Il ajoute que si l’argent que les spectateurs donnent aux Comédiens les rend coupables, le scandale que leur mauvais exemple cause, sert à rendre leur assistance plus criminelle ; c’est ce qu’il prouve par un passage de saint Jean Chrysostome, cité dans le Chapitre précèdent.
Leur établissement quoique moderne a déjà produit les abus les plus invétérés, & j’ose ajouter les plus pernicieux. […] Ajoutez à cela, que la plus grande partie des jeunes gens, qui fréquentent ces Salles, sont des Spadassins, des Coupes-jarrets, des Recruteurs, & d’autres individus de cette espace, qui passent leur vie dans les Tricots de la Capitale, On n’ignore pas que ces êtres obscurs, qui ressemblent à ces anciens Capitans, si burlesquement peints par Corneille, puisqu’ils en ont toute la morgue & l’arrogance, sont les soutiens des Trétaux ; qu’eux seuls & les filles de joye y donnent le ton, sur-tout, aux représentations nocturnes. […] combien ils ajoutent à nos réflexions & à nos sentimens ! […] On peut ajouter qu’il est la conformité des parties, avec le tout & du tout avec la nature.
C. menteur, en ce qu’il nous a dit que nul ne saurait y ajouter une coudée. […] y », ajoute que les jeunes hommes et les jeunes filles qui y vont ne sauraient se garantir qu’ils ne s’y éprennent des brasiers de la convoitise, et retournent chacun chez soi la flèche dedans le cœur, et corrompus par le vice. […] Nous ajoutons ici pourtant, que si entre ceux qui pèchent ainsi par Erreur, il s’en mêlait d’autres, qui entreprissent de dresser une enseigne de rébellionfn en l’Eglise de J.C. et s’obstinassent avec orgueil et audace à en vouloir renverser l’ordre, ils ont tout sujet de penser à eux, vu qu’en effet un tel chemin ne saurait être celui du salut, mais c’est tout notoirement celui qui mène en l’Enfer. […] Vincent omet d’ajouter que Scipion Nasica exempte les acteurs d’atellanes et qu’il leur fait verser un salaire.
J’en prends pour exemples deux ou trois du même auteur : le Misantrope et l’Avare ; j’y ajouterai le Jaloux ou le C.c.
Et néanmoins un Chrétien, soit qu’il n’ajoute point de foi aux paroles de Jésus-Christ même, soit qu’il les méprise, n’apperçoit aucun beau visage, sur lequel il n’arrête ses yeux.
Car, ajoute l'Evangile, vous serez justifié ou condamné sur vos paroles.
Mais dans des temps si éloignés, qu’on appelle avec raison, des temps fabuleux, dont un si grand nombre de circonstances ajoutées, toutes ridicules & sans vraisemblance qui le défigurent, c’est faire beaucoup d’honneur à Hésiode, à Ovide, & aux autres Historiens du Parnasse de faire des recherches, & former des conjectures pour lui donner un air de vérité. […] Le jour arrive où elle doit combattre ; elle ajoute à ses austérisés, elle couvre sa tête de cendre, elle se prosterne devant Dieu, elle verse des larmes, elle pousse des soupirs, & fait à Dieu cette fervente priere que l’Esprit Saint a conservée, pour obtenir sa protection & ses lumieres, & ne va s’habiller qu’apres avoir obtenu le secours qu’elle demandoit.
Puffendorf ajoute qu’elle avoit dissipé toutes les finances, & ne trouvoit plus de quoi payer les charges de l’État, ni même soutenir sa propre dépense & ses libéralités excessives. […] Pour prévenir l’objection qu’on pourroit lui faire des mœurs peu catholiques de leur prosélite, ce père ajoute ingénieusement : ce n’est pas le lieu d’examiner si Christine changea de mœurs en changeant de créance, la Religion ne décide rien pour les mœurs ; pour être bon Catholique, on n’est pas toujours meilleur Chrétien .
