Je vous l’avais bien dit que notre Dieu est un esprit infiniment pur et infiniment saint, et que suivant la parole de son Fils unique, pour être du nombre de ses véritables adorateurs, il faut l’adorer avec un esprit saint, et un cœur épuré.
Que si le Chrétien négligeant de faire ces choses, demeure dans une oisiveté honteuse ; ou bien, ce qui est encore pis, si au lieu de s’occuper à quelque chose d’honnête et utile, il passe son temps dans les vanités et les folies du siècle ; certainement il vaudrait mieux qu’il travaillât des mains, suivant le conseil de l’Apôtre, pour avoir le moyen d’assister les pauvres de gain de son travail.
Je n’aurai pas plus de peine, je crois, à démontrer que la Comédie a les mêmes avantages : c’est ce que je vais m’efforcer de faire dans le Chapitre suivant.
.° Il ne faut jamais faire des invectives contre la religion, comme dans le Polyeucte de Corneille, où Stratonice, qui n’est qu’une suivante, et quelques autres Acteurs font plusieurs discours en faveur de l’idolâtrie, et disent une infinité d’injures atroces contre le christianisme.
L’uniformité du style, la répétition fréquente d’expressions singulières, l’adoption des mêmes idées, et sa propre lettre, font connaître évidemment que le tout est l’ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu dans la première assemblée, du moins il y a avoué avoir vu et retouché les Mémoires à consulter, et autres pièces, avoir écrit le tout de sa main, et avoir corrigé les épreuves.
Il est tombé au-dessous de la plus vile roture, par la note légale de l’infamie (comme nous l’allons voir au Chapitre suivant), qui n’est pas imprimée au plus obscur paysan.
Bernard revient au même livre le mois suivant, prouve la vérité du portrait par des exemples.
Et pendant le sacrifice, le Peuple & les Prêtres chantoient en chœur des hymnes qui, relativement à la qualité de la victime, furent nommées Tragédies ou Chants de bouc, suivant l’étymologie Τράγος, & ἀδὴ. […] En voici un que lui rendit Houdart de la Motte, dans les Stances suivantes, où ce Poëte dramatique a sincérement caractérisé nos Théatres & leurs amateurs.
Moyens aujourd’hui si multipliés qu’il est surprenant, suivant la pensée d’un Auteur Comédien, (Louis Riccoboni, dans son Livre de la Réformation du Théâtre, pag. 34. qui écrivoit en 1740, & dont le témoignage ne peut manquer d’être ici d’une grande autorité sur tous les esprits). […] des valets & des suivantes pour les aider dans leurs extravagances ?
Quand on s’abuserait assez pour croire qu’on n’a rien à craindre des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucun mal, on ne peut se défendre de celui qu’y sont les acteurs et les actrices, suivant cette maxime de St.
André-des-Arcs, avec la Péroraison suivante.
Ils auroient beau s’autoriser du grand nom d’un Empereur, l’effeminé Othon ne fait que les rendre méprisables comme lui ; ainsi nos petits maîtres ont beau citer le grand monde, & même les actrices, qui sont le prototype des graces, ils n’en méritent qu’un plus grand mépris, en suivant un modele si décrié par tout où l’on respecte la vertu.
L’année suivante pour la bonne mere & le bon pere de famille.
La nuit suivante il eut un songe mystérieux : il vit une colombe noire & chargée d’ordures voltiger autour de lui, il la prit & la jetta dans un bassin plein d’eau, elle en sortit toute blanche & nette, s’envola vers le ciel, & disparut.
Cette réflexion est confirmée par le discours que Belcour prononça le mercredi suivant 17 avril, avant que de commencer la piece.
Un jour que l’Empereur alloit à la Mosquée, elles s’assemblerent sur son passage au nombre de plus de six mille ; elles marchoient à la file, suivant une biere, qu’elles accompagnoient de leurs larmes & de leurs cris.