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299. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Il suffit de vous dire, mes Frères, avec tous les Docteurs de l’Eglise, que le Théâtre est le foyer de l’amour profane, l’école du libertinage, l’empire de la volupté, et conséquemment l’écueil de l’innocence ; mais je ne veux que votre propre témoignage, que l’aveu de votre propre cœur, pour constater ces vérités.

300. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Je ne relaterai point ici les processions injurieuses pour la religion et pour l’autorité du roi, faites par le clergé de Paris pendant nos troubles malheureux de la Ligue ; il suffit qu’elles tiennent à une époque momentanée, et à un esprit horrible de fanatisme et de rébellion, pour qu’elles ne se trouvent pas classées dans ce qui était propre et universel dans l’Eglise catholique et romaine. […] Enfin, pour achever de faire connaître les excès auxquels on se portait dans cette fête, il suffit de rapporter ce qu’on lit à ce sujet dans la lettre circulaire de la faculté de théologie à Paris, que nous avons citée au commencement de cet article.

301. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Les peintures vives de l’amour qu’on employe pour en garantir le cœur, suffisent pour l’y faire germer & y porter des impressions funestes, que la plus sage morale n’effraye point.

302. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Les beautés fardées, les graces empruntées sont plus que journalieres, elles sont momentanées : il ne faut ni bien de la pénétration, ni bien de la constance pour les saisir, ni dresser des embuscades pour les surprendre, ni percer jusqu’à la toilette pour en voir les débris, ni gagner les coëffeuses pour en obtenir la confidence, ni lier commerce avec le marchand des graces pour en dépister les ressources : un instant suffit pour tout deviner.

303. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

De nos jours, les théâtres se sont multipliés et suffisent à peine à la foule qui les assiège.

304. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Dès que l’original paraîtra vous me saurez gré de mon scrupule, il me suffit de vous avoir prouvé par ce peu de vers qu’elle sait penser en grand homme.

305. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Cent vers ne suffiraient pas pour toutes ces opérations.

306. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Il nous suffit d’avoir montré que les Auteurs qui travaillent pour le Théâtre des Comédiens, ne croient pas pouvoir se passer de mêler de la galanterie dans tous les sujets qu’ils traitent.

307. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Cette maxime de ce Philosophe Payen suffit pour ôter l’apparence de sévérité à ces préceptes de l’Ecriture sainte. […] Berthier, en terminant cet Extrait, on nous assure que cet Ouvrage de Dom Ramire a suffi pour engager les Magistrats de Burgos à abattre le beau Théatre de leur Ville, qui avoit coûté vingt mille ducats. […] Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux, pour se détromper de cette idée ? […] M. le Chevalier du Coudrai en est l’Auteur. « Selon des gens, y dit-il, Trois Spectacles suffisent, & c’en est trop.

308. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Puisqu’elle daigna il y a deux ans me donner vne heure pour le recit de mes voyages, je luy èn demande autant pour la lecture de mon Liure ; & ie sçais, MONSEIGNEVR, que ie ne luy demande rien qu’elle ne puisse bien faire, puisqu’vn esprit vaste & net comme le sien, vif & penetrant peut suffire à tout. […] Cela n’a rien de commun auec nôtre siecle, & il me suffit de montrer, de quelle maniere se conduisent presentement les Comediens, & quelle est la nature de la Comedie depuis qu’elle est dans son lustre par l’estime qu’en a fait vn Armand de Richelieu, & les graces que luy a données vn Pierre Corneille. […] Ces Autheurs celebres dont la reputation est bien établie, qui ont leur jeu seur, & dont le nom seul suffit pour persuader & aux Comediens & au Peuple que leurs ouurages sont bons, ne dedaignent toutefois pas de les communiquer à leurs Amis, & d’en ecouter les sentimens.

309. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Il suffira de considérer sa puissance en ce qu’elle a de propre à affermir et tempérer l’autorité du gouvernement, pour lui attacher les peuples par la confiance et la soumission ; à arrêter le désordre des passions qui, malgré l’empire des lois, troublent l’harmonie sociale et altèrent les bienfaits même de la civilisation ; enfin, à adoucir l’amertume de nos chagrins domestiques par les consolations et les plus réelles et les plus efficaces. […] De si longues années d’une expérience fatale à tant de victimes de l’anarchie, ne suffisent-elles donc pas en France pour nous éclairer sur le danger d’arrêter le cours des oracles sacrés ? […] Mais il ne suffit pas d’avoir tiré des fers ou rappelé de l’exil, d’avoir rassemblé du midi et du nord, du couchant et de l’aurore, des hommes vieillis par un long âge ou par le malheur ; il est temps de leur donner des coopérateurs, de leur désigner des successeurs, et de perpétuer pour nos enfants un héritage de doctrine et d’édification 19. »  « Ainsi va refleurir “l’éloquence sacrée, cette richesse des temps modernes, et qui, en particulier, fait la gloire de la France chrétienne”.

310. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Mais encore, ce n’est pas un poison lent, le vice de l’impureté lance ses traits avec violence, ils blessent subitement ; un coup d’œil suffit pour perdre l’ame la plus vertueuse, quand on regarde avec plaisir le séduisant objet : ce que l’Evangile exprime par ces mots, qui viderit ad concupiscendum, jam machatus est in corde sue .

311. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Les amours ont le caractère de leurs passions : cela suffit, l’ame n’en a jamais presque d’autre ; cette assertion n’est que l’excuse & la fanfaronade de la sterilité des auteurs.

312. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Voici un portrait des amateurs du théatre : Jugeant de tout sans rien connoître ; Je parle, on m’écoute, il suffit.

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