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87. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Quelqu’éloignée qu’elle paraisse de la perfection, elle en est bien plus proche que la mort du Bouc ravageur, qui n’excita que de la joie. […] Dès que les femmes parurent sur le Théâtre, elles y jouirent des droits de leur sexe : elles plurent. […] Robert Garnier parut sous Henri III ; à Garnier, succéda Alexandre Hardy ; cet Auteur a fait 600 Pièces. […] C, Thespis commença à faire paraître sur un Théâtre informe, un Acteur qui fesait à la fois les Rôles de deux Musiciens & de deux Danseurs, dit M.  […] Si quelques-uns de ces Jeunes-gens avaient déja de la barbe, ils se l’arrachaient soigneusement, pour paraître toujours dans l’âge de l’adolescence.

88. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Cent Prédicateurs qui ont employé leur zèle et leur éloquence à invectiver contre un abus si pernicieux, avant que la lettre en question parût, ne sont-ce pas autant de témoins illustres qui déposent en sa faveur. […] Ce qu’on croyait suffire pour donner aux jeunes gens une louable hardiesse de paraître et de parler en public avec grâce et bienséance. […] Notre Défenseur des comédiens paraît dans cette Objection, être un fort méchant Théologien ? […] Les grandes chûtes ont leurs préparations et leurs progrès, et il arrive souvent qu’on ne succombe a de grandes tentations ; que parce qu’on s’est affaibli peu à peu en des occasions, qui ont paru de peu d’importance. […] Jetez les yeux sur l’étendart de la Croix que Dieu fera paraître dans le ciel au jour du jugement ; et réveillez-vous au son de la Trompette de l’Ange, leur dit Tertullien.

89. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Comment des Ecclésiastiques osent-ils y paroître ? […] Il m’a paru si facile de les réfuter, que je l’ai fait. […] Tel paroît être l’objet au moins indirect de cette Piece. […] Il paroît que M. […] Irail paroît si attaché à l’erreur rétractée par le P.

90. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Les infâmes commentaires qui ont paru depuis peu sur l’Apocalypse, l’Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques, ne font que trop voir combien on abuse de tout ce qu’il y a de plus saint. […] Le public n’est pas courtisan : la pièce parut froide, la texture commune, la versification prosaïque, les personnages sans intérêt ; elle tomba pour ne jamais se relever. […] 2.° Il ne convient pas qu’un Chrétien paraisse avoir aucun commerce avec le Démon, ennemi déclaré de la Divinité. […] Les Comédiens ont quelquefois enfreint la défense de porter des habits ecclésiastiques et religieux, en faisant paraître des Abbés déguisés et des Prêtres juifs ou Païens habillés à peu près comme les nôtres. […] Cet Abbé, tout Prêtre qu’il était, homme de condition et de probité, paraît partout sans religion et sans connaissance de la religion.

91. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Il paraît que nous ignorons encore tous les usages de notre Théâtre, & que nous ne connaissons pas toute l’utilité qu’on en peut tirer, pour exciter l’émulation, donner aux recompenses de la Vertu un champ digne d’elles, au châtiment des fautes publiques un tribunal redoutable. […] Personne sans doute n’aurait plus d’intérêt que nous à desirer, comme le voulait cet Auteur, que les Comédiennes fussent pour jamais bannies du Théâtre réformé : mais cette proposition me paraît également odieuse à faire, injuste & inadmissible. […] C’est en confondant exprés trois choses, fort distinctes, quoique liées entr’elles, que monsieur Rousseau a paru attaquer victorieusement les Théâtres dramatiques ; ces trois choses sont le Spectacle, le Drame & l’Histrionisme. […] Mais, diront les Misomimes, prétendez-vous que des Baladins… Je ne veux rien qui soit contraire à la plus exacte décence : j’ai prévu vos objections ; elles m’ont paru si fortes, que je n’ai pas cru qu’on pût les lever autrement, qu’en traçant une route toute nouvelle. […] … Tu sais mes conjectures : ce soir je verrai : je veux lui ménager un tête-à-tête… Adieu : Monsieur Des Tianges, qui paraît, t’embrasse un million de fois : & moi, chère Ursule, je ne saurais te peindre la vivacité de mes sentimens pour toi.

92. (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194

En ce temps-là parut une lettre en faveur de la comédie, lettre assez bien écrite et si ample, qu’elle pouvait passer pour un traité. […] La critique en parut sous ce titre : Dictionnaire des halles, comme si l’on eût voulu dire que celui de l’Académie ne pouvait guère être d’usage que pour les harengères et pour les crocheteurs. […] Quoique une compagnie dans laquelle il y a toujours eu des gens de lettres d’un grand mérite ait mis cinquante ans à le faire, il est tombé, dès qu’il parut, dans l’oubli et dans le mépris si fort qu’on n’ose le citer ; aussi dit-on que les illustres n’y avaient pris que peu de part et que c’est l’ouvrage des jetonniers.

93. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24

tout le monde te loue, paraît te chercher, te desirer : trompeuses apparences ! […] Il ne paraît ni triste, ni dévoré par l’ennui : n’est-ce pas mon amie ?

94. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253

Monsieur D’Alzan, depuis quelques jours, me paraît plus triste qu’avant son voyage. […] Il n’a pas dit un mot : mais il paraissait si touché !

95. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57

Qu’Orphée commence à jouer du Luth ; qu’au même instant elles paraissent toutes changées, et dansent avec l’ombre qu’elles poursuivent, soit un Symbole bien clair et bien expressif de la douceur d’un Evêque ? […] En vérité, mes Pères, il paraît que vous n’avez seulement pas l’Idée de la douceur Chrétienne et que vous ignorez en quoi elle consiste.

96. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Son triomphe est donc complet, puisqu’il est goûté de tous les Étrangers… Mais ils se font une loi d’adopter nos usages ; ils mettent leur étude à saisir nos modes à mesure qu’elles paraissent. […] Tout ce qui nous amuse nous paraît digne de notre attention. […] La plus-part des Poètes du nouveau Spectacle paraissent avoir raison de se persuader que le stile est très peu nécessaire pour faire valoir les ouvrages d’esprit. […] Le Philosophe Rousseau, digne tout-à-la fois de louange & de blâme, est un des grands partisans de la Musique ; il est vrai qu’il donne la préférence à celle des Italiens, mais c’est en cela qu’il fait paraître combien il estime l’Opéra-Bouffon. […] Mais l’idiôme de ces langues était différent du nôtre ; leurs épithètes, qui nous paraissent si ridicules, étaient une grande beauté.

97. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Or il va paraître clair comme le jour que la Comédie, suivant cette idée, se trouve aussi combattue par les raisons que Tertullien emploie contre les Pièces de Théâtre. […] Mais quel Spectacle sera-ce que l’avènement du Seigneur qui approche tous les jours, et lorsqu’il paraîtra glorieux et triomphant ?  […] Il ne nous paraît pas qu’il y ait appris autre chose qu’à les approuver. […] Il paraît par tout cela que les Comédies ne se sauveront pas à la faveur de l’innocence de ceux qui les jouent. […] Je souhaite de tout mon cœur que vous en soyez content, et que le Public en puisse être autant édifié, qu’il a paru scandalisé de la Lettre dont je vous ai fait le détail.

98. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Tout étoit tranquille, on n’y pensoit plus, lorsqu’en 1694, il parut une brochure anonyme, jettée comme un enfant perdu dans le public, où l’on faisoit l’appologie du théatre. […] Ces spectacles admirés des étrangers, parurent aux Juifs le renversement de leurs loix & de leurs coutumes, de leur Réligion & de leurs mœurs. […] Hérode parut d’abord céder & réforma quelque chose ; mais le reméde parut insuffisant, & on le connoissoit trop pour se fier à lui. […] La mort d’Hérode fut fatale au théatre, il languit & parut presque anéanti. […] Cette assemblée parut suspecte au Gouverneur de la Judée qui y vint aussi.

99. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Il revint de cette maladie, & se convertit : il paroît dans ses Mémoires avoir de la religion. […] Ces trois adresses se trouverent fausses, & le diamant n’a plus paru. […] Toutes ces clauses doivent de nos jours paroître fort singulieres. […] Leurs filles n’oseroient paroître au théatre, mais elles sont très-exercées à la danse. […] Que ne fait-elle pas pour paroître belle, & cacher le plus petit défaut ?

100. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8

Mais avant que d’en découvrir le mystère, il faut vous en faire rougir s’il y a moyen, en vous faisant voir combien ce silence est injuste, et combien il est contraire à la piété et aux sentiments que les véritables Chrétiens ont toujours fait paraître en de semblables occasions. […]  » Mais peut-être qu’on avait soin de cacher cette tristesse au Successeur, et qu’on affectait de ne faire paraître devant lui que de la joie.

101. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6

Il a paru dans Paris depuis quelques mois une Lettre ; où l’on entreprend de justifier la Comédie, qui est un divertissement fort au goût des gens du monde, et de la faire passer pour une chose bonne, honnête et permise. […] Etant d’ailleurs très persuadé, que ceux qui desireraient s’instruire à fonds sur ce qui regarde la Comédie, pouvaient trouver dans l’excellent Livre de Monseigneur le Prince de Conti, et dans plusieurs autres écrits qui ont paru depuis sur ce sujet de quoi être pleinement satisfaits.

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