Exemple unique de monopole , ajoute le Journaliste, dont les fastes du monde n’offrent point encore de modèle. […] Le Roi a voulu avoir part à la gloire, il a fait de la comédie une affaire d’État, il a acheté tout le vaste terrein de l’Hôtel de Condé, inutile au logement du Prince, il y fait bâtir un hôtel magnifique pour la comédie, & il en fait libéralement present à la ville de Paris, il est vrai qu’elle en fera les frais, & que le Roi lui permet d’emprunter à cet effet quinze cents mille livres, & donner à toute la maison de Condé le spectacle gratis, & les Comédiens sont trop reconnoissans pour ne pas y ajouter bien des pots de vin pour les Officiers : ainsi la salle de l’opéra a été bâtie aux dépens du public, au profit de l’Hôtel d’Orléans.
Enfin il me semble que la mythologie met le Poète lyrique bien plus à son aise ; il est maître de retrancher, d’ajouter, & de créer à chaque instant de nouvelles merveilles. […] On ajoute à ce terme l’épithète d’héroïques, lorsque les Actes qu’on a réunis contiennent une intrigue relevée ou sérieuse.
Mais, ajoute le Chancelier : « Mais ce n’est pas là, Sire, La loi que l’évangile a daigné leur prescrire. » S’ils s’étaient écartés de cette loi, ce n’était donc plus comme prêtres et comme attachés à l’Evangile, dont ils auraient violé la morale, qu’il fallait les signaler et les dénoncer à l’opinion publique. […] « Dat veniam corvis, vexat censura columbasab. » C’est une chose incroyable, ajoute le même auteur, en parlant du théâtre de Regnard « qu’on joue publiquement au milieu de Paris une comédie, où dans l’appartement d’un oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, des soins que les lois paient de la corde, et qui, au lieu de larmes que la seule humanité fait verser en pareil cas aux indifférents même, on égaye à l’envi de plaisanteries barbares le triste appareil de la mort. […] Faux acte, supposition, vol, fourberie, mensonge, inhumanité, tout y est, et tout est applaudi. » « Belle instruction pour la jeunesse 34 , ajoute l’auteur ! […] « Ce n’est point, ajoute-t-il, le désir de s’immoler tout entier au service du public dans une profession glorieuse, d’être l’organe et la voix de ceux que l’ignorance et la faiblesse empêchent de se faire entendre…. […] Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies modernes l’absence de logique se fait encore plus sentir que la faiblesse des combinaisons ; aussi, ajoutent-ils, pour trouver des personnages qui se répondent réciproquement, faut-il revenir aux ouvrages anciens », Quoiqu’il en en soit, si la question était bien posée, la solution du problème, ne serait peut-être pas aussi favorable à madame Floridor.
Je suis bien éloigné d’ajouter foi aux songes, & prendre pour oracle les puérilités d’Artemidore ; mais le fond de cette idée est conforme aux regles de la piété chrétienne.
Il prétend prouver en alléguant l’antiquité, que les Comédiens sont notés d’infamie, selon les lois et constitutions Ecclésiastiques ; j’avoue avec lui que la Comédie à sa naissance, a été condamnée de l’Eglise primitive, et des Pères Orthodoxes, en ce qu’elle était une fondrière de tous vices : Mais comme les temps perfectionnent les hommes, et changent de mal en bien l’être des choses, elle s’est tellement rendue agréable par la pureté de son innocence, qu’il ne lui reste rien pour ajouter à son mérite, et qu’autant qu’elle a été pernicieuse en son principe, elle s’est montrée recommandable en la fleur de son printemps.
Tibère y ajouta la peine de l’exil.
J’ajouterai encore au sujet de la reprise, qu’il faut que le Vers qui amène cette reprise se rapporte au sentiment qu’elle èxprime, afin qu’elle soit amenée sans violence, & qu’on voye que c’est un retour que fait l’âme du personnage, par une suite de ses passions, sur ce qui l’affectait, ou l’agitait, l’instant d’auparavant : il ne faut pas que le Musicien ait seul la gloire de tout èxprimer.
Théodose condamna aux Bêtes des Farceurs qui tournaient en dérision nos Cérémonies ; et néanmoins cela n’approche point de l’emportement de Molière, et il serait difficile d’ajouter quelque chose à tant de crimes dont sa Pièce est remplie.