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629. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35

Elle peut encore servir à rappeler dans l’esprit la prise de Troie, et ces longues et cruelles guerres qu’Homère et Virgile ont décrites, et dont votre Pomme d’or fut la première cause.

630. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75

Il y a du mal de l'accoutumer à ouvrir son cœur à des plaisirs dont les impressions font d'ordinaire des plaies profondes et durables ; et de lui former l'esprit à des intrigues où tout est passion.

631. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

Ce sont, dit-il, des gens qui ne servent qu’à flatter et à nourrir les voluptés et la fainéantise ; et à remplir les esprits oiseux de vaines chimères, qui les gâtent, et qui causent dans les cœurs des mouvements déreglés que la sagesse et la religion commandent si fort d’étouffer.

632. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

8° « Si quelqu’un par esprit d’orgueil et d’indépendance s’élève contre la puissance royale, dont Dieu même est l’instituteur, et qu’il refuse d’obéir sans vouloir se laisser convaincre par la raison et par la religion, qui lui prescrivent une obéissance entière, qu’il soit anathème. » Concile de Tours, an 1583, can. 1. » Il est impossible de condamner plus canoniquement ceux qui attentent à l’autorité et à la vie des rois, soit que les coupables appartiennent à l’ordre ecclésiastique, ou à l’ordre séculier.

633. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Je ne puis m’imaginer enfin, par quelle raison M. de Sénancourt, que je n’ai pas l’honneur de connaître, m’a attaqué si gauchement et avec si peu d’esprit.

634. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -

La satisfaction de vos besoins et les connaissances utiles vous offraient toujours des plaisirs sans mélange : vous vous contentiez de croire ce que vous sentiez : Et sans vous embarrasser dans ce que vous ne compreniez pas, vous n’interrompiez point le cours naturel de vos esprits, vous ne les rassembliez point inutilement dans votre cerveau, au détriment du reste de vos organes : par l’exercice que vous faisiez, vous les aidiez au contraire à circuler par tout votre corps : vivant tranquilles, vous viviez en santé, vous étiez gais et vigoureux.

635. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92

L’esprit saisit bien une pensée, il s’en amuse, mais le profit en appartient au cœur, et la principale affaire est de le mettre de la partie.

636. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -

Le séjour de cette ville, que bien des Français regardent comme triste par la privation des spectacles, deviendrait alors le séjour des plaisirs honnêtes, comme il est celui de la philosophie et de la liberté ; et les Etrangers ne seraient plus surpris de voir que dans une ville où les spectacles décents et réguliers sont défendus, on permette des farces grossières et sans esprit, aussi contraires au bon goût qu’aux bonnes mœurs.

637. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Il faut encore que l’entrée & la sortie des Acteurs n’ayent rien de gêné ; l’homme d’esprit s’en moquerait autant que s’il appercevait un pareil défaut dans une Tragédie en récit, ou dans une Comédie. […] M. de Montcrif, s’appercevant que les sujets de la Fâble & de la magie étaient presque épuisés, a eu recours aux Sylphes ; c’est à-dire que le Conte de Gabalis lui a ouvert une nouvelle carrière Cet Auteur est, je crois, le prémier qui ait fait paraître à l’Opéra, des Sylphes, ou des Esprits élémentaires. […] Il me semble donc que la Fâble, la Magie & le systême des Esprits élémentaires promettent au Poète lyrique un succès plus brillant. […] Lorsque même ce dernier Théâtre était le plus couvert de gloire, des esprits critiques ou trop difficiles s’élevèrent contre lui de toutes parts.

638. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

→ Texte : « Discours de l’usage de l’esprit et de la science », XIV, p. 151-158 et XXI, p. 186-191. […] La Feuille, Théologie du cœur et de l’esprit, 1724 • La Feuille, Charles-Gaspar de (av. 1650-1725 ; père, dominicain 1666) : Théologie du cœur et de l’esprit, Par le Pere C.  […] (rééd. : Paris, s. d. ; Langres, 1706) ; le titre devient Théologie du cœur et de l’esprit, à la 5e édition (Chaumont, G.  […] Le Loyer, Discours des spectres, 1608 • Le Loyer, Pierre (1550-1634) : Discours des spectres ou visions et apparitions d’esprits comme anges, démons et âmes, se montrans visibles aux hommes, ou sont rapportez les argumens et raisons de ceux qui revocquent en doute ce qui se dit sur ce subject, et autres qui en approchent comme les voix, & sons prodigieux, Signes, Ecstases & songes admirables, & encores les Histoires des Apparitions, & semblables prodiges advenus en chasque siecle, prinses des meilleurs autheurs, & puis finalement les moyens de discerner les bons & mauvais Esprits, ensemble les remedes & exorcismes pourchasser & conjurer les Demons. […] Version très augmentée de : IV livres des spectres ou apparitions et visions d’esprits, anges et demons se monstrans sensiblement aux hommes.

639. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 25 Efforts des prêtres des fausses religions, pour fatiguer l’esprit humain et pour égarer la raison par les idées théologiques les plus incohérentes, et par les mystères les plus absurdes. […] Page 95 Des bonnes qualités du ministère actuel, neutralisées par l’esprit de parti.

640. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111

Neron fit quelques efforts de galanterie plus nouveaux que considerables ; & de plus de despence que d’esprit.

641. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435

Il faut que les Enfans, pour être un jour des Acteurs, reçoivent une bonne éducation ; qu’ils soient instruits, formés pour le cœur, pour l’esprit, & pour le corps : n’envisager dans cette Jeunesse que le service présent, c’est la perdre : lui faire exécuter des Pièces libres, serait un crime digne de toute la sévérité des Loix.

642. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

Leur esprit d’indépendance s’irrite toutes les fois qu’on leur oppose une digue pour arrêter les progrès de leurs entreprises fanatiques et audacieuses, qui, sans cesse, troublent l’ordre social.

643. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

D’un autre côté l’on entend bien des clameurs contre l’usage et la nécessité d’avoir des Procès : et généralement tout le monde voudrait les éviter en s’accommodant à l’amiable pour ne pas se ruiner et pour ne pas se charger des peines et des inquiétudes d’esprit qu’ils apportent : cependant il n’est que trop vrai qu’il y a des personnes qui ne sauraient vivre sans Procès, qui les cherchent, et qui sur des prétextes très frivoles, attaquent leurs parents, souvent même leurs amis, seulement pour avoir le plaisir de plaider.

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