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396. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Ces deux objets sont en effet toujours exposés aux regards & aux libertés criminelles, & toujours propres à faire naître des complaisances & des mouvemens contraires à la pureté, à occasionner les plus grands désodres. […] Que peut-on donc penser de celles dont l’extérieur & l’intérieur sont également corrompus, qui sont paîtries de vice, & l’arborent, qui tachent sans cesse de se faire des complices, employent tout ce que l’art & la nature ont de plus propre à allumer par-tout le feu qui les dévore ? […] La passion des Dieux ne respectoit pas leurs propres temples.

397. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Après avoir parlé du théâtre lyrique en général, arrêtons nous à éxaminer l’Opéra-Sérieux des Français ; jettons un coup d’œil sur les règles qui lui sont propres, & sur celles que doivent adopter tous les Peuples qui connaissent ce genre de Spectacle : observons tout-à-la-fois ce qui concerne notre Opéra & celui de nos voisins. […] En un mot, les Seigneurs généreux dont je parle, sont les Mécènes des Talens & des Arts, autant pour satisfaire leur propre penchant, qu’afin de prévenir les désirs d’un Roi surnommé avec raison le Bien-Aimé. […] Que l’unité de tems n’est guères propre à l’Opéra-Sérieux.

398. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Car la force du plaisir est si grande, qu’elle entraîne dans l’occasion les ignorants, et porte les autres à trahir leur propre conscience : double malheur, qui n’arrive que trop souvent. […] Remarquez ici en passant, combien les païens se condamnent eux-mêmes par leurs propres arrêts, et combien ils décident en notre faveur par leur attention à conserver la policec. […] Voyez l’impureté abattue par la chasteté, la perfidie vaincue par la foi, la cruauté surmontée par la miséricorde, l’insolence atterrée par la modestie : voilà les combats propres des chrétiens, où nous sommes glorieusement couronnés.

399. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Au contraire il n’y a rien de plus propre pour inspirer la coquéterie que ces sortes de Piéces, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les Peres & Meres prennent de s’opposer aux engagemens amoureux de leurs enfans.

400. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

Là ils s’épuisent en vains efforts, parce qu’ils envisagent moins leur propre gloire, que celle du Comédien ; motif qui éteint l’enthousiasme.

401. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

« Vous êtes admis à la Lecture, vous la faites en tremblant ; on vous juge, vous frémissez ; on recueille les voix, une seule fait pancher la balance, la Piéce est rejettée… Vous avez beau dire, ce sont ses propres paroles, que rien n’est plus ridicule que cette diversité de sentimens si opposés les uns aux autres.

402. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

D’ailleurs son genre primitif, & peut-être le seul qui lui soit vraîment propre, étant la bouffonnerie, il fatiguerait à la fin, s’il ne s’arrêtait à propos.

403. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

On fait une digression sur l’Opéra, où l’on parle du genre propre à ce Spectacle.

404. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Puisqu’il a donc plu à votre Sainteté ; que je ne fusse pas seulement chargé de veiller à mon propre salut ; mais encore de coopérer à celui des autres, pour remédier aux désordres, et aux excès par lesquels Dieu était offensé dans mon Diocèse ; J'ai ordonné dans l’assemblée Synodale, qu’on célèbrerait à l’avenir les jours de Dimanche, et les fêtes avec la révérence et la dévotion convenable ; et pour cela j'ai défendu en ces mêmes jours les danses, et toute sorte de débauches, la luttei, et tous les spectacles du théâtre, comme une profanation manifeste : j'ai menacé les contrevenants des censures Ecclésiastiques.

405. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

 Mais j’entends de doux sons ; et la Vestrisae arrive, On dirait qu’elle veut, par sa marche lascive ; Du libertin Boucheraf , échauffant le cerveau, A peindre Messalineag, exciter son pinceau : O toi qui sans danser, te pâmant en mesure, Fais passer dans nos cœurs un rayon de luxure ; Quand te reverra-t-on, pour ton bien, notre honneur, Pour le repos du monde, et ton propre bonheur, En pet-en-l’air de gaze, au retour du Théâtre, Prodiguant tes trésors de corail et d’albâtre ; De ces fiers ennemis contre nos jours armés.

406. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

Les Apôtres ont toléré les faux Apôtres ; et saint Paul, qui sans doute ne cherchait pas ses propres intérêts, ne laissait pas de vivre avec ceux qui ne cherchaient que les leurs, et de les tolérer avec une patience qui l’a couronné de gloire ?

407. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

 » Admirateurs déhontés [=éhontés] de vos propres inepties !

408. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

touchant la lecture des livres des Païens vers la fin, il dit : que pour conserver la pureté de son âme, il faut éviter le plaisir des sens, qu’il faut fuir à cette fin les spectacles et la musique que l’on y chante, qui n’est propre qu’à corrompre l’âme, et à irriter les passions Basil. hom. […]  » et demeure d’accord que « c’est un jeu non d’enfant, mais un jeu qui est une occupation sérieuse, et digne d’attirer les regards des esprits célestes ; que ce n’est pas un jeu qui ressemble à celui des Théâtres, qui n’est propre qu’à irriter les passions par la représentation des intrigues des femmes et des choses impures. […]  »  : « Ces spectacles publics doivent être abolis, parce qu’ils irritent beaucoup les vices, et qu’ils sont très propres à corrompre les esprits ; et bien loin de contribuer à nous faire mériter la vie bienheureuse, ils y nuisent beaucoup. […] suppose cette vérité, quand il dit « Que les Comédiens n’ont jamais dessein de rendre meilleurs ceux qui vont à la Comédie ; et quand ils le voudraient, ils ne le pourraient pas, parce que leur Profession ne tend et n’est propre qu’à nuire. » Il avait dit une ligne auparavant : « De sorte que si ceux qui vaquent à ces bouffonneries deviennent meilleurs, la Profession des Comédiens s’anéantira. […] Chrysostome, et des autres touchant la musique des Théâtres, pour être convaincu qu’il n’y a rien de si propre pour corrompre le cœur, que ces airs languissants et tendres d’une musique à des paroles capables par elles-mêmes d’émouvoir beaucoup, et qui est soutenue de gestes et de mouvements convenables à ce dessein ; de sorte qu’on peut appliquer ici ce que Saint Basile a dit de la différence qu’il y a d’une musique honnête qui n’est capable que d’exciter dans l’âme les mouvements d’un plaisir réglé, pour conserver ou rétablir le juste tempérament où les puissances de l’âme doivent être, d’avec celle des Théâtres. « Il y a, dit S.

409. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Comme l’Auteur, non plus que ses adversaires, n’a pu se décider sur sa propre expérience, il leur offre de s’en rapporter à des témoins, qui ne peuvent leur être suspects, à ces ames timorées & désabusées qui ont renoncé aux vanités & aux pompes mondaines.

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