Ceci sent bien la garonne, quoi que fait à Paris ; il y a des gascons par-tout, & bien de gasconnades dans Voltaire & les Voltairistes.
Louis XIV fut quelques jours amoureux de la premiere ; on lui fit sentir qu’il se deshonoroit, il l’abandonna.
N’a-t-on pas senti combien, en méprisant ce qu’il y a de plus grand & de plus respectable, le Héros & le Panégyriste deviennent petits & méprisables ?
On a prétendu qu’ils avaient affecté d’honorer ainsi sa mémoire, pour nous faire mieux sentir la barbare et lâche injustice qu’ils nous reprochent d’avoir jeté à la voirie le corps de la le Couvreur ; mais ils n’ont consulté que leur goût. » C’est apparemment sur ces pieuses réflexions de Voltaire, que la Troupe des Comédiens, après avoir fait faire à S.
Cette pièce, dit Fontenelle, sent bien le Ministre Poète ; il a bien l’air dans ces trois nœuds de se vanter de ses bonnes fortunes.
Mercier tâche de s’excuser dans sa préface, il sent que cette conduite a besoin de justification. […] Comment n’avez-vous pas senti, à la lecture de la piece, que ces paroles augustes m’avoient en quelque sorte servi de texte & d’encouragement ?
, lui dont les yeux pénètrent dans les cœurs, et y découvrent souvent des plaies qu’ils ne sentent pas. […] C’est en ce sens que le Maître des sentences dit « Cohibeat se a ludis, et a Spectaculis sæculi, qui perfectam vult consequi remissionis gratiam. » Magist. sent. lib. 4 Dist. 16. […] In 4, sent. […] satis se decipit qui sic sentit. » Petrus Chrysologus Archiepiscopus Ravenn. serm. 155.
Si je les eusse connus, je les eusse connus, je les aurois empêché d’entrer dans l’Eglise : Ut eos à sacris vestibulis arceam ; non pas cependant pour les en tenir toujours exclus ; mais pour leur faire sentir la griéveté de leur faute, les faire rentrer en eux-mêmes, & les recevoir ensuite, après qu’ils se seront corrigés : Non ut perpetuò soris maneant, sed tu correcti denuò redeant.
Properce en fait sentir le ridicule à sa maîtresse : Aut quid oronteâ crines perfundere myrrâ.
Ce grand zélateur alloit lui-même au Seminaire donner des leçons de l’Adriene, traduisoit d’abord en François, & comme la plupart de ces jeunes gens venus de la campagne, n’entendoient guere mieux l’élégant François du Grand-Vicaire, que le Latin de Scipion & de Lœlius, il le leur traduisoit en Gascon, & leur faisoit sentir les beautés de ce fameux comique ; pour les préparer à l’administration des Sacremens, il faisoit même quelque-fois venir sa classe aux Chartreux, pour donner à l’Evêque & à ces bons Réligieux, le spectacle comique d’un examen sur l’Eunuque & le charmion ; il mourut avant l’Evêque, les autres Grands-Vicaires qui gémissoient de ces folies, firent fermer le théatre, & rétablirent le bon ordre.
Peut-il ne pas sentir, qu’en montrant l’abus que le Seigneur en fait, il fournit au contraire une preuve convainquante que la Rose n’a pas été remise à des mains si suspectes.
On croit d’abord le mal, on l’imagine ; les préventions que donne le théatre le font supposer par-tout, on le sent plus vivement par la crainte des excès & du ridicule dont on vient de se remplir.
Je pense qu’on a voulu faire vivement sentir les dangers & les désordres de la liberté des masques, par le portrait naïf qu’on en fait.
Vne Reine appellée Orgiagontis s’abandonna aux brutalitez d’un Officier, pour en obtenir sa liberté & celle de son mary ; mais n’ayant rompu que ses fers, & ayant apperceu que ceux de son Epoux duroient encore, & sans aucune esperance : Elle se sentit obligée de reparer la secrette honte où elle s’estoit exposée, pour épargner à son mary la publique, dont il couroit hazard, & luy porta la teste de celuy qui l’avoit abusée.