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263. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

qui voudrait faire de si grands frais pour acquérir de la gloire, tandis qu’on en est quitte à si bon marché, en prenant une autre route ?

264. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Commenge, bien loin d'être touché de cette conversion et de cet affreux spectacle, et de se convertir lui-même, à son exemple et à son invitation, se montre le plus scandaleusement amoureux ; il quitte son rang, s'élance auprès d'elle et se jette à ses pieds, lui prend et lui baise la main ; et bientôt, par un second transport qui met le comble au scandale, il s'élance sur son lit, se jette sur elle, l'embrasse, l'arrose de ses larmes.

265. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Comme si on y faisait un aveu, que le Théâtre ne peut subsister sans galanterie, on crée un personnage, un Misaël amoureux de Judith, un jaloux follement transporté, pour ne la quitter jamais, et pour lui faire tenir le langage des amants sans religion, se prosterner aux pieds de Judith372, l’appeler beauté immortelle, faire cent réflexions sur ses appâts, et ne parler que de mouvements jaloux qui l’agitent sans cesse 373, c’est son caractère et l’exercice qu’on lui donne.

266. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Qu’un homme quitte l’habit de Prêtre, ou de Religieux pour prendre celui d’un Bateleur ; et représenter, en mascarade un Saint qui est dans la gloire, cela n’est que ridicule ; mais que des âmes rachetées du Sang de Jésus-Christ, destinées à la mortification et à la pénitence enfantent un attirail propre à corrompre les cœurs, et s’arment, pour ainsi dire, contre la Croix et l’Esprit de Jésus-Christ, c’est l’excès de l’abomination.

267. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

  Manes du Grand Louis, rougiriez-vous d’avoir rappellé Racine au Cothurne qu’il avoit quitté, pour engager cet autre Prince de la Scéne Françoise à donner des Tragedies dignes du Theatre & des Actrices de S. […] Pour les redire, Faunes & Dryades sortent de leurs bois ; Naïades & Tritons s’élevent des eaux ; Divinités du Ciel & des Enfers quittent leur séjour ?

268. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au Public ces occupations ; Et n’allez point quitter, de quoi que l’on vous somme, Le nom que dans la Cour vous avez d’honnête homme, Pour prendre de la main d’un avide Imprimeur Celui de ridicule et misérable Auteur.» […] Le Brun, ce fait ne s’accorde pas avec le récit de l’Auteur de la vie de saint Charles, qui assure que les Comédiens aimèrent mieux quitter Milan, que d’observer les lois prescrites par ce saint Cardinal.

269. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Qu’un Directeur passager aille s’établir dans vos Fauxbourgs, au bout de six mois il vous quitte et; vous emporte le surplus de l’argent qu’il n’a pas consommé chez vous ; mais quand vos espéces ne sortiront pas de votre pays, elles ne feront que changer d’une main à l’autre. […] On ne quitte pas aisément une douce habitude. […] Heureusement c’est de vous que le conseil est parti, nous en serons quittes pour la peur.

270. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Il leur est donc impossible d’allier avec la pureté de notre Religion, un métier que d’ailleurs les Conciles leur font une obligation de quitter, et il n’est permis à personne de contribuer à les y entretenir, ni de l’autoriser par sa présence. » « Parmi les personnes qui vont aux Spectacles, y en a-t-il beaucoup qui connaissent toute la pureté de l’Evangile, et toutes les obligations du Chrétien ?

271. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Ayant de plus en plus sujet de se défier d’elles, depuis qu’on leur retraçait continuellement un si beau plan de conduite avec les maris, ils ont toujours évité, autant que possible, de se les attacher par des liens légitimes et durables ; ils les ont prudemment tenues dans leur dépendance, afin de pouvoir les maîtriser, ou les quitter à volonté pour en choisir d’autres.

272. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Il quitta les armes à quarante ans, & se livra au théâtre, où il fut souvent couronné.

273. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

On fait tout-à coup éclore dans son camp, une jeune Indienne qu’il n’a jamais vue ; le voilà subitement amoureux, au milieu du tulmute du camp, des préparatifs du combat, des dangers de la defaite ; un trait des beaux yeux de l’Indienne, perce son foible cœur, il quitte tout pour lui conter des fadeurs.

274. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Il est à la verité des Communautés moins severes, où l’on peut sortir, que l’on peut quitter, mais le zele pour la pureté n’y est pas moins vif, la vigilance moins attentive, les précautions moins rigoureuses.

275. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Après avoir quitté un habit efféminé & des parures immodestes, il se mettoit un sac de Pénitent, alloit de nuit & de jour à leur processions, armé d’une discipline dont il faisoit usage, avec un grand chapelet à la ceinture, dont les grains étoient de petites têtes de mort.

276. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Les Comediens péchent, parce qu’ils exercent une profession reprouvée par l’Eglise, qui les prive par ses Décrets de la participation des Sacrements, même à la mort, s’ils ne font une promesse solemnelle de quitter cette profession.

277. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

On trouve un trait singulier sur les statues & la comédie, dans les avantures d’Hortense Mancini, Duchesse de Mazarin ; cette niéce trop célebre du Cardinal, quitta son mari, courut le monde, & enfin alla se fixer à Londres, où elle ouvrit une banque de Bassette, & s’y fit une petite cour voluptueuse, par son esprit, ses graces, son humeur bienfaisante.

278. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Pour se justifier, il a publié des Mémoires, où il entre dans un grand détail de ses intrigues, sur-tout depuis la mort de la Reine Anne, & l’entreprise du Prétendant, ce qui l’obligea à quitter son pays, où il fut condamné à perdre la tête sur un échaffaud, comme coupable de haute trahison.

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