Comment avez-vous remplacé le chœur des anciens ?
C’est ce qu’il a voulu signifier dans les commandements qu’il a donnés aux ministres de l’ancienne loi, lorsqu’il leur recommande d’entretenir le feu sur l’autel, et de lui donner tous les matins de nouveaux aliments.
Quant à l’amour de Pulchérie et de Léonce, outre qu’il ne leur échappe pas la moindre expression qui fasse connaître leur passion, je trouve que c’est une espèce d’amour que ni les Anciens, ni les Modernes n’ont jamais traité avant Corneille.
LE Concile qui se tint en 305 a Illiberis, qui est aujourd’hui la Grenade en Espagne, est le plus ancien qui se soit conservé, & le résultat de plusieurs autres, qui s’étoient tenus auparavant en Occident. […] Cela est, sans doute, fondé sur d’anciennes constitutions, qui ont excommunié, ou déclaré infames les Histrions des tems réculés ; mais qu’étoit-ce alors que le Théatre & les Comédiens ?
Le Maître de musique de la Chapelle du Pape voulut faire chanter la Messe selon le chant Grégorien ; celui de l’Empereur s’y opposa fortement, & prétendit qu’on se servit de l’ancien chant de St.
Parfait sur les Auteurs les plus obscurs de l'ancien théâtre, on trouvera quelque Ecclésiastique en petit nombre, mais aucun autre Religieux.
Le Théatre n’est pas fait pour jouer les héros modernes ; l’idée genérale de sa frivolité & de son infamie semble avilir les grands hommes dont il s’empare ; on lui abandonne les anciens & les étrangers, auxquels on ne s’intéresse point : mais on est révolté de voir servir à ces jeux ceux qu’on connoît, qu’on estime, qu’on aime, comme si on les voyoit insulter sous ses yeux. […] Saint Louis vivoit dans une sage économie, n’établit aucun nouvel impôt, diminua les anciens, répandit des aumônes immenses, servoit lui-même les pauvres dans les hôpitaux ; Henri ne supprima aucun impôt, en établit tant de nouveaux que Sulli refusa de revoir jusqu’à vingt-cinq édits à la fois ; il fit les plus grandes profusions à ses maîtresses, jusqu’à payer une nuit cent mille écus.
Autre trait d’érudition : Les anciens Cénobites ne faisoient pas de vœux. […] Les plus anciens Ordres, de S.
Cet Homme unique dans son genre, & le seul Ecrivain peut-être, soit ancien, soit moderne, qui n’ait point encore eu de Supérieur ni de Rival, étoit plus capable qu’un autre, de donner au Théatre comique la forme & le ton qu’il devroit avoir pour être une bonne Ecole. […] Il voudroit qu’on établît des censeurs éclairés & vertueux, qui eussent ordre de retrancher,4 tant des Pieces anciennes que des nouvelles, toute grossiereté, toute équivoque, tout endroit capable d’offenser le moins du monde la modestie ou la pudeur.
« Si le pénitent ne veut pas promettre de renoncer pour toujours à ces amusements pernicieux, ou si le confesseur a un juste fondement de juger que, nonobstant la promesse qu’il en fait, il n’est pas véritablement disposé à fuir entièrement les spectacles, il doit lui refuser l’absolution, jusqu’à ce que, par des preuves réelles et non équivoques, il soit moralement assuré de la sincérité de sa conversion et de son changement ; conformément aux anciennes ordonnances synodales de ce diocèse, qui ont été renouvelées et confirmées à cet égard. » (Instructions sur le Rituel de Toulon, t. i, du Sacrement de pénitence, page 741.)
Les anciens avoient leurs Pyrhiques, leurs Saliens, leurs Corybantes, ils leur attribuoient des miracles, qui ne sont pas sans vrai-semblance ; car il est vrai que la danse affecte infiniment, & produit toute sorte de mouvemens dans l’ame.
C’étoit le sentiment commun des Anciens, que tous leurs Auteurs tragiques n’étoient que les copistes & les imitateurs d’Homère.
Voici pour les Prophêtes de l’ancien Testament, dont tous les Protestans revèrent les Prophêties.
Charles Borromée Archevêque de Milan, qui a été le Réformateur de la Discipline Ecclésiastique, et qui a fait revivre l’esprit des anciens Canons, en plusieurs endroits de ses Actes, et de ses Conciles, les a très étroitement défendues à son peuple, et même en toute sa Province.
On voit dans les anciens Canons que ceux qui conduisaient les Chariots dans le Cirque, et les bouffons qui représentaient par leurs gestes ce qui était exprimé par les vers des Comédiens, étaient obligés de renoncer à ces métiers en se faisant Chrétiens.
Ne me déplaît chose de nos anciens pères, sinon d’avoir souffert à Rome ces méchants bélitres.