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316. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Il est très faux qu’il soit utile au public de rassembler les citoyens au spectacle ; ils n’y voient que les excès, les intrigues, le succès des passions ; il n’y forment que des parties de débauche, des sociétés de vice, des liaisons de crime.

317. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Rousseau prétend que l'Acteur qui joue si bien le fripon sur le théâtre pourrait bien ailleurs mettre à profit son adresse, et par une utile distraction « prendre la bourse de son maître pour celle de Valère ».

318. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

L'air dissipé, le style badin, le ton comédien, déprécie le discours, décrédite l'Auteur, verba sapientiam statera ponderabantur ; dans le maintien décent et posé d'un homme qui s'écoute et se respecte soi-même, est occupé de son objet, ne parle et n'agit qu'à propos, ne dit que des choses utiles et réfléchies ; enfin dans la nature et l'importance des objets dont on parle.

319. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Encore une fois, j’en conviendrai, si c’est former & délasser l’esprit de lui rendre insipide toute lecture utile, de le distraire par je ne fais quel charme secret de toute occupation grave & sérieuse, de le dégoûter de la simplicité, en ne lui laissant de goût que pour le merveilleux, de plaisir que dans les ébranlements violents de l’ame ; & je défie que personne méconnoisse le théâtre le plus châtié à ces effets.

320. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

En voici l’explication par un long titre : Essai sur les plantes & les fleurs qui peuvent servir d’ornement aux Dames ; diverses manieres de faire les essences, pommades, huiles, eaux, rouge, poudre, fard ; recette pour enlever les taches de la peau, l’un régarde leur beauté, l’autre peut les amuser à la campagne, dans la belle saison, livres très utiles aux Dames, aux coëffeuses, filles de chambre, &c.

321. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Pierre Viret étoit habile, éloquent, grand Orateur pour le temps, laborieux, Ecrivain, a fait berucoup d’ouvrages, & donné entr’autres un corps de morale considérable en dialogue, où il explique les commandemens de Dieu, l’oraison dominicale, & le symbole des Apôtres ; sa morale est pure, & même sévère, ce qui lui donna du crédit, ce livre seroit utile s’il se fût borné à la morale, mais il y a mêlé toutes les erreurs de sa secte, son langage gothique a de la force, & lui acquit une réputation singulière ; on ne parloit pas mieux alors ; il pensoit comme les Catholiques sur la danse, le fard, le luxe, le jeu ; en voici quelques traits sur le sixième commandement dans le style marotique du temps.

322. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Il croit que préparés & servis à propos, ils peuvent être utiles dans bien des maladies, mais qu’en général ils nuisent plus qu’ils ne servent, sur-tout qu’ils amolissent, énervent, rendent les hommes efféminés, & allumennt le feu de l’amour, ils ne sont propres qu’aux femmes, & même aux jeunes épousées ; car pour les vieilles, c’est un vrai ridicule ; une vicille parfumée fait penser qu’elle a la folie d’être amoureuse : Unguento perfusa coma pectusque madidam est.

323. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Je ne sais s’ils étoient aussi grands qu’on les représente : vous êtes plus utile.

324. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

(décence à sa façon) D’une indolence sans seconde, (citoyen utile à la Patrie) Paresseux s’il en fut, & toûjours endormi.

325. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

c’est le poison de tous les plaisirs, & on ne consulte pas même les intérêts de famille, les arrangemens utiles qui assortissent les établissemens, les volontés des parens, qui plus éclairés, moins prévenus, peuvent plus sagement balancer les inconvéniens & les avantages.

326. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Châtiment juste, pénitence utile : Dieu approuva la sagesse des précautions que prit & qu’enseigne le premier pécheur à tous ses enfans.

327. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

La Flutte accompagnoit toujours la Danse, & non point la Déclamation ; elle ne pouvoit être utile aux Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en tems leur voix, & la ramener quand elle alloit jusqu’au Chant.

328. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

— Mes scrupules sont à moitié vaincus, le ballet de Clari48 m’a fait faire d’utiles réflexions. — « Tu me fais frémir, mon ange !

329. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

« Ces valets filous, si subtils de la langue et de la main sur la scène, n’auront-ils jamais dans le besoin de distraction utile, et ne prendront-ils jamais la bourse d’un fils prodigue ou d’un père avare pour celle de Léandre ou d’Argante ? 

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