasphémer, de dire des infamies au sexe même, de violer toutes les lois de l’amitié, de déchirer ses amis en leur absence et d’en trahir les intérêts.

424. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Pierre, qui au milieu de bien des visions politiques, dit pourtant des vérités, mais les dit quelquefois brutalement, attribue à la comédie le peu d'éducation de Louis  XIV, et sa négligence pour les affaires dans les premiers jours de son règne, ainsi que son goût pour le luxe, le plaisir et la dépense, et tout cela par l'ambition du Cardinal Mazarin, qui pour gouverner sans obstacle, amusait ainsi ce jeune Prince (Annal polit. tom. […] Les honnêtes femmes, il est vrai, ne paraissent point à celui-ci, elles seraient déshonorées ; mais de toutes ces vérités, il résulte que la vertu des femmes court au spectacle les plus grands risques, et que c'est la plus mauvaise éducation de leur permettre d'aller au spectacle.

425. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Entraîné par la passion inséparable de la Scène, qui veut par-tout de la galanterie, & par la force de la vérité, qui offre à chaque pas une vie toute livrée au libertinage, on a par-tout étalé ses foiblesses, dont on veut lui faire un mérite. […] Je n’en garantis pas la vérité ; mais on ne l’a jamais donnée pour un bon mot. […] Il n’y a ni justice, ni bon goût, ni vérité, ni respect pour la majesté royale, de lui faire tenir des propos de hales : mais c’est le goût du Théatre de croire honorer les Princes, en faisant d’eux des tabarins.

426. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Lorsqu’un événement peut dater d’un siècle, on est libre de dire hardiment la vérité : pourquoi faut-il attendre un tems si long ?

427. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

C'est aux Justes qui ont le cœur droit, qu'il appartient de louer Dieu ; c'est à dire, à ceux qui dressent leurs cœurs par la règle de la vérité ; Car pour les impies il ne leur appartient que d'être malheureux : Malheur à ceux, dit le Prophète Isaïe, qui disent que ce qui est doux, est amer, et que ce qui est amer, est doux.

428. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais on commence à découvrir que cette calomnie, dont on tâche de noircir la Comédie n’est fondée que sur un intérêt et non sur aucune vérité : Car je m’assure qu’il n’y aurait pas un qui ne louât les Comédiens, et la Comédie s’ils n’étaient point obligés de mettre la main à la bourse à l’entrée de l’Hôtel de Bourgogne ; sans aucune exaction pourtant de la part des portiers : car où est le premier Sergent qu’on ait envoyé à aucune personne pour se faire payer ?

429. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Le goût embrasse tout : c’est la justesse du tact, c’est la vérité même.

430. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Le vice a aussi son rouge & son odeur ; mais l’un est l’ouvrage du mensonge, l’autre l’ouvrage de la vérité. […] Il doit en effet naturellement arriver des changemens sur le visage & dans les allures d’une personne, qui sont des indices de son desordre ; mais le commun des hommes n’est pas capable de faire ce discernement, & ce n’est pas par cet endroit que ce Saint Pere veut qu’on en juge ; c’est sur la parure, les habits, la modestie ; & c’est une vérité morale, qu’une expérience journaliere confirme.

431. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Dans plusieurs comédies les Acteurs s’entretiennent sur la piece, sur leur conduite, & se disent leurs vérités. […] Esther, à la vérité, ne voulut pas se parer elle-même ; mais elle se laissa parer par le chef des Eunuques, qui sans doute ne négligea rien dans sa parure : Non quæsivit muliebrem cultum, sed quacumque voluit Eunuchus dedit ei adornatum.

432. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Voici la relation qui en a été faite, elle mérite d’être consacrée à la gloire de la vertu, même dans un livre sur le théatre pour être le contrepoison de tout ce que le théatre a fait contre cette pieuse cérémonie qui ne sauroit être de son goût, soit en la défigurant par la galanterie même licencieuse que le sieur Favard & le Marquis de Pesé y ont introduit, non-seulement contre les mœurs, mais encore contre la vérité, la coutume & l’esprit de la Fête, en la parodiant pour la rendre ridicule.

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