… Concluons donc, que le Théâtre, uniquement composé des Pièces dans le genre dont je viens de parler, « ne peut être comporté par l’austérité Républicaine » : mais convenons, en consultant la raison, qu’en eux-mêmes, les Spectacles, sont légitimes, utiles ; qu’ils peuvent, par leur argument ou leur sujet, instruire les hommes, adoucir ; épurer les mœurs, aussi bien qu’ils pourraient les corrompre ; que de bonnes loix (comme je le prouverai en deux mots, en répondant aux questions 6 & 7,) que de bonnes loix, dis-je, suffisent pour réprimer les abus : le Comédisme réformé, le Drame intéressant & châtié produiront cet avantage, écarteront tous les inconvéniens.
Tel est le portrait fidèle, mais trop abrégé, d’une grande partie des élèves des jésuites, de ces hommes imbus des doctrines du fanatisme religieux, de ces hommes qui composent la faction servile, ennemie acharnée de l’instruction et des lumières de la philosophie.
Un bon poëte n’auroit qu’à les remplir, pour composer le théatre d’Elizabeth. […] Cet Auteur frivole, Poëte galant, & ce qui est inséparable, amateur du théatre, composa plusieurs mauvaises comédies.
C’est être téméraire par exemple, d’aller à la Comédie, de se répandre dans le monde, de composer des Héroïdes licentieuses. […] Mais ce sont ordinairement des jeunes gens livrés aux passions qui les composent, & les jouent, ils sont intéressés à justifier l’indocilité & l’indépendance.
Celui qui les compose peut en avoir l’idée du monde la plus vraie, que son jeu n’en sera pas plus exact : ce qu’on a dans la tête ne passe pas en pratique avec la même précision. […] Pour rendre un rolle il faut un feu céleste, une sorte d’inspiration divine ; tandis que pour le composer, avec des connoissances & du talent un Auteur en est quite.
qui a composé, Ex professo, un Livre des Spectacles, décrit bien au long toutes les infamies qui s’y pratiquaient. […] Il est constant que ni ceux qui vont à la Comédie, ni ceux qui la composent, ni ceux qui la jouent, ne relâchent point leur esprit jusqu’à la dissolution de l’harmonie de l’âme.
Ceux qui composent ou qui représentent des pièces de théâtre vraiment obscènes, sans aucun doute pèchent mortellement.
Il ne faut pas prendre ici ce mot de partie dans un sens exact, comme si Platon supposoit l’ame réellement divisible ou composée.
majesté ayant estimé à propos de réunir les deux Troupes des Comédiens établis à l’Hôtel de Bourgogne et dans la rue de Guenegault à Paris, pour n’en faire à l’avenir qu’une seule, afin de rendre à l’avenir les représentations des Comédies plus parfaites, par le moyen des Acteurs et Actrices auxquels elle a donné place dans ladite Troupe : Sa Majesté a ordonné et ordonne, qu’à l’avenir lesdites deux Troupes de Comédiens Français seront réunies pour ne faire qu’une seule et même Troupe, et sera composée des Acteurs et Actrices dont la liste sera arrêtée par Sadite Majesté ; et pour leur donner moyen de se perfectionner de plus en plus, Sadite Majesté veut que ladite seule Troupe puisse représenter les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous autres Comédiens Français de s’établir dans ladite Ville et Faubourgs, sans ordre exprès de Sa Majesté.
Composé par un disciple de Philostrat [sic]. […] Bosquet, Traité contre les danses et les comédies, 1664 • Bosquet, François (1605-1676) : Traité contre les danses et les comédies composé par saint Charles Borromée, Paris, Georges Soly, 1664, (7 ff.) 198 p. […] Cordier, La Famille sainte, 1666 • Cordier, Jean (1597-1673 ; père, SJ 1619) : La Famille sainte, ou il est traitté des Devoirs de toutes les personnes qui composent une Famille. […] Avec une Table Générale des Matieres ; & celle des Conciles : Des Papes : Des Auteurs citez, et des trois cens neuf Titres qui composent tout l’Ouvrage, Paris, aux dépens de la compagnie, 1736, 2 vol. in-fol.
Nos ennemis invisibles, c’est le démon qui se sert de notre propre chair & de la pente que nous avons pour le mal, afin de nous faire pécher ; & c’est à tous ces différent ennemis que nous donnons de puissantes armes pour nous combattre, singuliérement au démon, dans ces spectacles profanes, où par ses suggestions malignes il parle secrétement à nos cœurs, pendant que le monde y flatte les oreilles par des récits séduisans & enchanteurs, & par des airs languislans & tendres d’une musique efféminée, composée à ce dessein.
Comme tout est reglé dans le cérémonial, si la queue étoit un habit leturgique, on en auroit reglé les dimensions, la couleur, la figure, les ornemens, l’usage ; on y auroit cousu quelque croix, composé quelque priere, expliqué le mystere, & nommé un Officier pour la porter ; on entre bien dans d’autres détails pour la mitre, le manipule, les gants, les souliers, le gremial.
Je n’ai garde de soupçonner dans les gens de théatre un projet semblable à celui de Bourgfontaine, où les Jansenistes, dit-on, composèrent un systême réfléchi de déisme, & formèrent le dessein suivi de détruire la religion & les mœurs.
J’ai joué, comme je vous l’ai déjà dit, le rôle de Séide dans cette pièce ; M. de Voltaire avait lui-même composé notre Auditoire de gens qu’il avait prié d’apporter un œil connaisseur et critique sur la pièce et sur les Acteurs, plutôt que leurs dispositions à se laisser toucher par les beautés d’un Poème.
Clément Pape, mais qui plus vrai semblablement est un ouvrage composé dans le troisième siècle : « Si Scenicus, sive vir, sive mulier, accedat ad baptismum, Gladiator, Auriga, Choraulus, Citharadus, Lyristor, Luctator, quicumque theatralibus lusis dat operam, desistat vel rejiciatur. » (L.
Notre âme y déploie les décorations, fait jouer les machines, lie les scènes, prononce les paroles, dirige les gestes, trace les danses, compose les chants, habille, exerce, fait agir les Acteurs.