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266. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Père ; l’Eglise était remplie d’une foule de grands Seigneurs & de Peuples, qu’attirait autant la curiosité que la dévotion : l’on ne s’attendait guères que le trouble & le désordre dussent naître tout-à-coup dans un lieu si respectable.

267. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Si la Pièce est sage, instructive, comme le Misanthrope, le Menteur &c. en elle-même, elle doit corriger, épurer les mœurs : Si l’Acteur, si l’Actrice ont un autre but que de seconder le but du Drame ; si l’envie de plaire, de séduire leur fait chercher à réveiller dans les sens une volupté dangereuse ; si leur conduite expose à la dérision les maximes que le Poète met dans leur bouche, c’est alors l’Histrionisme qui devient contraire aux mœurs ; c’est lui qui ne peut manquer de vicier & d’anéantir l’effet naturel qui devait suivre le Drame ; non que ce soit un inconvénient réel, que la plupart des Spectateurs se trouvent attirés aux représentations dramatiques par le plaisir que donne le jeu de tel Acteur ou de telle Actrice ; cet attrait non-seulement augmente leur nombre, mais contribue infiniment à leur faire goûter la morale & les leçons : cependant s’il est nécessaire que l’attente ne soit pas trompée, & qu’on trouve ce genre de plaisir à nos Théâtres, il est clair en même-temps qu’une Pièce est bien imparfaite, & loin du but où doit tendre la bonne Comédie, lorsque son Auteur, sacrifiant le principal à l’accessoire, n’a cherché qu’à donner le plaisir résultant de la Représentation : la Pièce est dangereuse, lorsqu’elle nous divertit par des scélératesses* dans le Drame ; elle est inadmissible, lorsqu’elle ne plaît que par la volupté qu’y réveillent à chaque mot les mines provoquantes de l’Actrice, ou le jeu libre & sémillant de l’Acteur.

268. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Si ce grand capitaine a pu être un composé d’Alexandre-le-Grand, et de Charles XII, il fut au-dessous de César, qui, se proposant aussi de conquérir le pouvoir souverain, qu’il voulait fixer entre ses mains, attira (comme le dit Tacite) tous les ordres de l’Etat, par les douceurs du repos.

269. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

La compagnie y est mieux choisie, des amis et des parents viennent écouter les jeunes gens ; ce ne sont pas les libertins, attirés par le goût du plaisir et les objets de la débauche.

270. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

C’est donc avec beaucoup de raison que Sénèque dit à ce sujet : Comportez-vous dans les compagnies avec tant de sagesse et de discrétion que personne ne vous trouve fâcheux, ou ne vous méprise comme un homme de rien qui ne saurait pas vivre, car c’est un vice d’être fâcheux à tout le monde, et l’on s’attire avec sujet le nom de sauvage et de grossierf. » De ces paroles de saint Thomas, il vous est aisé de juger, Monsieur, que sous le nom de jeux, il comprend aussi la Comédie, quand il dit : « Que ce relâchement de l’esprit, qui est une vertu, se fait par des paroles et par des actions divertissantes ». […] éloquentes qui lui attiraient toujours une foule d’Auditeurs, qu’après s’être un peu relâché l’esprit la Campagne, il revenait rendre aux Martyrs les honneurs qu’ils méritaient.

271. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Si les peintures et les images immodestes ou obscènes présentent naturellement à l’esprit ce qu’elles expriment, combien plus sera-t-on touché des représentations théâtrales, où, comme dit Bossuet, « tout paraît effectif ; où ce ne sont point des traits morts et des couleurs sèches qui agissent, mais des personnages vivants, de vrais yeux, ou ardents, ou tendres et plongés dans la passion, de vraies larmes dans les acteurs, qui en attirent d’aussi véritables dans ceux qui regardent : enfin de vrais mouvements, qui mettent en feu tout le parterre et toutes les loges ; et tout cela, dites-vous, n’émeut qu’indirectement et n’excite que par accident les passions….

272. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Le Duc s’étoit attiré ces malheurs, non-seulement par des guerres faites à la France, par des infidélités sans nombre, & des promesses & des traités, mais encore par la cession authentique de ses Duchés qu’il avoit eu la folie de faire à Louis XIV, dans un moment de colere & de désespoir.

273. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Le Marquis de Chimene fit jouer en 1753 une tragédie de sa façon, où il avoit attiré la plus brillante compagnie, appelée Epicharis ou la mort de Néron.

274. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

» Les grimaces, les prestiges d’un Charlatan monté sur des trétaux, quelqu’animal peu connu, ou instruit à quelque manége extraordinaire, attirent tout un Peuple, l’attachent, le retiennent comme malgré lui ; & cela dans tout Pays.

275. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Deux autres Troupes parurent en cette Ville quatre ans après, et firent de nouvelles tentatives de s’y établir ; l’une était de Français et l’autre d’Italiens : ceux-ci introduisirent des Pantomimes dans leurs Pièces ; en sorte qu’à l’imitation des anciens Histrions, c’était un mélange de récits et de gesticulations, ou de tours de souplesses : cela leur attira d’abord un fort grand concours ; mais l’ordre public ne put pas le souffrir longtemps.

276. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

.° Nous adorons les sublimes mystères que renferme le livre des Cantiques & la sainteté du mariage que cette épithalame célèbre ; mais nous remarquons que pour peindre les attraits de l’amour, l’épouse a sans cesse recours à un parfum, elle en est attirée, in odorem unguentorum currimus .

277. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Ainsi fut citée au tribunal de Dieu la premiere tête du monde, au sortir d’un exercice qui n’étoit rien moins qu’une préparation chrétienne à son jugement, & un moyen d’attirer la bénédiction du ciel sur le mariage de son fils.

278. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Qu’est-ce donc qui les attirait ?

279. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Ce sont vos beaux attraits, vos yeux perçants et doux, Votre grace, et votre air sont les biens, les richesses Qui vous ont attiré mes vœux et mes tendresses.

280. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Otez-leur le nom de Misanthropes si vous voulez : traitez-les de brutaux, le nom n’y fera rien : toujours sera-t-il vrai qu’il y a dans le monde des Alcestes et des gens capables de s’attirer une affaire fâcheuse pour dire trop durement leur avis et capables de se faire haïr par l’âpreté de leur morale et la brutalité de leur sagesse prétendue.

281. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

On a certainement rendu service à l’Eglise, en la débarrassant de ces affaires qui attireraient à son tribunal mille choses indécentes.

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