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417. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

C’est bien le moyen d’entretenir ce goût corrompu, que de fournir au public cette nuées de pieces si faciles à composer, à apprendre, à exécuter. […] Systême absolument contraire à la vérité, puisque l’Ecriture nous apprend que l’homme & la femme ont été créés avec toutes les perfections de l’esprit & du corps, & formerent leurs enfans par l’éducation & l’exemple Ce systême arbitraire ou plutôt chimérique, sont comme le roman des tourbillons de Descartes, où l’on examine, non comment le monde a été fait, mais comme on s’imagine qu’il a pu se faire.

418. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

On nous a appris son histoire, mais on n’a presque rien dit de détaillé au sujet de son genre, & des règles dont il est susceptible42. […] Le Musicien est très-long tems à les orner des richesses de son art ; les Acteurs chantans ont beaucoup de peine à apprendre leurs rôles ; & les Répétitions durent au moins trois mois.

419. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

C'est pour cela que l'Ecriture nous apprend que la vie de l'homme sur la terre est un combat continuel, parce qu'il n'a pas plus tôt terrassé un ennemi, que cette défaite en fait naître un autre dans lui-même, et qu'ainsi la victoire n'est pas moins à craindre pour lui que ses pertes ; c'est avec ces armes que la chair fait cette cruelle guerre à l'esprit qui ne peut vivre qu'en mortifiant les passions de la chair : elles appartiennent à cette loi de mort qui s'oppose continuellement à la loi de l'esprit, et c'est pour cela qu'on ne peut être parfait Chrétien, que ce corps de péché ne soit détruit, que l'Homme céleste ne règne, et que le vieil homme ne soit crucifié.

420. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Mais Néron aima le théâtre, Néron fut comédien : c’est là qu’il apprit, qu’il goûta, qu’il commit les plus grands excès.

421. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Celui qui va souvent à la Comédie, doit apprendre là façon de parler des gens du monde, & se former un langage honnête & poli.

422. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

La lecture de ceux que produisit l’aimable Pannard, en apprendra plus que les règles & les leçons.

423. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

N’oublions pas surtout que le christianisme nous apprend que nous ne sommes sur cette terre que des étrangers et des voyageurs, aspirant à une céleste patrie, et nous ordonne de ne point aimer le monde, de ne point nous conformer à ses coutumes et à ses mœurs, de dépouiller le vieil homme pour revêtir l’homme nouveau, l’homme spirituel, et de veiller constamment et avec une austère vigilance, sur les convoitises de la chair, sur les plaisirs des yeux et sur les vanités de la vie.

424. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

La troisième est qu’il est moralement impossible, que ces Religieux puissent se donner un tel divertissement, sans que cela vienne à la connaissance de quelques Novices, ou de quelques domestiques séculiers : et qu’ainsi ils ne leur causent quelque scandale, ou à ceux qui le pourront apprendre d’eux dans la suite.

425. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Ce n’est pas à vos heureux Montagnards, à qui la culture de leurs Coteaux laisse le temps de faire des horloges de bois, ce n’est pas à ces Michels Morins, Serruriers, Menuisiers, Vitriers, Tourneurs, et Musiciens qui comme les Gens de qualité de Molière, « savent tout sans avoir jamais rien appris »ex , à qui le spectacle est destiné : avec tant de talents à exercer, ils n’auront pas de temps à donner à leurs plaisirs. […] La malice et la paresse ont toujours des ressources : un rôle déplaît, on ne le sait pas, ou l’on ne veut pas l’apprendre, on est malade à propos, on s’excuse sur sa mémoire.

426. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

.), est remplie de tant de licence, que du style comique fait pour délecter & corriger les mauvaises mœurs par la moquerie, elle passe dans celui de la bouffonnerie, de l’impudicité & de l’impudence, & ces farces exécrables dont la France fait un dessert de cigue après la piece sérieuse, mériteroient une sévere punition des Magistrats, parce que les mauvais propos que l’on y tient corrompent les mœurs, apprennent au peuple des mots de gueule, des traits de gausserie, des quolibets sales, & le portent à l’imitation des sottises & des fripponneries qu’il voit représenter.

427. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Que leur apprend le Tuteur dupé, dont on a laissé l’Auteur s’applaudir tout seul de cultiver ce qu’il nomme l’ancien genre * ?

428. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Fontenelle rend ingénieusement cette raison : Les mariages de votre père vous apprirent à ne pas vous marier, comme les courses perpétuelles de Charles Quint aprirent à Philippe son fils à ne pas sortir de Madrid. […] Lorsque l’Ambassadeur de France l’apprit à Elisabeth, & lui en dit les raisons par l’ordre de Charles IX, elle parut indifférente, & sembloit même l’approuver, elle répondit à la lettre du Roi : J’approuve cette conduite, du moins à l’égard de ceux qui manquoient de respect pour leur Souverain, mais il eût été plus conforme à la justice de l’exécuter avec moins de rigueur.

429. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Mais aux Spectacles le génie trouve sa leçon, & le tact sa régle : c’est-là qu’on apprend en un mot à connoître la nature, à distinguer ses traits qui sont toujours modestes & simples, d’avec ceux de l’art, qui sont toujours au contraire ambitieux & fiers ; parce qu’il n’est rien dans l’empire des lettres qui soit plus étroitemens obligé que les Spectacles à rapporter la nature : c’est-elle qui fait la gloire & le triomphe d’une Piéce quand on la saisie : c’est-elle qui lorsqu’on la manque, en fait l’échec & la confusion. […] Un jeune objet par sa présence vous en apprend mille fois d’avantage que l’intrigue de Théâtre la mieux conduite ; & sur l’article des procédés on doit être tranquille.

430. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Ce qu’on ne voit point dans le monde, ce que celles qui succombent à cette faiblesse y cachent avec tant de soin, une jeune fille le viendra apprendre à la comédie.

431. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Tout bien cherché et recherché, je n’en ai pu apprendre aucune nouvelle, et de ton dire n’ai su tirer autre conclusion sinon que tu es un forgeron de foudre semblable au vieux cyclope des poètes.

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