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300. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Le titre qu’il donne à ceste Action, est d’être: « une comédie » : et dit qu’« elle a été dressée pour donner du passe-temps, se moquer de Dieu devant les yeux de tout une ville, exposer en risée la sainte vérité, et en faire un jeu de trois jours : et qu’en fin ce n’a été qu’une drôlerie ».

301. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Et certes les grandes fables d’Homère et d’Hésiode ne sont point inutiles, quand on les expose par allégories :Virg. 1.

302. (1647) Traité des théâtres pp. -

Car le Bateleur efféminé y expose de bouche des adultères, ou les fait voir par geste, et tandis qu’il feint des passions d’amour sale, il en enfonce la plaie.  […] Les Comédies qui ne sont pas reprochables pour l’impudicité, le sont pour les autres maux qui s’y trouvent, selon que nous les allons exposés aux chapitres deux, et quatrième. 4. […] Posé qu’un Arlequincv prononçât de dessus le Théâtre tous les plus graves dits de Sénèque, cette bouche ridicule les exposerait à la risée.

303. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Le Théâtre attache peu l’homme sérieusement occupé, qui trouve le bonheur au sein de sa famille & dans l’accomplissement de ses devoirs ; telle est ma position : si quelquefois j’ai pris ce délassement, c’est qu’il est un temps où l’on doit tout connaître par soi-même : devenu père-de-famille, je devais acquérir tous les genres d’expérience : j’ai donc été au Spectacle, pour savoir, si je pourrai permettre un jour à mes enfans cette sorte de plaisir, sans exposer leur innocence. […] Les précautions de l’Article II, sont fort sages ; je sens les avantages exposés dans l’Article III, pour opérer l’illusion : je ne comprens pas trop bien le but de l’Article IV ; l’Article V me parait bien imaginé ; le VI, le VII, ce sont des arrangemens nécessaires ; mais le VIII, révoltera la Noblesse. […] Le fait est révoltant, mais il est vrai : apres chaque Représentation, on exposait nue, en plein Théâtre, aux yeux des Spectateurs une des Actrices qui venait de jouer ; afin que cette ignominie dont on la couvrait, fît succéder dans ceux qu’elle aurait pu charmer, une confusion salutaire. […] La doctrine de l’Enfer a quelque chose de consolant pour des peuples infortunés, abbatus sous le plus dur esclavage, exposés a toutes les horreurs des guerres civiles ; ils aimaient a se flater, qu’un jour les tyrans gémiraient a leur tour victimes des supplices éternels ; & cette idée consola toujours les opprimés.

304. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Votre second ennemi visible, c’est votre propre chair & la violence de vos passions, qui par la seule témérité à vous exposer comme par autant d’armes que vous leur fournissez contre vous-mêmes, triompheront tôt ou tard de votre cœur.

305. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Il en convient ; & il est surprenant qu’avec des idées si peu favorables de ses ouvrages, il ait voulu s’exposer au grand jour de l’impression, qui dans une personne de son rang le livre à toute l’Europe Ma cervelle est assez bizarre pour barbouiller des vers aussi faux que mauvais.

306. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Point d’état où il y ait plus de peines, de dangers & de devoirs : lien indissoluble, qui ne finit qu’avec la vie : obligation de travailler au salut l’un de l’autre, à celui des enfans & des domestiques, dont on doit rendre compte à Dieu, par conséquent d’instruire, veiller, corriger, édifier par une vie chrétienne : se supporter mutuellement dans ses défauts ; à quoi n’expose pas un mari une femme ambitieuse, des enfans dérangés, avec lesquels il faut passer la vie ?

307. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Est-il vrai qu’on doive imputer à Dieu le danger auquel on s’expose & la chûte qui suit la témérité, & qu’on ne puisse l’éviter & y remédier, ou le prévenir ?

308. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Le premier Théâtre des Baladins est sans contredit celui de Nicolet : les Tours-de force que l’on y voit, la Danse-de-corde, les Sauts-périlleux peuvent donner ce plaisir vif qui naît de la surprise, de l’étonnement, unis à la crainte du danger auquel le Baladin s’expose.

309. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

« Je doute que tout homme, à qui l’on exposera d’avance les crimes de Phèdre et de Médée, ne les déteste plus encore au commencement, qu’à la fin de la pièce »bi  : mais vous avez bien raison.

310. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Tous les Comédiens ne sont que des roturiers, ils n’ont garde d’aspirer à des charges, et de s’exposer à l’affront d’un refus.

311. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

 10.) non seulement suppose l’excommunication des Comédiens, mais avec son éloquence ordinaire il expose l’horreur que devrait inspirer leur participation aux sacrements et à la communion des fidèles.

312. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Corneille avait trop forte partie pour espérer de gagner le procès, sa gloire ne pouvait qu’y perdre ; sa pièce n’était pas sans défauts, ses lauriers n’étaient pas à l’abri d’une critique raisonnable ; il était de son intérêt de ne pas s’exposer au risque de les voir flétrir.

313. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Cet exposé historique manifeste que la Tragédie n’a jamais eu pour objet essentiel une utilité morale. […] Il y expose les recherches qu’il a faites pour découvrir les allusions historiques que les trois principaux Poëtes Tragiques, Eschyle, Euripide & Sophocle ont pu se proposer dans leurs Poëmes.

314. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Ennemis de toute partialité, ayons la double satisfaction de confirmer & de réfuter… Par respect pour un goût national, exposons-le respectueusement & avec tout son cortège de séduction ; mais renversons l’édifice de fange, dissipons un vain amas de poussière, en renvoyant à des sources pures & irréprochables, où des principes solides servent de base aux vérités opposées à ce goût dépravé. […] Non, non, & puisque les uns & les autres ont été assez téméraires pour exposer à nos yeux (p. 13.

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