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349. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Destination & succès plus convenable à la dignité, la Majesté Royale, mais on craint le ridicule ; on avance que Louis XIV. avoit eu le même dessein, qu’il en avoit fait jetter les fondemens ; mais qu’ensuite il l’avoit détruit : il sentit sans doute l’inutilité & le danger d’un pareil édifice ; & c’est peut être un des objets ; qu’il avoit en vue, lorsqu’au lit de la mort, parlant à son petit fils il s’accusa d’avoir trop aimé ses bâtimens, & l’exhorta à ne pas l’imiter.

350. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Ce Prélat avoit des mœurs & une science qui lui donnoient droit de tout dire sans craindre de récrimination).

351. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Mais non, ne craignez pas, ce n’est qu’une nue noire épaissie de mensonges.

352. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Mais comme Sa Majesté Nous a pareillement ordonné d’empêcher à l’avenir qu’il n’arrive de semblables désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux divertissements publics, la même sûreté qui se trouve établie par les soins et par la bonté de Sa Majesté dans tous les autres endroits de Paris : Le Procureur du Roi Nous a requis qu’il fût sur ce par Nous pourvu, afin que ceux qui voudront prendre part à cette sorte de divertissement, d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l’honnêteté publique doit être heureusement retranché, aient la liberté de s’y trouver sans craindre aucuns des accidents auxquels ils ont été si souvent exposés.

353. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Tusc. et 3. de Oratore. » Bien souvent aussi persuade des sentences fausses, comme cette-ci : « Haïssent, pourvu qu’ils craignent. » Ce que disait ordinairement C.

354. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

8 » Et qu’il n’y a rien enfin qu’on ne doive craindre de ces Acteurs mols et efféminés, insinuants et adroits qui touchent, qui émeuvent les passions, surtout quand elles sont flattées par le mal même dont ils parlent. […] Ne craignez-vous point qu’ils ne soient accablés sous le pesant fardeau de leurs occupations, et de leur travail ? […] Et vous ajoutez page 28, que « vous ne trouvez rien que de fort bon dans le premier dessein de la Comédie, où l’on doit peindre le vice avec les plus noires, mais les plus vives couleurs pour le faire craindre ; où l’on doit mettre la vertu dans le plus beau jour, et l’élever par les plus grands éloges, pour la faire pratiquer ». […] Mais Dieu merci l’Eglise de France est gouvernée par des Evêques, et servie par des Religieux qui ont bien d’autres sentiments que vous sur la Comédie, et ce n’est pas sur leurs esprits que je crains que votre Lettre ait fait aucun méchant effet.

355. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

l’âge & les infirmités de Voltaire font craindre qu’il ne sera que trop tôt loué dans la salle de l’Académie, & elle n’attendra pas un siécle pour donner l’éloge de Voltaire pour sujet du prix.

356. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Pourquoi craindre le bras céleste ?

357. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Bien loin d’applaudir à la parure, il la fait craindre & mépriser.

358. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Mais la licence, qui n’a pas plus à craindre les grands que les petits, n’a pas crû être obligée de se gêner.

359. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Cet épais Financier que les larmes de la nation n’ont jamais pu émouvoir, craint une scene qui démasque ses profusions & sa chimerique importance.

360. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Un ennemi couvert est bien plus à craindre qu’un ennemi déclaré.

361. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

» cf Vous voyez bien Monsieur que le scrupule de mettre de grands Criminels sur la Scène serait pusillanime puisque les produisant il en résulte qu’on en conçoit une horreur plus forte pour le crime, et que l’effet que vous craignez que leur exemple ne produise n’est qu’une chimère, puisqu’il ne s’est jamais manifesté depuis tant de milliers d’ans que l’histoire, l’épopée, la Tragédie et la Scène mettent sous les yeux des Scélérats ; mais Mahomet n’est point puni, non Monsieur.

362. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

» S’il est permis en parlant aux suppôts du Parnasse, d’en citer l’autorité : on peut bien dire des Comédiens comme Virgile disait du perfide Sinon, je crains jusqu’à vos présents : « Timeo danaos et dona ferentes. » 4.° Le Démon ne dit quelque vérité que comme un appât, un passeport pour faire recevoir le mensonge.

363. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Peut-on regarder comme innocent ce que la religion fait arroser de larmes, et dont on craint de rendre compte au jugement de Dieu ?

364. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Ainsi cache-t-on à l'homme ses blessures, on les lui fait aimer, on les rend incurables à ceux mêmes qui les craignent et voudraient les guérir : « O mores hominum !

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