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264. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

.° La célèbre Judith dont la bonne intention & l’heureux succès peuvent seuls faire excuser ses démarches, employa cet artifice pour séduire Holopherne ; elle prit ses plus beaux habits, ses plus riches pierreries, mais sur-tout elle se baigna soigneusement, & s’oignit tout le corps d’un parfum exquis, lavit corpus suum & unxit se myrrho optimo .

265. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

En 1699 il parut une comédie en vers intitulée, Critique du Tartuffe, qui en est une espece de parodie où on emploie beaucoup de vers de Moliere pour le ridiculiser, ou leur donner un sens contraire aux bonnes mœurs.

266. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

n’emploie-t-elle aucune expression licencieuse ?

267. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

On a beau en écarter les termes grossiers, & n’employer que des expressions ingénieuses, ce n’est que le tissu plus délié de la gaze qui fait mieux appercevoir ce qu’elle semble couvrir, & par l’agréable mélange des couleurs variées & bien assorties de la soie dont il est composé, fait regarder plus curieusement & sentir plus vivement ses charmes empoisonnés.

268. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

En vérité, est-ce là la vie d’une femme Chrétienne, à qui Dieu n’a donné la vie, que pour l’employer à son salut.

269. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

appelle-t-il vivre honnêtement employer son esprit et mettre tout son temps et sa peine aux jours mêmes qui sont consacrés au service divin, à apprendre son rôlet, à compasser ses pas, et à étudier ses gestes, ses postures et son ton de voix, pour s’imprimer dans le cœur les passions qu’ils veulent faire ressentir à leurs spectateurs ?

270. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

« ils prennent bien garde, (dit l’Auteur de la Lettre) à n’employer dans leurs pièces, non seulement aucuns mots évidemment déshonnêtes, mais même équivoques ».

271. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Si vous ne suivez son exemple vous ne pouvez employer son autorité, et vous ne sauriez dire que parce qu’il a fait une Tragédie Sainte, il vous est permis d’en faire de profanes.

272. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

L’un des plus grands reproches que fait le concile de Calcédoine contre Dioscore d’Alexandrie, auteur du brigandage d’Ephèse, c’est d’employer à entretenir des Comédiens les revenus ecclésiastiques destinés aux pauvres : « Pecuniam pauperibus erogandam theatralibus expendisse personis ».

273. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Il fallut parcourir toutes les forêts royales pour trouver les grosses poutres de chêne de vingt toises de long, que l’on employa pour la couverture, elles valaient quatre mille livres chacune.

274. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

François de Sales emploie cette comparaison : C'est encore le goût d'un Danseur de corde qui s'amuse à regarder l'abîme sur lequel il est suspendu ; qui voudrait être son apologiste et garantir sa vie ?

275. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

 » Il n'est rien de si fastidieux que de voir seize fois par an le Mercure, ouvrage avoué par l'autorité publique, employer quarante ou cinquante pages au détail de toutes les folies qui paraissent sur les théâtres, et à l'éloge de tous ceux qui y montent, et quels éloges ?

276. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Il n’ignore pas que les Ordonnances de nos Rois ont défendu rigoureusement de jouer les Ecclésiastiques & les Religieux, même d’employer leurs habits ; que Moliere, Corneille, Racine, Quinault ne l’ont jamais fait ; qu’on n’eût osé le faire sous le regne de Louis XIV ; que ces portraits vrais ou faux font mépriser la Religion dans ses ministres : au reste ces portraits sont outrés. […] Je ne sacrifieraî pas légerement, Messieurs, les avantages que j’ai pu me promettre d’une piece dont je me sais occupé long-temps, à laquelle j’ai donné tous mes soins, & que je regarde comme un de mes plus importans ouvrages ; mais je voudrois bien n’employer auprès de vous que des moyens de persuasion.

277. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

J’ajoute qu’on éviterait, par la nouvelle disposition des Coulisses closes en apparence, que l’on n’aperçût l’Acteur qui attend le moment de paraître, ou qu’on ne vît l’artifice grossier qu’il emploie pour annoncer son arrivée, en frappant du pied, &c. […] J’ai fait depuis une observation à ce sujet ; la voici : Les Paysans & les gens sans étude, emploient naturellement des maximes, dans la conversation, ce sont leurs Proverbes. […] Que l’Opéra puise dans Homère, dans Virgile, dans Ovide, l’Arioste, le Tasse, Milton ; dans les Romans merveilleux, & jusques dans Dom Quichote ; il pourra même entreprendre avec succès, de représenter les prodiges opérés en faveur des Enfans d’Israel : mais qu’il ne touche pas à l’histoire ; qu’il ne prenne aucun sujet trop récent ; quelque prodigieux que soit un fait de la Loi nouvelle, il ne peut l’employer : il faut que le fond sur lequel il bâtit, ou soit faux, comme celui des Amadis, ou fabuleux, comme celui d’Atys, d’Isis ou de Psyché ; ou que le trait se perde dans la nuit des siècles écoulés ; tels sont les sujets de Jephté, de Samson, &c.

278. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Au lieu d’engager vos enfants à fréquenter le spectacle, employez tout ce que vous avez d’autorité pour les en détourner ; ayez soin qu’ils conservent la pureté de la foi et des mœurs, et le Seigneur vous bénira dans vos enfans.

279. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

On a toujours fait dire à Aristote, que le but de la tragédie est d’employer la terreur & la pitié, pour purger les passions ; doctrine que Corneille ne comprenoit pas, M.

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