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224. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Notre éloignement à rechercher une vaine parure de Stile, a fait croire à quelques Italiens que nous n’avions pas une Langue Poëtique comme eux.

225. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Vains scrupules, qu’une morale outrée voudrait inspirer contre les spectacles ; laissons aux Jansénistes des déclamations qu’ils n’adoptent que pour chercher querelle à la Société.

226. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

Car l’Eglise a condamné les jeux de théâtre dans tous les siècles, ainsi qu’il paraît par les Ecrits des Saints Pères, qui ont invectivé contre ces vains et pernicieux amusements.

227. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

C’est à tort qu’il se glorifie d’une vaine réputation, et qu’il se flatte d’une fausse estime que les coupables ont pour leurs compagnons et leurs complices.

228. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Vous soupçonnez que les crimes de Phèdre et de Médée pourraient bien ne pas être plus détestés à la fin de ces pièces, qu’au commencement : et satisfait de votre doute, vous vous écriez impétueusement, « que toutes ces vaines prétentions approfondies sont puériles et dépourvues de sens ! 

229. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

La vérité est trop franche pour y supporter toutes les cajoleries et toutes les vaines louanges qui s’y donnent. […] On peut dire de lui qu’il a plus gâté de mariages qu’il n’en a faits ; on le peut nommer avec vérité le père des jalousies, des vains soupçons et des folles amours. […] Quelquefois elle fait venir sur le théâtre un amant passionné : mais elle en dépeint si naïvement toutes les bassesses et toutes les folies, qu’il est aisé de conclure que l’amour des femmes nous fait oublier que nous sommes hommes : Elle nous imprime l’horreur d’un plaisir, qui nous fait devenir bêtes : D’autres fois elle fait montre d’un vindicatif, qui se consomme et se ronge en de vains efforts, et qui pense avoir de grands avantages sur son ennemi, quand il s’est coupé un bras pour lui faire perdre un doigt : Elle le tourne et le retourne en tant de façons, qu’il n’est point de Spectateur quiab ne juge qu’il vaut mieux accorder un pardon, que de poursuivre une vengeance. […] Comme si le père des lumières ne leur en eût ôté la connaissance que par jalousie ; ils devinent sur les choses de l'avenir, et bien que ce ne soit que sur de légères conjectures, par un juste jugement de Dieu qui en veut aux superbes, les choses arrivent assez souvent comme ils les ont prédites, afin que les Auteurs de semblables prédictions, s’enfoncent toujours plus avant dans leur vaine et diabolique curiosité, qu’ils entrent dans une plus haute présomption d’eux-mêmes, et donnent par ce moyen plus d’occasion à sa justice de les punir. […] Un autre mal, c’est que ces personnes faibles, qui ont quelque teinture de science, quelque petite qu’elle soit, sont trop vaines pour ne s’en point prévaloir dans l’occasion : Sitôt donc qu’elles se peuvent persuader, qu’elles parlent poliment, et qu’elles sont capables de faire une réplique ingénieuse, elles hantent volontiers les compagnies ; elles écoutent les offres de service, elles reçoivent les flatteries qu’on leur donne, elles font quelquefois des réponses, dont elles ne voient pas bien les conséquences, et s’enferrent si avant pour avoir avancé des paroles indiscrètes, que la honte qui les empêche de se dédire, ne les empêche pas toujours de mal faire.

230. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Or cette imitation étant de soi vaine & frivole, venant à se mêler à ce qu’il y a de vain & de frivole en nous, peut-elle produire autre chose que des effets très-frivoles ?

231. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Il en est de même de cette maxime de l’Œdipe de M. de Voltaire ; Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain Peuple pense, Notre crédulité fait toute leur science.

232. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Je ne sais si dans les circonstances de la révocation de l’Édit de Nantes c’étoit bien faire sa cour de dire la favorite Protestante, du moins c’est la louer bien élégament de dire d’elle, qui par la vertu seule captive un Roi puissant ; qui charme toûjours, & jamais ne lasse ; qui fatiguée des vains honneurs, met toute sa gloire à s’oublier elle-même ; qui dans la retraite s’occupe à cultiver des fleurs (les Demoisell.

233. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Nos Compositeurs ne cherchent point à former de vains bruits ; ils suivent une modulation douce, & ne la varient que rarement.

234. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Informez-vous de moi, je m’appelle Zirbé, écrivez à vos parents ; il vous diront que jamais l’artifice ne souilla mes lèvres ; que cette beauté que vous avez daigné remarquer, ne me rendit jamais, ni vaine, ni faible, ni trompeuse ; que je possède une fortune considérable ; que mon rang n’est inférieur à celui de personne.

235. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

L’inclination générale des hommes pour le merveilleux, ainsi que leur irréflexion et la faiblesse de leur entendement, de tout temps donnèrent aux ministres des cultes religieux, l’espoir, flatteur pour leurs intérêts, de parvenir facilement, à subjuguer le commun des hommes et à effrayer les âmes faibles et les ignorants, en égarant leur raison, par les vaines terreurs de la superstition.

236. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Tous ces grands conquérants, si épris d’une vaine célébrité, abusèrent tous de leur autorité absolue, et toujours ils firent le malheur également du peuple oppresseur et du peuple opprimé.

237. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

Cependant au lieu d’en faire cet usage, nous les profanons en des paroles et des actions toutes vaines et superflues, et même mauvaises et dangereuses.

238. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Mais elle étoit vaine & prodigue pour elle-même, pour son luxe & son faste. […] Tout cela pouvoit n’être que fantaisie d’une femme vaine, qui vouloit avoir la visite d’un Roi, & lui étaler son faste, ou peut-être essayer ses charmes sur le cœur d’un Prince, dont la moindre étincelle allumoit les feux.

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