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347. (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32

Mais lorsque je vois le livre de cet inconnu, qui, sans se soucier du tort qu’il fait à son prochain, ne songe qu’à s’usurper une réputation d’homme de bien, je vous avoue que je ne saurais m’empêcher d’éclater, et, quoique je n’ignore pas que l’innocence se défend assez d’elle-même, je ne puis que je ne blâme une insulte si condamnable et si mal fondée.

348. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

à la fin de son Livre contre les Hérétiques, le sixième Concile, et plusieurs autres, défendent aux Chrétiens ces mêmes pratiques.

349. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Cet Edit n’empêcha pas Cicéron d’estimer, d’aimer et de défendre Roscius, ni les Ediles de le payer suivant son mérite. […] La loi des Romains ne fait donc rien pour vous ; si vous en abusez, nous pouvons nous prévaloir de celle des Grecs, qui honorait le Théâtre, et surtout d’une qui défendit sous peine de la vie de proposer de toucher à des sommes considérables destinées aux spectacles, même pour la défense de la Patrie, dans le temps qu’Athènes était assiégée par Philippe. […] François Caffaro (ca 1650-1720), Lettre d’un théologien illustre par sa qualité et son mérite consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendue, in Pièces de théâtre de Boursault, Paris, Jean Guignard, 1694.

350. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

** Du tems d’Ulpien il étoit défendu aux Ingénus*** d’épouser des femmes de mauvaise vie, qui se sussent produites sur le Théatre, ou qui eussent été condamnées par un Jugement public.

351. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Vous dites, ajoute ce Pere1, que l’Ecriture ne défend point les Spectacles : comment les auroit-elle proscrits, puisqu’ils étoient ignorés des Juifs ?

352. (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263

ce fidelle qui imite la candeur & la bonne foi des premiers Chrétiens, qui marche sur leurs traces : un homme qui n’est vigilant que pour empêcher que le vice n’entre dans son ame, qui n’est juste que pour abandonner lui-même ses droits temporels & soûtenir ceux de ses Freres, qui n’est puissant, grand, élevé en autorité que pour défendre ceux qui ont besoin de son appui, & proteger le foible & l’innocent : heureux que pour combler les pauvres de ses bien-faits : sincere qui n’entretient pas le vice en le dissimulant : désinteresse qui ne trahit pas son ministere pour un vil interêt : charitable qui ne fait pas ses largesses du bien d’autrui ; mais qui fait de son bien propre le patrimoine de l’indigent : patient qui ne murmure pas contre la main Toute-puissante qui le frappe, & qui pardonne une injure si-tôt qu’il l’a reçuë : doux & affable au milieu de l’éclat & de la pompe qui l’environne, pénitent dans la prosperité comme dans l’adversité, joïeux dans les maux comme dans les biens.

353. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Racine justifie l’amour d’Alexandre pour Cléofile par l’autorité de Justin ; mais s’il peut en parler comme Historien, je crains bien qu’il ne puisse pas le défendre comme Poète tragique.

354. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Ces deux Poëtes lui apprenoient à penser, tandis que ses plus éloquens prosateurs bornoient encore tout leur génie à défendre Jansénius, ou à flatter en chaire les Princes morts & les Princes vivans. […] Dans un pays libre, tout ce qui n’est pas expressément défendu par les loix, est permis de droit.

355. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Faut-il défendre de composer des odes, des stances, des madrigaux ? […] Paul défend d’aimer ; à plus forte raison de rendre aimable par une enveloppe séduisante qui la rend plus dangereuse Le dénouement tardif d’un mariage est un remede insuffisant au poison subtil qui s’est dejà glissé dans le cœur.

356. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Vous ne supposez pas que je veuille défendre, excuser l’homme dégradé, avili, qui, oubliant chaque jour sa dignité, se vautre dans les excès d’une hideuse ivrognerie. […] Quant aux bals, je ne chercherai point à les excuser, à les défendre par des exemples puisés dans l’Ecriture sainte.

357. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Dryden commence à ne plus compter pour son apologie, sur la ressource de l’autorité : il avoue à peu près que cette manière de se défendre ne vaut guère mieux que de soutenir une mauvaise coutume par une autre également mauvaise. […] mais il n’y avait point moyen de s’en défendre….

358. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Le sage gouverneur a non-seulement renouvellé sous de grandes peines de faire aucun bruit, qui puisse troubler le spectacle, ce qui est défendu par-tout, mais encore ce qui est nouveau, il exclut absolument du théatre toutes les femmes de mauvaise vie, sous peine du fouët pour elles, & de cinq ans de galeres pour les hommes qui les y conduiroient, les courtisannes, tolérées en Italie, sont reléguées dans des quartiers qui leur sont affectés ; elles violent leur ban quand elles en sortent. […] Une société d’amateurs s’étoit cotisée pour avoir un spectacle, soupé & bal ; ce spectacle devoit avoir lieu sur le théatre de la Guimard, sur la chaussée d’Antin ; des seigneurs & des dames devoient en remplir les rôles, le soupé & le bal étoit préparés sur le boulevard, on se disposoit à avoir beaucoup de plaisir, lorsqu’il est arrivé un ordre supérieur qui a défendu tous ces divertissemens, & qui a jetté la consternation sur tous les intéressés. […] Et qui ne fait qu’il peche, s’il peint ce que la pudeur défend de montre ?

359. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

Licence très-indécente dans un prince, dans un philosophe, cruelle dans un souverain, qui blesse jusqu’au vif des sujets à qui il n’est pas permis de se défendre.

360. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

  Saint Paul nous a défendu les paroles de raillerie, et celles qui ne tendent qu'à un vain divertissement ; mais le Démon nous persuade d'aimer les unes et les autres.

361. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Il n’appartient qu’aux renfrognés Stoïciens à défendre l’autre opinion, encore faudrait-il qu’ils fussent entourés des objets de la peur qui les faisait blêmir et démentir le plus souvent leur orgueilleuse Philosophie.

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