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289. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Voyez, dit-il, ces jeunes gens de la plus haute qualité, que la débauche a précipité sur le théâtre.

290. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Le théatre perdit un homme illustre, un beau génie, qui avoit de très-belles qualités. […] Il n’est pas même sans vraisemblance que Bradamente, qui joue un si grand rôle dans son poëme, à qui il donne libéralement toutes les plus belles qualité du corps & de l’esprit, qui épouse à la fin Roger, dont elle avoit été long-temps la maîtresse, & dont est sortie toute la maison d’Est, ne soit cette Lippa Ariosta, femme d’Obizon.

291. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Une voix secrète et importune nous crie, que ce qui est beau, grand et vrai, plaît à tout le monde, et que ce qui n’obtient pas le suffrage général, manque apparemment de quelqu’une de ces qualités. […] Le seul caractère qui lui convienne dans la Tragédie, est celui de la véhémence, du trouble et du désespoir : ôtez-lui ces qualités, ce n’est plus, si j’ose parler ainsi, qu’une passion commune et bourgeoise.

292. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Un poëte galant fait de la beauté qui l’inspire un assemblage parfait des qualités diverses de toutes les Déesses, la taille de Diane, le port de Junon, le regard de Minerve, la fraicheur d’Hébé, la voix d’Euterpe, elle a tout.

293. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

On remarque encore que la cage est représentée sous trop d’aspects ; on lui donne des qualités, des attributs, qui lui sont trop étrangers ; elle est d’abord un berceau, ensuite un séjour plein d’attraits.

294. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Mais comme dans les prémiers tems de leur originine, les Français n’étaient pas tout-à-fait si enjoués, si malins, ni si frivoles qu’aujourd’hui, le Vaudeville, qui doit réunir toutes ces qualités, fut oublié pendant plusieurs siècles.

295. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Ce Prélat, en qualité d’Abbé de S. 

296. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« La classe supérieure de la nation a de grands avantages sur tout le reste ; sa richesse et son éducation lui donnent un degré de supériorité qui fait attendre d’elle des qualités et des vertus plus grandes : d’où vient cependant que l’immoralité et l’irréligion font autant de ravages parmi les personnes de cette classe que parmi les classes les plus abruties et les plus grossières ?

297. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Quant à ce qui regarde l’instruction, la passion d’amour appartient autant à la Tragédie, à la Tragicomédie, à la Comédie Héroïque, qu’aux autres espèces de Pièces où l’on introduit des gens de qualité, des Bourgeois, des gens du peuple, des paysans, etc.

298. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

En ce premier état, il est très criminel ; en ce dernier, très homme de bien, etc. etc. » « Si nous imputons son désastre à sa bonne foi, notre crainte ne purgera qu’une facilité de confiance sur la parole d’un ennemi, qui est plutôt une qualité d’honnête-homme, qu’une vicieuse habitude, etc. etc. » Du reste, si Thyeste « tient de près à chacun de nous, et nous attache, par cela seul qu’il est faible et malheureux », je doute qu’il intéresse autant qu’un Alvarès, et que plusieurs autres personnages mis au théâtre par M. de Voltaire, qu’on peut appeler le Poète de l’humanité.

299. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Les Spectacles sont faits pour le peuple, et ce n’est que par leurs effets sur lui, qu’on peut déterminer leurs qualités absolues. […] Si la timidité, la pudeur, la modestie qui leur sont propres sont des inventions sociales, il importe à la Société que les femmes acquièrent ces qualités ; il importe de les cultiver en elles, et toute femme qui les dédaigne offense les bonnes mœurs. […] C’est ainsi que la modestie naturelle au sexe est peu à peu disparue, et que les mœurs des vivandières se sont transmises aux femmes de qualités. […] Que l’amour se fasse illusion sur les qualités de ce qu’on aime, cela n’arrive que trop souvent ; mais est-il question d’amour dans tout ce maussade jargon ? […] Vous nous dites qu’elle en souffre de plus mauvais qui choquent également le goût et les mœurs ; mais il y a bien de la différence entre montrer de mauvaises mœurs et attaquer les bonnes : car ce dernier effet dépend moins des qualités du Spectacle que de l’impression qu’il cause.

300. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

C’est de railler la faute que fait un homme de rien, en épousant une fille de qualité.

301. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Sachez que d’une fille on risque la vertu, Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; Que le dessein d’y vivre en honnête personne Dépend des qualités du mari qu’on lui donne, Et que ceux dont partout on montre au doigt le front, Font leurs femmes souvent ce qu’on voit qu’elles sont.

302. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

On joue encore dans ce goût en Espagne ; le Roi y vient, les gens de qualité y sont invités par billets.

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