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337. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163

« Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému que parce qu’on les voit ; mais ces passions ne causent guère moins de désordres que les autres, et elles sont encore en cela plus dangereuses, que le plaisir qu’elles causent n’est point mêlé de ces peines et de ces chagrins qui suivent les autres passions et qui servent quelquefois à en corriger ; car ce qu’on voit dans autrui touche assez pour faire plaisir, mais ne touche pas assez pour tourmenter : c’est en cela que consiste le danger du théâtre.

338. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12

Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému que parce qu’on en est le Spectateur ; mais elles ne causent guère moins de désordre que les autres, et elles sont encore en cela plus dangereuses, que le plaisir qu’elles causent, n’est point mêlé de ces peines et de ces chagrins qui suivent les autres passions, et qui servent quelquefois à en corriger : car ce qu’on voit dans autrui touche assez pour faire plaisir, et ne le fait pas assez pour tourmenter.

339. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

« Suivait celle des hommes, qui chantaient à leur tour, en frappant de leurs armes en cadence.

340. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Valère promet de lui obéir en tout : le reste de la Scène fera les expositions nécessaires à la Pièce, et les autres Scènes suivront le plan de la première à l’égard de Valère et d’Elise.

341. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Imaginez-vous donc de voir d’abord paraître une Vieille, qu’à son air et à ses habits on n’aurait garde de prendre pour la mère du maître de la maison, si le respect et l’empressement avec lequel elle est suivie de personnes très propres et de fort bonne mine ne la faisaient connaître. […] Elle repart, sur le même ton, « qu’elle suivra son conseil ». […] Comme Panulphe voit que ces charmes ordinaires ont perdu leur vertu, sachant bien que quand une fois on est revenu de ces entêtements extrêmes, on n’y retombe jamais ; et pour cela même voyant bien qu’il n’y a plus d’espérance pour lui, il change de batterie, et sans pourtant sortir de son personnage naturel de Dévot, dont il voit bien dès là qu’il aura extrêmement besoin dans la grande affaire qu’il va entreprendre ; mais seulement comme justement irrité de l’outrage qu’on fait à son innocence, il répond à ces menaces par d’autres plus fortes, et dit que « c’est à eux à vider la maison dont il est le maître » en vertu de la donation dont il a été parlé ; et les quittant là-dessus, les laisse dans le plus grand de tous les étonnements, qui augmente encore lorsque le bonhomme se souvient d’une certaine cassette, dont il témoigne d’abord être en extrême peine, sans dire ce que c’est, étant trop pressé d’aller voir si elle est encore dans un lieu qu’il dit ; il y court, et sa femme le suit. […] Sans autre délibération, on oblige le mari à le suivre ; mais comme ils sortent, ils rencontrent Panulphe avec l’Officier, qui les arrêtent. […] Quoique la nature nous ait fait naître capables de connaître la Raison pour la suivre, pourtant jugeant bien que si elle n’y attachait quelque marque sensible, qui nous rendît cette connaissance facile, notre faiblesse et notre paresse nous priveraient de l’effet d’un si rare avantage ; elle a voulu donner à cette raison quelque sorte de forme extérieure et de dehors reconnaissable.

342. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Il s’en suit des quatre Vers que je rapporte, que l’ame de Lise écoute dans tous les sens, les accens d’un objet qu’elle adore ; c’est-à-dire que chaque sens a la faculté de l’ouie ; ainsi, le toucher, l’odorat & la vue seront frappés des sons d’une belle voix : voilà pour le coup une physique toute particulière, & dont l’antiquité ne s’était jamais doutée. […] Le Philosophe le plus pensif, le plus profond, serait obligé de lire plusieurs fois ces Vers, ainsi que ceux qui suivent, avant de les entendre.

343. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Après la premiere guerre Punique, Andronicus fit jouer, pour la premiere fois, l’an de Rome 514, une Piéce divisée en Actes, & osa abandonner les Satyres pour traiter des Sujets suivis. […] Il loue les Poëtes Tragiques de l’ancienne Rome, Accius & Pacuvius, plus que ceux qui les suivirent, & plus que ceux de son tems, sans daigner dire un mot de ces misérables Déclamations Tragiques qui sont venues jusqu’à nous, sous le nom de Seneque : & après avoir si peu vanté la Tragédie Latine, quand il vient à la Comédie, Voici, dit-il, notre endroit foible, il faut en convenir.

344. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Chamillard n’est qu’un 0 en chiffre ; et qu’il ne doit pas suivre le grand nombre, de peur d’être un Docteur à la douzaine  ». […] Or personne ne croit qu’on ait droit de le mépriser, ni ne se méprise soi-même, pour pécher contre des règles contraires à celles qu’il s’est proposé de suivre.

345. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Suivez la plupart des pièces du théâtre français, vous trouverez presque dans toutes des monstres abominables et des actions atroces ; utiles, si l’on veut, à donner de l’intérêt aux pièces, mais dangereuses certainement, en ce qu’elles accoutument les yeux du peuple à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaître, et à des forfaits qu’il ne devrait pas supposer possibles. […] « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de Molière à celui de ses successeurs, qui, n’ayant ni son génie ni sa probité, n’en ont que mieux suivi ses vues intéressées, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs.

346. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

., en aient adopté l’usage, du moins hors de Paris ; car dans cette ville plusieurs Communautés ecclésiastiques ont suivi les traces des disciples de M. […] Quel Comédien voudra suivre ces lois ?

347. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79

L’expression visible de l’Acteur en diroit assez pour suivre le fil de la Pièce.

348. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Car du moins si c’étoient les Pasteurs des ames, si c’étoient les Maîtres de la Morale, si c’étoient les Ministres des Autels, les Directeurs, les Predicateurs de la Parole de Dieu, qui maintenant & parmi nous eussent sur la question, que je traite, des principes moins séveres que ceux de toute l’antiquité ; & si ces principes étoient generalement & constamment suivi par la plus saine partie des Chrétiens peut-être seroit-il plus supportable alors d’examiner, de déliberer, de disputer.

349. (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26

Ce qu’a fait que contemnant les plaisirs mondains et charnels, il a trouvé consolation et exaltation en la croix et affliction : comme aussi ont fait tous ceux qui l’ont suivi.

350. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Nous faisons encore ces mêmes Fêtes des Saints, afin que nous remettant dans l’esprit la vie qu’ils ont menée, et les vertus qu’ils ont pratiquées avec tant de fidélité et de perfection, nous concevions des désirs solides de les imiter, et nous résolvions à suivre leur exemple.

351. (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316

Toi, qui vois d’un même œil toutes les Nations, Qui rends par tout justice aux grandes Actions, Et tires de l’Oubli dont la Mort est suivie Ceux de qui les Vertus ont signale la Vie : Marque moi le Climat où je dois m’arrêter.

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