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349. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

 « Tragiques Français, dit-il, quittez pour un moment le cothurne, et daignez me répondre.

350. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Les Magistrats qui tiennent lieu de peres au public, les Superieurs ecclesiastiques & seculiers sont obligez d’arrester ces scandales ; & ils ne doivent pas douter qu’ils ne répondent à Dieu, & de ses propres outrages, & de la perte des ames, s’ils n’usent de toute leur autorité pour reprimer des insolences qui ne respectent ny le Ciel, ny la terre, & qui ne sont pas moins injurieuses à Dieu, que funestes aux peuples. […] Mais qui répondra qu’il ne luy soit échappé quelque faute, & qu’il ne se soit laissé aveugler par l’amour des productions de son esprit ?

351. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Dumesnil, répondit-elle.

352. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Cette affaire de la derniere importance fut portée au Conseil des Dépêches ; on se moqua d’eux, on répondit que les lettres patentes n’ayant point été abrogées, ils pouvoient les faire réimprimer.

353. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Un tel exemple dispose les esprits aux infidélités conjugales ; et, si l’on dit que les hommes de tout temps ont un penchant naturel à le suivre, je répondrai que par cette raison même il est moins permis de l’exposer en triomphe sur la Scène ; et que, pour ne pas s’écarter d’une règle mal entendue, on ne doit pas courir le risque de scandaliser un seul Spectateur, quand on supposerait même qu’il y en a un nombre infini de corrompus.

354. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Il ne fait pas plus de grace aux précieuses de la parure & du fard, il en trace une peinture burlesque, sous le nom d’un Gorgibus, nom bas & de pur tabarinage ; c’est un bon homme, pere d’une des précieuses, oncle de l’autre, qui choqué de leurs manieres, fait aussi le portrait de leur toilette, qu’elles trouvent fort mauvais : elles font de la pommade pour les levres , dit la servante, c’est trop pomader , répond Gorgibus, ces pendardes-là avec leur pommade, ont envie de me ruiner, je ne vois par-tout que blanc d’œuf, lait virginal, & mille autres brimborions que je ne connois point ; elles ont usé le lard d’une douzaine de cochons, pour le moins, & quatre valets vivroient tous les jours des pieds de moutons qu’elles employent.

355. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Prenez un mandiant, trois jours qu’on le leur donne, Je réponds qu’il prendra les dehors des François.

356. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Le choix de ses personnages répond à ce goût : ce sont toujours des gens riches, des gens de condition, qu’il ne convenoit pas de faire agir & penser autrement.

357. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Perse fait allusion à cette couleur, lorsque se moquant d’un amant transi auprès de sa maîtresse qui le méprisoit, elle répondra, dit-il, à vos fleurettes en vous donnant des coups avec sa pantoufle rouge : Solea objurgabere rubra.

358. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

A force d’humbles supplications, de respectueuses requêtes, de larmes, de gémissemens, ils obtiennent que l’illustre Délégation chargée du démembrement des provinces, prenne en considération leurs besoins & forme une commission de rebus Jesuitarum, sur la maniere d’aliéner & d’employer leurs fonds, sur les enseignemens nationnaux, où après des détails & des débats infinis, comme en essuient en Pologne les affaires publiques, les nobles seigneurs dont la plupart se sont enrichis de leurs depouilles, répondent gracieusement, qu’on n’a pas , trouvé dans tous leurs biens dequoi leur fournir des pensions ; mais qu’on va chercher des moyens, au milieu des malheurs de la République épuisée, de fournir à leur subsistance : en attendant, vivez comme vous pourrez.

359. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

par conséquent ne s’embarrasse & ne répond de rien.

360. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Le porte-faix pour son argent a droit de leur répondre : Ici tous sont égaux, je ne te dois plus rien ; Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.

361. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

A sa reception le Directeur seul, pour répondre à son discours, lui eût fait quelque compliment de stile ; ici c’est la nation entiere, & même les étrangers, que l’Académie invite de la maniere la plus engageante à faire de toutes parts retentir leurs acclamations.

362. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Quant aux Comédiens-ambulans, destinés pour nos Villes de la seconde grandeur, ils s’arrangeront pour qu’ils passent l’été dans l’une, & l’hiver dans l’autre : ils seront par-tout astreints à une grande régularité, & soumis à un Supérieur & à une Maîtresse, qui répondront aux Magistrats des Villes & à la Direction de la Capitale, de la conduite des Sujets de la Troupe.

363. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

On lui suppose un vœu de chasteté, dont l’Ecriture ne parle pas, et qui n’était pas alors connu ; et malgré son vœu elle écoute et souffre à ses genoux son adorateur, qui l’appelle beauté immortelle, et fait toutes les folies des amants de théâtre : elle lui répond sur le même ton.

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