Au reste le Lecteur aura la bonté de se ressouvenir de la remarque que j’ai fait au Chapitre deux du Livre quatre.
Cet historien, de la race des Incas, anciens Empereurs du Pérou, ajoute que dans le palais de ses ancêtres on donnait ce divertissement à leur Cour, on y représentait des pièces dramatiques dans le goût du pays, apparemment fort différent du nôtre, comme dans tout le reste, en ceci surtout ; que tout s’y passait avec beaucoup de décence et de modestie ; que les lois de la pudeur y étaient inviolablement observées.
Tout le reste de ce livre développe cette même doctrine.
Il ne reste donc que ces événemens qui se passent entre des personnes liées ensemble par les nœuds du sang & de l’amitié, comme par exemple lorsqu’un frere est prêt de tuer son frere, un fils son pere, une mere son fils, ou un fils sa mere, & ce sont ces événemens qu’un Poëte doit chercher. » Quand il dit qu’il faut chercher de pareils Sujets ταῦτα ζητητὲον, ne devoit-il pas ajouter de quelle maniere on les devoit traiter pour les rendre utiles ? […] De plusieurs Ecrits qu’il avoit composés sur la Poëtique, il ne nous reste qu’un fragment où il y a des endroits si obscurs, que Castelvetro, après en avoir fait une longue étude, déclare qu’il ne se vante pas d’entendre parfaitement ce petit Traité, Questo oscurissimo libretto.
Il en reste encore beaucoup en Italie & en Angleterre, où les choses les plus graves, les plus touchantes, sont mêlées ou suivies de bouffonneries de Tabarin.
Au reste l’exemple du digne Evêque de ceux de Beziers leur servira de règle pour purger l’opéra & en faire un spectacle dévot.
Les 10. estoient des restes malheureux des bestes farouches, que leur bon-heur ou leur vaillance avoit sauvé de la fureur des Lyons & des Ours, où ils avoient esté exposez durant tout le matin.
Ces trois repas durent autant que tout le reste : sans doute l’auteur aime la bonne chere. […] Mais le libertinage de Henri ne doit jamais paroître : l’intérêt de la gloire d’un Monarque si cher doit jetter un voile sur cette portion de sa vie qui en obscuriroit tout le reste.
C’est-à-dire qu’on donne à Dieu les misérables restes d’une vie devenue à charge. […] Ignorance grossiere, ou mauvaise foi insigne, d’attaquer par préférence la profession religieuse, que la loi traite comme tout le reste, & même plus favorablement, puisqu’elle exige une année de noviciat pour se consulter, ce qu’elle n’accorde ni au mariage ni à aucun autre contrat, quoique le mariage n’en ait pas moins besoin.
Les Académiciens sont les Officiers du Gobelet d’Apollon ; ils ne veulent pas être en reste, ils donnent à leur bienfaiteur ce qu’ils ont. […] Au reste mauvais Poëte, & médiocre Prosateur, qui a de l’esprit, qui de temps en temps lance des traits satyriques avec finesse, donne un coup de pinceau avec vérité, d’une maniere naturelle & plaisante.
La poitrine se prend ; on s’adresse au magnétisme, aux somnambules, à l’omœopathie, à l’orthopédie, aux divinités chéries du jour, à Melpomène, à Thalie et à Terpsichore, c’est-à-dire aux spectacles et aux bals où l’on achève d’épuiser le peu de sensibilité qui reste encore et qu’on eût pu utiliser peut-être pour le rétablissement de la santé par un long séjour à la campagne.
C’est un reste des anciennes comédies des confreres de la Passion, plusieurs Villes ont beaucoup des cérémonies pareilles.
Au reste Semiramis est une grande Reine, le Roi des Parthes un grand Roi : un grand Poëte en est l’auteur.
Quelqu’un disoit des Tragédies d’Euripide : Ce sont les restes des festins d’Homère, qu’un convive emporte chez lui.
Les Italiens au contraire par leur imprudence et les obscénités qu’ils avaient commencé de mêler dans leurs Scènes, ont été chassés et leur théâtre détruit ; en sorte qu’il ne reste plus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des Comédiens Français.