Moliere l’a reconnu, & son Marquis de Mascarille n’est qu’ un fat qui passe pour une maniere de bel esprit, & s’est mis dans la tête de faire l’homme de condition, & se pique de galanterie & de vers .
Malgré la supériorité bien reconnue de Corneille & de Racine, je donne le pas à Thalis sur sa sœur Melpomene.
Sans être grossierement licentieux, comme les Italiens, les deux Foires, les Boulevards & les Farces, cinq spectacles notoirement & unanimement reconnus mauvais, l’Opéra n’est rempli que de galanterie & de principes de vice, peintures agréables de l’amour, exhortations à la tendresse, justification de la passion, mépris de l’innocence & de la modestie.
Un amateur du théatre enchasse fréquemment ces pierres précieuses dans ces discours, il y est monté sur ce ton, on le reconnoît à ces termes ordinaires, il s’en fait gloire ; il l’appelle réforme, décence, pureté de style.
Le théatre de son père est un des plus obscènes, son père étoit un libertin reconnu ; son fils peut fort bien avoir hérité de ses belles qualités.
Ce grand personnage n’auroit pas donné l’éloge de Moliere pour sujet du prix, ni mis Fenelon à coté de Moliere ; il ne feroit pas dans les papiers publics l’éloge de toutes les Actrices : Elle a signalé sur la scène les talens les plus parfaits, l’Europe la nomme la premiere Actrice, les gens de lettres l’ont reconnue pour leur Juge, ceux qui ont le bonheur de la connoître la regardent comme la femme la plus aimable & l’amie la plus intéressante.
Ses Pièces sont au nombre de 29 : toutes ne sont pas estimées, quoique dans toutes on reconnaisse la main de maître.
Isidore Archevêque de Séville en Espagne, en apporte la raison, lorsqu’il dit qu’on idolâtre dans le jeu, parce qu’on n’y reconnaît plus la Providence de Dieu, et qu’on n’y adore que l’empire du destin et de la fortune ; c’est là, dit ce savant personnage, où les hommes se donnent aux divertissements, au lieu de s’y prêter.
Par exemple, ceux qui sont reconnus pour Concubinaires, les Usuriers, les Magiciens, les Comédiens, etc.
Ne dit-il pas, deux pages après, que « la communion n’est qu’une cérémonie extérieure, et que c’est une enfance de la demander ou de la refuser. » Est-ce là reconnaître la présence de Jésus-Christ dans l’Eucharistie ?
Omer Joli de Fleury, Avocat du Roi, a dit que l’exposé qui venait d’être fait à la Cour du livre en question, ne justifie que trop la sensation que la distribution avait faite dans le public ; que les Gens du Roi se seraient empressés de le déférer, il y a plusieurs jours, s’ils n’avaient été instruits des mesures que prenaient à ce sujet ceux qui se dévouent sous les yeux de la Cour à la profession du Barreau ; que leur délicatesse, leur attachement aux maximes saintes de la religion et aux lois de l’état, ne leur avaient pas permis de garder le silence ; et que dans les sentiments qu’ils venaient d’exprimer, on reconnaissait cette pureté, cette tradition d’honneur et de principes qui distingue singulièrement le premier Barreau du royaume ; que les Gens du Roi n’hésitaient pas de requérir que le vœu unanime des Avocats sur la personne de l’Auteur, qu’ils rejettent de leur corps, fût confirmé par le sceau de la Cour, et que le livre fût flétri, lacéré et brûlé par l’exécuteur de la haute justice au pied du grand escalier du Palais ; qu’il fût fait défenses à tous Imprimeurs, Libraires, Colporteurs, et autres, de l’imprimer, vendre et distribuer, à peine de punition exemplaire ; que ledit François-Charles Huerne de la Mothe fût et demeurât rayé du tableau des Avocats, qui est au Greffe de la Cour, en date du 9 mai dernier ; et que l’arrêt qui interviendrait sur les présentes conclusions, fût imprimé, lu, publié et affiché partout où besoin sera. » Les Gens du Roi retirés, la matière mise en délibération, la Cour rendit un arrêt entièrement conforme à leurs conclusions ; après quoi le Bâtonnier étant rentré avec les anciens Avocats, M. le premier Président leur fit entendre la lecture de l’arrêt, et leur dit, qu’« ils trouveraient toujours la Cour disposée à concourir avec eux pour appuyer de son autorité le zèle dont ils étaient animés pour tout ce qui intéresse l’ordre public et la discipline du barreau. » Nous n’avons rien à ajouter à un arrêt si sage ; il confirme tout ce que nous disons dans cet ouvrage, nous n’en avons même jamais tant dit.
Tels sont les principes du Parlement et les lois de l’Etat, de ne reconnaître pour légitime, sans lettres patentes dûment enregistrées, aucun Corps, même ecclésiastique ou académique, quoique bien plus utiles au public, et de toute une autre considération que des troupes de gens les plus libertins et les plus méprisables.
Louis XV, qui à ce trait, que les courtisans lui donnaient pour indubitable, ne reconnaissait pas son saint, prit le parti de lui faire écrire pour apprendre de lui ce qui en était.
les cheveux serpentent, & entrelacés de furies forment le plus parfait contraste avec les ondulations des cheveux flottans de l’amour : en saisissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames tient donc au génie , c’est un art libre & libéral.
Il tombe sans connoissance au moment qu’il reconnoît sa fille.