La beauté se passe, Le temps l’efface, L’âge de glace, Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-temps. » On voit après cela dans cette jeune Damoiselle des manières toutes mondaines, et des airs entièrement immodestes : Elle ne se soucie plus de ses parents ; elle a lu dans le Malade Imaginaire,Act. 11.
« Vous prétendiez, lui dites-vous,ai prendre la place de l’Auteur des petites lettres.
Ces deux suffisent pour faire sentir le mérite théologique de ce visionnaire, à qui la place qu’il donne aux Jansénistes et aux Molinistes conviendrait aussi bien que son exclusion de l’Académie française, ne fût-ce que pour cet ouvrage qui par l’assemblage du solide et du chimérique, ne mérita pas moins que les autres le titre de rêves d’un homme de bien, que lui donnait le Cardinal du Bois.
et dans quelle bouche place-t-on ce prétendu bien ?
., mais surtout par le caractère de ceux qui s’y montrent, gens en place faits pour édifier, gens graves et réguliers, dont la réputation y donne un nouveau poids, un père, une mère, un maître, qui en donne l’exemple à ses enfants, ses élèves, les y laisse aller, leur fournit de l’argent ; par le caractère de ceux à qui l’on tient, famille chrétienne, communauté régulière, corps respectable, fonctions publiques, profession distinguée, etc.
Rome, jamais vaincue des vaillants et vertueux, se vit frappée du pied des fols, et les places armées de Truands et Comédiens !
D’ailleurs, bien plus, et bien tristement occupée des schismes, des hérésies innombrables, des progrès du mahométisme, qui la désolaient, on faisait peu d’attention aux divertissements des places publiques.
Quelle idée peut-elle avoir du vrai bonheur, quand amusée ainsi par des objets frivoles, elle y place toute sa félicité ; & qu’au lieu d’appaiser sa faim par une nourriture solide, elle s’empoisonne par le mensonge & l’erreur ? […] Le voilà triomphant dans les Cieux, il vous y montre votre place, il vous appelle. […] Ce monde, tout cet Univers enflammé, réduit en poudre, l’étonnement, l’effroi des Nations, un Juge rayonnant de gloire, porté sur les nues, les Anges qui lui font cortége : dites-nous, quelle place alors voulez-vous occuper ?
Ils tâchent ainsi d’allier la Comédie avec la Religion ; l’impureté avec les bonnes mœurs ; le dérèglement des passions avec le repos de la conscience ; l’esprit du monde avec l’esprit de dévotion : ou plutôt ils détruisent la Vertu, pour mettre les vains divertissements en sa place. […] : « J’ai toujours autant fui les Jeux du Cirque, que ceux qui sont chargés de beaucoup de dettes, fuient la place publique. […] Car il y a des Idoles partout, dans les rues, dans les places publiques, dans les bains, dans les hôtelleries ; et nos maisons mêmes n’en sont pas tout à fait exemptes : Satan et ses Anges ont rempli tout le monde ; Néanmoins nous ne nous écartons pas de Dieu, à cause que nous sommes dans le monde, mais nous l’abandonnons lorsque nous nous rendons participants des crimes du monde. […] , laquelle place dans l’assemblée des Dieux, l’amour qui est l’auteur du vice, de l’extravagance, et de la légèreté ? […] Mais la raison de Tertullien est ; parce que les Spectacles sont des ouvrages de la superstition ; parce que les démons en sont les auteurs ; parce qu’ils se font à l’honneur des faux Dieux, et sous le titre de quelque fausse divinité, à laquelle ils sont consacrés ; parce que ceux qui y assistent ayant pris leurs places de bonne heure, assistent aussi aux sacrifices, et aux autres cérémonies de la Pompe des Dieux qui précède l’ouverture des Jeux ; et qu’ainsi c’est se souiller d’Idolâtrie, c’est célébrer les fêtes des Dieux avec les Païens.
non, encore une fois ; car comme la plûpart des veritables vertus, qui sont celles de l’Evangile, n’y peuvent trouver de place, & que ce seroit un Heros d’un caractere bien nouveau, d’y representer un homme patient, humble, insensible aux injures, & en un mot, un veritable Chrétien ; on a substitué de fausses vertus, pour exprimer, & pour exciter ces sentimens que le monde appelle nobles & genereux ; le point d’honneur, pour lequel on expose sa vie dans un combat singulier, la passion de dominer, & de s’élever par toutes sortes de voyes, des fourberies, des trahisons, des perfidies, des amitiez qui engagent dans le crime pour servir un amy ; on y voit enfin couronner le vice, authoriser l’injustice par d’illustres exemples, & les maximes les plus contraires à la Religion, passer pour de grandes vertus, & pour des exploits signalez, sans quoy le Theâtre languiroit ; il faut donc pour l’animer, y representer des choses conformes au goût & aux inclinations des spectateurs.
Un Gouverneur de place sait quel fonds il doit faire sur une demi-lune.
Viclet poussoit plus loin son erreur, il vouloit que le péché privât de toute autorité temporelle les Rois, les Magistrats & toute les personnes en place, ce qui seroit le renversement de toute la société.
Si les jeunes gens vont danser dans la place publique, ce bal n’est point du tout de la cérémonie, & la Rosiere n’y paroît pas, Salenci n’est pas un théatre, la fête de la Rose n’est pas une comédie, la Rosiere & ses compagnes ne sont pas des actrices.
L’Empereur en est si épris, qu’une piece bien jouée a souvent valu aux Actrices une place parmi les Reines.
Il monta ensuite au rang des Chevaliers, pour y prendre sa place.
non, encore une fois ; car comme la plûpart des veritables vertus, qui sont celles de l’Evangile, n’y peuvent trouver de place, & que ce seroit un Heros d’un caractere bien nouveau, d’y representer un homme patient, humble, insensible aux injures, & en un mot, un veritable Chrétien ; on a substitué de fausses vertus, pour exprimer, & pour exciter ces sentimens que le monde appelle nobles & genereux ; le point d’honneur, pour lequel on expose sa vie dans un combat singulier, la passion de dominer, & de s’élever par toutes sortes de voyes, des fourberies, des trahisons, des perfidies, des amitiez qui engagent dans le crime pour servir un amy ; on y voit enfin couronner le vice, authoriser l’injustice par d’illustres exemples, & les maximes les plus contraires à la Religion, passer pour de grandes vertus, & pour des exploits signalez, sans quoy le Theâtre languiroit ; il faut donc pour l’animer, y representer des choses conformes au goût & aux inclinations des spectateurs.