/ 413
368. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Dans une piece tirée des Contes soi-disant moraux de Marmontel, où le Poëte, apparemment peu fécond, rapporte mot pour mot le conte Annete & Lubin, deux paysans cousins germains : circonstance peu nécessaire, & qui n’est mise que pour fronder la loi de l’Église, qui défend le mariage entre parens, & sa bonté, qui accorde quelquefois la dispense de cet empêchement, Annete & Lubin se trouvent seuls à la campagne, sur le théatre & dans le livre, & prennent toute sorte de libertés criminelles.

369. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Mademoiselle Arnould est la Lecouvreur de l’Opéra ; peut-être surpasse-t-elle la première des Tragédiennes… Vous la verrez ; ce que j’en dirais se trouverait toujours au-dessous de la vérité.

370. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

C’est pourquoi les ténèbres de l’âme s’augmentent, et elle se trouve enfin dans l’impuissance de résister aux tentations.

371. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

De la morale pernicieuse qui se trouve dans les Comédies d’à présent.

372. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

« Le crime du Poète (dites-vous à tout Port-Royal)d vous a irrités contre la Poésie. » Mais Monsieur, s’il se trouvait qu’en effet on ne l’eût point offensée, n’aurait-on pas grand sujet de se moquer des efforts que vous faites pour la défendre ?

373. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

C’était un devoir aux personnes publiques de s’y trouver en cérémonie, comme parmi nous c’est un devoir aux Magistrats de se trouver aux entrées des Princes, au sacre des Rois, etc.

374. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Il n’y en a pas un où il ne se trouve plusieurs de ces choses, et souvent.

375. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

On ne s’embarrasse pas plus des salles de spectacle que des cloaques ou des amas de boue qui se trouvent quelquefois dans les rues, qu’on se contente de faire cacher par des tapisseries.

376. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Peut-il se trouver des spectateurs à qui ces jeux plaisent ?

377. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

L'Orateur Chrétien se trouve heureux, s'il inspire ces sentiments à ses auditeurs.

378. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Cet ennui, si commun au théâtre, malgré tous les efforts qu'on fait pour l'éviter, et que les plus assidus éprouvent plus que les autres, au milieu des plaisirs dont ils sont les plus enivrés, devrait nous en faire sentir la vanité, et nous bien convaincre qu'il n'est point de joie pure sur la terre, qu'elle se trouve encore moins dans les plaisirs des sens.

379. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Imaginez dans quelle crise doit se trouver l’état physique d’un homme, qui se tenant dans une situation immobile et gênée, l’espace de trois ou quatre heures, dans une place hermétiquement fermée, respire 30 ou 60 mille fois l’haleine de 3000 personnes asthmatiques, pulmoniques, scorbutiques, hydropiques, éthiques, lépreuses, etc., effrayant mélange d’air, épaissi encore et détérioré par la fumée de quelques centaines de chandelles, lampes, bougies, flambeaux, etc. ; qui en même-temps éprouve toutes les commotions de volupté, de haine, de tristesse, de vengeance, etc., que le spectacle fait naître.

380. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

de Mortfontaine pensent bien différemment ; celui-ci établit une rente de cent vingt livres, & laisse la liberté du choix ; l’autre se trouve grévé par l’énorme dépense d’un ruban, d’une bague & de quelques roses, & veut disposer en maître du choix.

381. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

quel remords, si on se trouve pécheur & foible !

/ 413