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283. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Après avoir joué son rôle, il descendit du théâtre, et alla chercher une place dans le quartier des Chevaliers.

284. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Il fait parler en sa place le Père Adam Contzenaa en ces termes : « Affectum amantis numquam verbis aut gestibus exprimant, ne eo quidem fine, ut calamitosus exitus impudicitiæ ostendatur, quia moribus libidinosis contagionis minima aura transfunditur : alienas libidines improvidæ mentes secura non audiunt : nulla scenam mulier ingrediatur, absit a Theatro etiam habitus illus sexus. 

285. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

J’appelle influence expansive ce qui développe le germe d’une passion ou d’un goût ; et il est incontestable que les sujets dramatiques actuels, par eux-mêmes et les formes qu’on leur donne, substituent l’horreur à la terreur qui suffisait autrefois pour émouvoir profondément : la conséquence de cette innovation s’aperçoit par la préférence que le public accorde aux nouvelles compositions sur nos premiers chefs-d’œuvre : si quelquefois encore on représente au Théâtre Français une tragédie de Corneille ou de Racine, la salle est toujours vide, ce qui pourrait faire craindre que la licence de la scène ne se glissât un jour dans les mœurs et qu’on ne sifflât pas toujours sur la place publique ce qu’on tolère aujourd’hui au théâtre.

286. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

C’est pour ce sujet qu’il a fait dresser des théâtres dans les places publiques ; et qu’exerçant et formant lui-même ces bouffons, il s’en sert comme d’une peste dont il infecte toute la ville.

287. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres saints ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où à la place des images de dévotion, dont ils étoient ornés autrefois, & qu’on a toutes suprimées, on a fait graver quatre actrices habillées en vertus, qui inspirent les vices contraires. […] Les portraits des actrices, aujourd’hui aussi multipliés qu’autrefois les images des Saints, étalés dans les carrefours & les boutiques, faisant une branche considérable du commerce des estampes, tous ces portraits sans exception fixent les yeux du vice par leur immodestie, & tiennent, comme de raison, une place distinguée dans le régne de l’indécence.

288. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

On voit dans une place de Londres la statue équestre de Georges I, Roi d’Angleterre, qui foule un turc aux pieds de son cheval. […] La scène changea de face, la Mythologie prit la place de l’Evangile, la licence fut substituée à la vertu : les anciennes comédies sont révoltantes.

289. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Mais moi, je l’ai, repliqua le Moine, j’en lève la main, je vous en sais serment ; introduisez-moi la nuit à votre place auprès de votre infidèle, & je vous réponds……. […] Je ne sais si le Chancelier de l’Hôpital, homme grave & sévère, a tenu ce langage ; mais je sais que l’illustre Daguesseau, un de ses successeurs, vraiment digne de cette grande place, pensoit bien différemment.

290. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Il est si difficile de séparer les droits de la place des défauts de la personne ! […] Pour nous qui ne sommes pas initié dans ces mystères d’élégance, nous convenons que notre antique bonhommie, peut-être en vertugadin comme celle de nos aïeux, préfère la vertu, la raison et la vérité aux rubans, aux pompons et aux aigrettes ; la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs ; qu’elle mérite aussi peu qu’elle le désire, une place dans la foule des jeux et des rires, et ne se laissera jamais persuader que des modèles si remuants, des maîtres si frivoles, une école si pétillante, donnent des leçons de sagesse, de politesse et de bon goût.

291. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Quelques-uns voudraient que la présence des spectateurs fût essentiellement liée à la pièce, dans la vérité, comme dans la représentation ; mais il y a peu de Tragédie, qui ait cette exactitude ; cela était bon du temps de ces Rois populaires, qui paraissaient si souvent dans les places publiques. […] Il faut que le Poète place cette reconnaissance à propos, en observant toutes les règles de la vraisemblance.

292. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

La sage précaution que prend la politique de dégrader et dépouiller de toutes les marques de ses dignités, pour ne pas les avilir aux yeux du peuple, l’homme en place convaincu de forfaits, avant de l’envoyer à l’échafaud, est la censure la plus frappante de cet usage inconséquent de traduire sur les tréteaux du ridicule et de l’infamie, sur cette autre espèce d’échafaud d’autres criminels tout parés des couleurs, ou sous les formes respectables de la vertu que, je ne puis cesser de le répéter, les satires et les critiques intempestives et déplacées ont fait ainsi tomber dans le mépris et conspuer.

293. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

Mais ici les gens en place se taisent, ou approuvent & autorisent, par leur exemple, la comédie ; princes, magistrats, évêques.

294. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Tertulien l’appelle sacrarium Veneris, arx omniun turpitudinum consistorium impudicitiæ , le sanctuaire, le fort, l’asyle, le temple, le sénat de toutes le turpitudes On avoit d’abord pensé que c’étoit l’autel de Diane : mais le théatre n’est point la place d’une déesse qui passoit pour la déesse de la chasteté, ne souffroit auprès d’elle que des personnes chastes.

295. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Voici encore ce qu’en dit Riccoboni dans son Histoire des Théâtres : Notre Musique n’est plus que bizarre ; on a mis le Forcé à la place du Beau simple, & ceux qui admiroient l’expression & la vérité dans notre précédente Musique, ne trouvent dans celle-ci que des singularités & des difficultés.

296. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Augustin distribue tous les hommes en deux grandes Classes, il place dans l’une tous les citoyens de la Jérusalem céleste ; et dans l’autre il met ceux qu’il appelle les citoyens de Babylone.

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