/ 210
67. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Aussi ont-ils fait souvent, comme il paraît en un Concile de Constantinople, qui prohibe absolument les farceurs, bouffons et Comédiens,in Trul. […] avec les Jeux, Spectacles, et les Danses qui s’y font, ainsi qu’ont fait plusieurs autres Conciles. […] Concile de Carthage.

68. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Pour mettre le clergé sur la voie de se réformer lui-même, avant d’exiger des autres une réforme qu’il ne prêche pas d’exemple, nous renverrons MM. les évêques à la lecture des pages 344 à 355 du présent ouvrageai, et en attendant nous transcrirons ici le IVme canon du concile de Carthage que les prélats de nos jours sont si éloignés de mettre en pratique. […] Il doit soutenir sa dignite, par sa foi et sa bonne vie. » (Concile de Carthage, IVme canon année 398.) […] En conséquence, les fidèles qui se trouvent frappés par le mandement de M. l’archevêque de Rouen, sont bien en droit de lui rappeler les obligations qui lui sont imposées à lui-même, par les propres lois qu’il veut appliquer aux autres : ainsi le magnifique palais qu’il habite dans sa ville archiépiscopale, ses hôtels somptueux à Paris, doivent se fermer, à la citation que nous lui faisons, et lorsqu’il se sera décidé à descendre dans un petit logis, près de l’église, à n’avoir que des meubles de vil prix, une table pauvre, et qu’il soutiendra, selon le canon du saint concile de Carthage, sa dignite, par sa foi, son abstinence et sa charité, alors il aura toute la raison imaginable de forcer les autres à suivre un code qui deviendrait alors obligatoire pour tous ; mais avant tout, il doit, ainsi que les évêques, ses vénérables collègues, donner l’exemple et observer la loi pour l’appliquer aux autres fidèles.

69. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

Le troisième Concile de Latran en 1179. […] C’était la première défense qu’ils faisaient, ainsi que le dit le Concile de Laodicée9. Cependant ce Concile est obligé d’interdire cet usage aux Clercs et à tous les Chrétiens : « Quod non oporteat sacris officiis deditos aut Clericos aut continentes se aut omnem omnino Christianum cum mulieribus Lavacra habere communia.

70. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116

La discipline est constante sur ce sujet jusqu’aux derniers temps, et le Concile de Reims sur la fin du siècle passéai, au titre des fêtes, après avoir nommé au chapitre III certains jeux qu’on ne doit permettre tout au plus qu’après l’office : met ensuite, au chapitre VI, dans un rang entièrement séparé, « celui du théâtre qui souille l’honnêteté et la sainteté de l’église », comme absolument défendu dans les saints jours. […] [NDUL] Ce concile de Reims se tint en 1583.

71. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

Toutes les preuves répandues dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’Ecriture sainte, des Canons, des Conciles, et des Passages des saints Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroits de l’Ecriture sainte, des Canons, et des Conciles, le P.

72. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « [FRONTISPICE] »

Pères, etdes Conciles.

73. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] TRAITÉDE LA COMEDIEET DESSPECTACLES, selon la tradition de l'eglise, Tirée des Conciles et des SaintsPères.

74. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Le Dictionnaire des cas de conscience décidés suivant les principes de la morale, les usages de la discipline ecclesiastique, l'autorité des conciles et des canonistes, et la jurisprudence du royaume.

75. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170

Concile de Nicée ? Cinq ou six Evêques qui fréquenteront la Comédie, à la honte de la Prélature, l’emporteront-ils sur la décision de tant de Conciles & de saints Peres, sur la croyance de l’Eglise universelle ?

76. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

Pensez-vous être excusé au jugement de Dieu, de croire plutôt à un homme qui vous flatte, qui vous parle en secret, et qui ne vous apporte aucune preuve de son dire, qu’aux prédicateurs qui n’ont point d’intérêt que la vérité, qui vous parlent en public de la part de votre pasteur, de votre évêque, de votre Dieu, et qui prouvent leur dire par les textes de la Bible, par les Pères et les conciles ? N’est-il pas vrai que ce casuiste ne vous a pas apporté un seul passage de l’Ecriture ni des conciles ?

77. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Est-ce dans les saints Peres ou dans les Conciles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les saints Docteurs ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’Ecriture. […] Sans doute, il étoit autrefois d’autres spectacles que les abominations grossieres du Cirque & de l’Arêne ; & jamais cependant les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction, pour permettre les uns & réprouver les autres ? Ce sont tous les spectacles en général qui sont interdis aux Chrétiens par deux Conciles d’Arles, & plus récemment encore, presque de nos jours, par un Concile de Milan sous Saint Charles. […] C’est, Messieurs, que les raisons qui engagerent de tout temps les Conciles & les Docteurs à les proscrire avec tant de sévérité, conviennent à tous également & sans exception.

78. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »

tirees de l'ecriture, des conciles, des decretales des Papes, des Pères et des plus célèbres Théologiens et Canonistes.

79. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

La sagesse de l’autorité civile l’a donc constituée protectrice et conservatrice de la religion et de la pudeur publique ; et le prince qui est, par la nature de sa puissance, le conservateur et le protecteur des canons des conciles, a su ramener les prêtres par la force de sa volonté et de ses ordonnances, à l’exécution des lois canoniques. […] Le clergé dans une telle circonstance enfreint les lois ecclésiastiques et les lois civiles, il se met en opposition avec les canons des conciles, et brave la raison et l’opinion publique. J’ai déjà dit que le onzième canon du concile de Carthage, tenu en 397, fait défense expresse aux ecclésiastiques, non seulement de donner des spectacles mondains, mais même d’y assister ; Or, une grande partie de cette procession est bien certainement un spectacle des plus mondains et des plus obscènes qu’on puisse donner ; et qui l’ordonne ? […] Le concile d’Augsbourg dans son dix-neuvième règlement de l’année 1548, porte qu’on retranchera des processions, tout ce qui est profane ; Le concile de Cologne de l’année 1549, dans son vingt-cinquième décret, ordonne de bannir des processions, tout ce qui n’est pas propre à exciter la dévotion. […] Ces débordements avaient lieu contre l’avis de Saint-Augustin, (Sermon 215, De tempore) qui commande qu’on châtie rigoureusement ceux qui seraient convaincus de cette impiété, et contre la volonté du concile de Tolède, tenu en 633.

80. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

C’est sur ce principe que le Concile de Paris, tenu en 829. sous Louis le Débonnaire, exhorte ce Prince à ne les pas entretenir ; et il les met en parallèle avec les impudiques, « impudicos et histriones non nutrire. » C’est sur ce principe que Philippe Auguste les chassa de sa Cour les regardant comme les ministres du diable, dit Rigord son Historien ;V. […] C’est sur ce principe que saint Charles Borromée témoigne dans un de ses Conciles, qu’il fallait prier les Magistrats de les chasser de Milan et de toute la Province,Ex Const. et Decr.

81. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

de Milan sous Saint Charles, et par d’autres Conciles Concil. […] Jamais les Pères et les Conciles ne sont demeurés d’accord que les Comédies fussent permises, ou que l’usage en fût quelquefois licite. […] Le Concile d’Elvire de l’année 305. […] Concile d’Arles en 314. […] Concile de Tours en 813.

/ 210